Chapitre dix neuf

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Lucien me tira brusquement par le bras, Maëlys aussi.
Elle sembla revenir à elle pendant un court instant. Je n'avais pas lâché sa main.
Il nous dit :
- Kimberly, il faut pas que tu adopte Maëlys !
- Mais Pourquoi ? Qu'est-ce qui vas pas ?
Je sentis une vague de colère monter en moi. Il est devenu fou ou c'est comment ?
- Écoutez moi, reprit il . C'est important. Bon.... je vais tout vous dire; mon père c'est le frère jumeau du patron...
Je le gifle.
- Je l'ai mérité. Dit Lucien. Mais c'est pas fini ! Kimberly, Maëlys, écoutez moi bien. Je sais quelque chose que vous ignorer. C'est mon père qui me l'as dit. .... Maëlys , tu a quelqu'un de ta famille encore vivant.
Il lui releva doucement la tête, et dit:
Maëlys, Kimberly est ta grande sœur, de seulement quelques minutes. Vous êtes sœurs. Le patron t'as menti ! Quand ta mère est partie, tu n'était pas seule ! Il y avait Kimberly avec toi ! Le patron a fait des tests sur vous , Kimberly au départ tu étais blonde ! Mais il a fait trop de test sur toi, du coup tes cheveux sont devenu blanc ! Et crois moi ou pas, tu as aussi des pouvoirs ! Comment ça se fait que t'as jambe et ton bras se soit réparé hein ? C'est toi qui a fait ça ! Tu as le pouvoir de guérir le gens ! Et Maëlys a le pouvoir de détruire et tuer ! Vous êtes l'opposé ! Et de la même famille en plus ! Vous êtes toutes les deux très puissantes ! C'est pour ça que le patron vous a séparé ! Il contait abandonné t'abandonner Maëlys, mais il c'est trompé et il a abandonné Kimberly !
Croyez moi vous êtes sœurs ! Maëlys le garçon, dans ta tête, Bastien c'est toi qui l'as tué ! Sans faire exprès évidemment ! T'étais petite . Et lui aussi . Finalement, vous avez grandi toutes les deux, séparées .

J'en croyais pas mes oreilles. Je sentis mes jambes de dérober et je tomba à genoux. Un bruit m'indique que Maëlys aussi. Je la regarde et le mot «  sœur «  apparaît devant moi. C'est pas possible. Il a fumé un truc. C'est..... pas.... po...
Je murmure à Maëlys :
- Tu... tu l... tu le crois ?
Maëlys hocha doucement la tête. Elle me regarde , puis doucement dit :
- Un peu... mais il faudrait une preuve.

Lucien nous tend un carnet.
Je l'ouvre avec une certaine appréhension.
C'est un journal de bord. Celui du patron.

Lundi 12 juin

Emilie, est morte. Avant d'accoucher, elle a tue tout le monde. Sauf moi. Je ne sais pas du tout comment ça c'est produit. Elle était enceinte de neuf mois... elle a accouchée, deux filles.
Je l'ai ai prise avec moi.

Jeudi 15 juin

Les deux filles ont commencé à manifester des pouvoirs. Tandis que je les nourrissaient, l'une d'elle c'est mise à pleurer et une assiette, a quelques mètre de la à exploser.
Sous mes yeux ébahis, l'autre fille a hurler , et une tasse cassé, c'est soudainement réparée. Je les ai vite emmené , au labo et je leur ai donné des piqûres. La deuxième fille n'as pas bronché, mais la première à hurler et la seringue a explosé. Me griffant la joue au passage.

Mercredi 1er juillet.

Je me suis débarrasser de la première fille. Sauf que , quel con je suis, je les ai confondus et j'ai abandonné la fille qui peut réparer. Arg , je dois donc garder l'autre qui n'arrête pas de hurler et de tout casser au passage. Arg ! Mais j'ai découvert qu'elle avait horreur des piqûres, donc je lui en fait une à chaque fois qu'elle m'énerve.


Maëlys et moi on se regarde, les yeux pleins de larmes. Nous laissons tomber le carnet et nous prenons dans les bras.
Lucien ramasse le carnet, et part , pour nous laisser de l'intimité.
Je regarde Maëlys d'un œil nouveau. C'est ma sœur . Ma sœur. Le cœur rempli de joie, je la serre encore dans mes bras.

C'est incroyable, Dit Marine , en prenant Maëlys dans ses bras.
Ma mère elle , a déjà vidé trois paquet de mouchoir, et n'arrête pas de s'excuser auprès de Maëlys pour ne pas l'avoir adoptée.
Pleine d'espoir je dit :
- Du coup on l'adopte ?
- Évidement ! On ne vous séparera plus jamais ! Kimberly tu dois être si heureuse ! Dit ma mère .
Je rayonne. J'ai jamais été aussi heureuse. Je vais vivre avec Maëlys.
Nos mains sont toujours entrelacées.
Elle se tourne vers moi et murmure :
- On ne sera plus jamais séparés...
- Oui sœurette !
Nous éclatons de rire.

Soudain, un policier arrive , et nous dit :
- Vite, rentrer chez vous ! Mathieu Arnac , le faux patron de l'hôpital, n'est pas mort ! Nous le pensions , mais non ! Il c'est échapper ! Rentrez vite chez vous !
Nous somme tous si heureux qu'il aurait pu annoncer un tremblement de terre, nous n'aurions pas réagi.
Je dit :
- De toute façon si il te refait du mal Maëlys, tu me broie en miette .
- Oh , que oui ! Et cette fois , il ne reviendra pas de la où il est !

Mains , dans la main, nous partons de l'hôpital, vers... notre nouvelle vie.
Ma mère a invité Lucien à venir passer à la maison quand il veut , quand elle a apprit sur C'était lui qui nous avait éclairée sur notre passé.

Lucien me tiré par la manche .
Maëlys me fait un clin d'œil et dit :
- Vas-y.
Lucien me prend doucement par la main et m'entraîne vers les bois.
Il s'arrête dans une clairière et me dit :
- Kimberly... je t'aime . Je suis amoureux de toi... depuis la première fois .....
- Moi aussi.
- Que .. quoi ?
Nous nous regardons intensément. C'est le moment ? Nos lèvres se rapprochent... et enfin se touche.
Il me prend par la taille et je passe ma main dans ses cheveux.
J'ai tant de sentiments en moi, mais un seul est certain:

Le bonheur.

L'envole d'une fille invisible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant