My virtual love

Chapitre 15

Simon se réveille doucement. Au début, un peu perdu. Il sait qu'il habite seul, alors pourquoi entend-il des voix et des bruits de pas ? Puis, il ouvre les yeux. Ce n'est pas sa chambre, et il est couché sur quelqu'un. Cette personne bouge, faisant remuer Simon.

- Bonjour toi.

Soudain, il sait où il est. Il est chez Wilhelm, dans sa chambre, dans son lit, dans ses bras.

- Bonjour, il répond, encore endormie.

- Bien dormie ?

- Mmh. 

Pendant que les bruits de pas montent à l'étage, Wilhelm commence à tracer des petits cercles dans le dos de Simon.

- Il est quelle heure ? Fini par demander Simon.

- Dix heures.

Le bouclé se recale bien contre le blond et referme les yeux.

- Wilhelm ! Tu devrais te...

La voix s'arrête au même moment où Wilhelm se relève d'un seul coup. Simon, lui, se relève doucement et regarde la porte. La mère de Wilhelm.

- Qui s'est ? Elle demande.

Wilhelm se lève et s'approche d'elle.

- C'est Simon, maman. Je t'ai déjà parler de lui.

- Et que fait-il dans ton lit ? 

Il souffle.

- C'est un ami, maman. Je l'ai juste inviter à rester dormir.

- Et l'autorisation, dans tout ça, elle est où ?!

- Je suis majeur, maman. J'ai le droit d'inviter des gens.

- Mon toit, mes règles ! Il a intérêt à avoir disparu dans dix minutes !

- Ok.

Elle part en claquant la porte, faisant sursauter Simon. Wilhelm re-souffle et revient vers lui.

- Simon...

- Je dois partir, j'ai compris, il le coupe en se levant et en commençant à s'habiller. C'était un plaisirs de t'avoir rencontrer.

- Simon...

- J'espère qu'on se reverra.

- Simon, merde ! Ecoute moi !

Le brun sursaute et se tourne vers lui.

- Oui, tu dois partir. Mais j'ai jamais dit que je ne viendrais pas avec toi.

Simon a un temps de réaction avant de dire :

- Je comprends pas, là.

- Simon, est-ce que tu veux bien avoir un date avec moi ?

Le cœur de Simon rate un battement et un grand sourire apparait sur son visage.

- Avec plaisirs !

C'est avec beaucoup plus de joie que Simon finit de remballer le peu d'affaire qu'il a et que les deux garçons descendent. Bien sûr, comme ils ne peuvent pas être tranquille, le père de Wilhelm les attend en bas des escaliers.

- On doit parler, Wilhelm.

- Plus tard papa, je suis occupé.

Il met ses chaussures et prend une fine veste.

- Tu vas où ? Demande son père.

- ça ne te regarde pas.

Et il sort, sans rien dire d'autre.