Cafuné Pedro&Pablo

11. -Une nuit parfaite.

Auteur: fcloverofmine
Traductrice: fan_de_Pedri_8
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Ils arrivèrent juste à temps pour entrer dans la salle de conférence et s'asseoir à leur place sans que personne ne les gronde. Et dès que leur coach a commencé à parler, ils ont mis tout le reste de côté pour se concentrer sur ce qu'il disait. Comme pour le match précédent, ils discutaient de toutes sortes d'informations sur l'équipe adverse et sur la leur. Jusqu'à ce que Luis Enrique termine la réunion et les congédie, avec des mots d'encouragement et des ordres de repos. Le dîner fut le même que tous les précédents, et chacun se retira dans sa chambre plus tôt que d'habitude. Cette nuit-là, Pedri et Gavi ont dormi séparément sur décision des deux. Ils avaient besoin de se reposer et de se concentrer sur le lendemain, et ils savaient qu'ils ne pourraient pas le faire en dormant dans le même lit. Surtout maintenant qu'ils savaient à quel point il était facile de se laisser distraire quand ils étaient ensemble. Ils se dirent au revoir dans le couloir, entre les portes de leurs chambres, avec une étreinte qui dura plus longtemps que ce qui serait considéré comme amical. Et un pic rapide que Pedri a osé laisser sur la bouche de l'autre, s'assurant avant qu'il n'y avait personne d'autre dans le couloir. C'était un simple baiser, un effleurement de lèvres qui les laissa à la fois sourire et en vouloir plus. Et quand ils entrèrent enfin chacun dans leur chambre, ce fut avec la certitude que ce qui s'était formé entre eux grandissait de plus en plus et qu'aucun d'eux n'avait la force ou l'envie de l'arrêter.

Le lendemain matin, Pablo venait de finir de prendre sa douche et s'habillait lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Il alla l'ouvrir pendant qu'il finissait d'enfiler sa chemise, trouvant Pedri de l'autre côté déjà habillé et les cheveux mouillés.

-Entre, entre- Il sourit en laissant la porte ouverte alors qu'il retournait dans sa chambre pour mettre ses chaussures. -J'y suis presque.

Pedri entra les mains dans les poches et s'appuya contre le mur en le regardant avec un sourire.

-Que se passe-t-il?- Le sévillan a demandé quand il a remarqué son regard, a pris son téléphone portable et ses clés et s'est approché de lui une fois qu'il a fini de l'acer ses chaussures.

-Rien- Répondit-il en haussant les épaules sans s'arrêter de sourire en levant une main vers son front, écartant une mèche. -Tu es beau avec les cheveux mouillés.

Pablo se mordit la lèvre en souriant et sentit ses joues brûler alors qu'il se rapprocha de lui, serrant sa taille.

-Tu n'es pas mal non plus- Dit-il en riant avant de se pencher suffisamment pour déposer un baiser sur sa joue, le plus près possible du coin de ses lèvres.

-Bonjour- Murmura-t-il en regardant ses lèvres, déterminé à l'embrasser. Et puis l'estomac du mineur rugit, interrompant le moment et les faisant éclater de rire tous les deux. -Allons prendre le petit déjeuner, allez.

Pablo a accepté de se séparer du canari et a dû avaler le "Hey, et mon baiser?" qui a bien failli lui échapper. Ils quittèrent la pièce, descendirent le couloir jusqu'à l'ascenseur où Pedri se colla à lui, posant une main dans le bas de son dos.

-Ça va? Nerveux?- Il a demandé se référant au jeu.

-Un peu oui, vraiment- Répondit-il avec une grimace. -Le premier match était tellement bon que si on se trompe maintenant on va décevoir tout le monde.

-Ouais- Il hocha la tête en sortant de l'ascenseur. -Mais bon, il faut croire que c'est tout aussi bon.

-Tu es aussi positif que toujours- Il rit en secouant la tête.

-L'un des deux doit l'être- Répondit-il avec un haussement d'épaules.

Ils entrèrent dans la salle à manger et se servirent à déjeuner avant de se mettre à table avec leurs compagnons. L'atmosphère était calme pour le moment, mais il y avait une tension contenue qui montrait à quel point tout le monde était vraiment nerveux. Le reste de la matinée passa rapidement, tour comme le déjeuner. Et avant qu'ils ne s'en rendent compte, l'heure du match était arrivée et ils étaient dans les vestiaires du stade, déjà avec leur équipement et les émotions à leur comble.