Bienvenue à Vegas

17

***********************************************************************************************Je ne sais pas pour vous..... Mais il fait chaud au Québec ;)

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Charles

Je suis tout près de toucher ses lèvres, lorsque la porte d'ascenseur s'ouvre sur nous. Pierre lâche Audrey et ils en profitent pour reprendre leurs souffles.

-Humm, je crois que c'est ici qu'on se sépare, mon vieux. Lance Pierre sans aucune subtilité.

Evy éclate de rire et Audrey s'empourpre. Ma femme s'approche de son amie et la prend dans ses bras. Je crois comprendre qu'elle lui chuchote d'être prudente. Si elle connaissait vraiment Pierre, elle saurait que son amie ne court aucun danger. Pierre est un des plus gros lover que je connais. De l'extérieur, il semble un don Juan, mais à l'intérieur, c'est un gros nounours. Evy repasse près de moi et agrippe le collet de ma chemise.

-Allez viens Husband!

C'est un ordre que j'ai le plaisir de suivre. Elle me relâche seulement rendue au milieu du couloir. Elle se déhanche doucement et rassemble ses cheveux sur une épaule. Laissant le côté de son cou bien à la vue. Elle sait pertinemment ce qu'elle fait. L'anticipation de la rencontre de nos corps m'allume à fond. J'ai envie de courir vers elle, mais je sais que son but est que je l'observe. Elle s'arrête enfin devant sa porte. Le temps qu'elle sorte la carte magnétique de son sac, je suis déjà derrière elle. Je glisse mes mains de chaque côté de ses hanches et pose mes lèvres sur sa peau brulante. Elle ferme les yeux et laisse tomber sa tête sur mon épaule. J'allonge mon bras jusqu'à sa main et je lui vole la carte des mains. Sans m'éloigner, je déverrouille et tourne la poignée. Elle profite de l'ouverture de la porte pour s'éloigner de moi. Mon corps se languie de la sentir à nouveau. Elle lance son sac sur le sol et se retourne lentement vers moi. Je me tiens droit devant elle. Nous n'entendons que nos respirations rapides. D'une main rapide, je défais les boutons de ma chemise. Ses yeux scrutent chacun de mes gestes, à mon grand plaisir. Elle mord sa lèvre lorsque j'en arrive à descendre ma fermeture éclair de pantalon. Je sais que mon excitation est réciproque. Je ne porte maintenant que mon caleçon. Elle me sourit en lançant son regard vers ma queue bien dure. Disons qu'elle se camoufle très difficilement contre son tissu bien tendu. Evy ôte ses talons aiguilles sans me quitter des yeux. Elle s'approche de moi. Du bout des doigts, elle effleure l'élastique de mon sous-vêtement. Je l'attrape par la nuque et l'embrasse avec passion. Sans le savoir, j'attendais impatiemment ce contact. Sa langue caresse la mienne et au même moment, elle s'introduit dans mon caleçon et me prend dans sa main. J'en ai presque les genoux qui flanchent. Par chance, elle est contre moi pour me soutenir, car sans ça, je me retrouverai sur le plancher. Sa bouche quitte la mienne pour s'attarder sur ma clavicule. Je hume ses cheveux et mon cerveau est surstimulé de sensations. Je ferme les yeux et je profite de chacun de ses baisers. Sa langue a maintenant couvert chaque centimètre de mon torse. Je jouis presque, seulement à la réalisation que sa bouche est en chemin vers ma queue. Avec ses deux mains, elle baisse mon boxer et n'attend même pas qu'il touche le sol avant de m'aspirer dans sa bouche.

-Oh fuck! Je gémis sans aucune retenue.

Elle lève les yeux vers moi. Si je croyais que ses caresses étaient quelque chose, ce n'était rien comparé au regard qu'elle me lance. Je ne connais pas beaucoup de femmes à qui plaît ce type de préliminaires, mais visiblement Evy adore ça. Elle module très bien son rythme. Tellement que ma jambe en frétille. J'ai l'habitude de fermer les yeux, mais pas cette fois. Je tiens à observer chacun de ses mouvements. Sa main masse la base de mon membre lorsqu'elle m'enfonce plus creux en elle. Elle émet quelques sons de jouissance et je m'approche du gouffre dangereusement. Pour la première fois, je détourne le regard pour essayer d'étirer le moment. Cependant, lorsque je dévie mon attention, je remarque qu'elle se caresse avec sa main de libre. Je n'ai même pas le temps de l'avertir que je jouis instantanément au fond de sa gorge.

-Evy...Putain...

Le reste de mes mots restent coincés dans ma bouche. Je me contente de crier de plaisir de m'effondrer au sol. Elle s'étend à côté de moi, affichant un grand sourire.

-C'était...Wow...Evy. Je manque de mots.

-La chance de la débutante...

Je m'assois d'un bond et la regarde.

-Débutante...ne me dit pas que c'était la première fois que tu suçais un mec?

Elle hoche timidement la tête.

-Bébé, ce n'est pas le moment d'être timide. C'est de loin la meilleure fellation que j'ai eue de ma vie. Dis-je beaucoup trop enthousiaste.

Elle éclate de rire et je me joins à elle.

-D'ailleurs, je m'excuse. J'aurais aimé t'avertir avant de venir dans ta bouche...mais bordel quand j'ai vu que tu te caressais, j'ai explosé.

Le rouge lui monte aux joues. Je me penche vers elle et embrasse ses lèvres encore bien gonflées. Avec la réaction de son corps, j'en déduis qu'elle n'a pas pris son pied encore. Mes doigts titillent le bout de son sein et elle arc le dos. Avec mon autre main, je soulève l'ourlet de sa robe. Je remonte jusqu'à son entre-jambes.

-Tiens-tu à cette culotte? Dis-je avec une voix pleine de promesses.

-Du tout... Réussit-elle à articuler entre ses gémissements.

C'est exactement le genre de réponse que j'espérais. J'attrape le tissu et le déchire violemment. Elle sursaute en gloussant.

-C'est vachement sexy...

Je lance les lambeaux de tissu plus loin et retourne taquiner son sexe. Je l'effleure doucement et d'un coup sec, j'introduis deux doigts. Son cri résonne dans la pièce et c'est assez pour me redonner une érection. Elle gémit au rythme de mes mouvements en fermant les yeux.

-Regarde-moi! Je lui ordonne.

Elle s'exécute et je sens ses parois intérieures se contracter. En un mouvement, elle attrape ma main pour l'immobiliser.

-Merde, je t'ai fait mal?

-Au contraire...

-Alors pourquoi tu m'arrêtes?

-Baise-moi !!!

Je recule pour m'assurer que j'ai bien compris. Elle en profite pour se glisser sous moi et entourer ses cuisses autour de mon bassin.

-Oh! Mais comme vous voulez madame Leclerc!

On éclate de rire et j'en profite pour atteindre le préservatif qui repose dans mon pantalon sur le sol. La seconde suivante, je suis protégé et bien au chaud en elle. Je développe tranquillement une dépendance à son corps... ou à elle!

FUCK!