L'envole d'une fille invisible

Chapitre vingt

Ma mère signe les derniers papiers pour l'adoption de Maëlys.
L'assistance sociale, a été mis au courant pour notre histoire.
Nous sommes allés voir un médecin, pour voire si l'état de santé de Maëlys était stable ou pas à cause des médicaments. Et honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'elle s'en tire si bien ! Personnellement, c'est vrai que j'en garderais des séquelles psychologiques, mais je ne pense pas avoir besoin de me confier à quelqu'un, à part à ma mère et Maëlys. Par contre elle , je pense qu'elle en a vraiment besoin, et j'espère qu'elle vas accepté les séances avec l'assistance sociale.

Lucien, Maëlys et moi nous sommes retournés une dernière fois à l'hôpital.
Maëlys avait quelques affaires à aller récupérer. Ça nous a fait bizarre de revenir dans les couloirs de l'hôpital.
Au moment de partir, par terre je trouve un médicament marron. Maëlys l'as vue aussi et je dit, avec humour :
- T'es sure que tu en veut pas un dernier ? Pour calmer ton hyperactivité !
- Hum nan merci Kimby. Je l'ai oublié celui là.
Elle se concentre, et le médoc explose en miette dans ma main.
- Tu t'es amélioré ! Maintenant t'as plus besoin de passer par les larmes pour peter un truc !
Maëlys sourit .
- Et toi hein ? Crois pas que je suis sourde j'ai bien entendu, alors essaye de réparer ma connerie !
J'eu un petit rire .
- La , je crois qu'il n'y a plus rien à faire, et crois moi, je préférerais le laisser comme ça. Si quelqu'un tombe dessus...
- T'as raison. Bon, on y va ?
Nous nous prenons la main et allons rejoindre Lucien.
- Ca me fait bizarre de savoir que maintenant, vous êtes au courant que vous êtes sœurs.
- D'ailleurs, Lucien ça fait combien de temps aïe tu es au courant ? Demandais-je.
- Tu crois vraiment que dans la cour de récréation, je me suis assise au hasard à côté de toi ?
Il sourit, et je rougis.
Maëlys se frappe la tête avec la paume de sa main et s'exclame en frappant le sol avec ses pieds.
- Ah mais ouiiiiiii ! Lucien, tu sais chuis pas aveugle j'ai très bien compris ce qui se trame entre toi et ma sœur.
Lucien et moi on se regarde, gênés .
- On allait te le dire ! Dit précipitamment Lucien.
L'air sévère de Maëlys s'efface pour laisser place à un immense sourire et elle dit :
- Ne t'inquiète pas Kimby, si il te fait souffrir, je le réduirai en pâté pour chien .
Lucien rigola, d'un rire nerveux et dit :
- Hahaha j'adore ton humour vraiment.
- Je suis totalement sérieuse. Dit Maëlys.
C'est à mon tour de me bidonner quand je croise le regard de Lucien. Il est limite aussi pâle que moi.
- C'est une menace ?
- Hum... nan . Considère ça comme un avertissement compris ?
- Oui chef ! Dit Lucien au garde à vous.
Maëlys rigole, et nous prend tout les deux par la main.

Finalement, tout est bien qui finit bien . Moi qui pensait que je restait une fille , invisible au yeux de tous , j'ai trouvé un amoureux, et retrouvé ma sœur . Je peux pas rêvé mieux.

En franchissant la porte de l'appartement, Marine nous saute dessus.
- Lucien, Maëlys, Kimberly ! Vous devinerez jamais ce que j'ai trouvé !
Elle nous tend un affiche.

Vous voulez profiter de vos deux mois de vacances, tranquillement sans vos enfants ? Vous ne savez pas où les emmener en vacances ? Choisissez la colonie Daylight !
Profitez des nombreuses activités, comme la tyrolienne, la plongée, le kayak, l'escalade, et pleins d'autre !
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Appelez nous au **************

Une colo ? Pendant les grandes vacances ? Avec Lucien et Maëlys ? Dis-je abasourdie .
Lucien dit : Ouais ! Ça a l'air troooop bien de la plongée ! Génial ! Et de l'escalade !
Maëlys elle , court partout en tapant dans ses mains, surexcitée.
- On peut y aller ? Hein ? On peut ? On peut ? Répète t'elle en boucle.

Marine dit :
- J'en ai parler avec maman... et comme c'est bientôt la fin de l'année , maman est d'accord....
- OUI hurla Maëlys en sautant debout sur le canapé.
Le canapé !!!????
- A CONDITION que vous soyez sage et que vous ne fassiez pas de bêtises ! Termina Marine.
Maëlys descendit du canapé, replaça tout les coussins et dit :
- Oui je suis sage, quelqu'un veut que j'aille tondre la pelouse ? Ou range les placards ? Ou passer l'aspirateur ? Ou faire la vaisselle ? Ou me taire ?

- La derrière option ! Hurla Lucien en rigolant.
- Ne t'inquiète pas Maëlys tu part en colo, pas la peine de faire tout ça ! Dit ma mère en arrivant depuis la cuisine. Ah elle a tout entendu enfaîte.
- Et nous ? On compte pour du beurre ? Lança Lucien.
- Si Kimby part pas , je fait même pas ma valise . Trancha Maëlys.

Ma mère nous regarda tout les trois et s'exclama :
- Mais vous inquiétez pas vous aller tout partir ensemble ! Lucien il faut juste que tu aille en parler à tes parents..
- Oh, je suis sure qu'il seront d'accord. Dit précipitamment Lucien.

Bien après que Lucien soit reparti chez lui, je suis seule dans ma chambre avec Maëlys. Ça me rappelle étrangement le rêve que j'avais fait d'elle.
- Maëlys... tu sais avant qu'on sache qu'on était sœur, plusieurs fois j'ai rêvé de toi...
Je me demande comment elle vas réagir. J'espère pas mal.
- Ah bon toi aussi ?! Quand j'étais à l'hôpital, parfois je rêvais d'une fille au cheveux blanc qui viendrait me voir et qui deviendrait mon amie. C'est pour ça que dès que je t'ai vue arriver à l'hôpital, j'ai sue que c'était toi.

Bah dis donc j'ai l'impression qu'on a pas fini d'avoir des surprises....
Nous finissons pas nous endormir, collées serrées dans mon lit .
Enfin, Maëlys dort. Mais pas moi. J'ai trop de pensées qui se bousculent dans ma tête.
Mais , je suis heureuse, et c'est quelque chose que je n'ai pas ressenti depuis si longtemps.

Je sors discrètement sous le ciel étoilé, capuche enfilé et je saute sur mon vélo.
Je parcours plusieurs kilomètres, avant d'arriver dans la forêt, mon sanctuaire, mon refuge.
Je pose mon vélo contre un arbre.
J'arrache ma capuche et laisse le froid s'emparer de moi.
Mes  cheveux blancs, volent au vent, je sourie et tend les bras faire les étoiles.

Seulement moi, et l'univers.

Fin