Chapitre 41 : Passion

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Lana

Je me sens enfin moi-même, comme si on m'avait redonné une partie de moi. Je suis enfin sortie de mon cauchemar, ou devrais-je dire de mon enfer sans Louka.

— Lana cette nuit tu as été exceptionnelle.

— Tu étais très bien aussi.

— Parfois je me dis ...

Soudain, le sourire de Louka s'efface, comme s'il avait eu une révélation.

— Je peux te poser une question Lana ?

— Oui.

— Est-ce que ... il s'est passé quelque chose avec ce ... Yuki ? Ou avec un autre homme ?

— Quoi ? Non.

— Jamais il ne t'a touché ni embrassé ?

— Jamais Louka.

Louka soupire de soulagement. Mais j'ai besoin aussi d'être soulagée.

— Et toi ?

— Moi ?

Quand je disais que Louka et moi communiquions sans parler, c'était vrai. Je vois dans ses yeux la culpabilité.

— C'était qui ? Cette Jennie ? Ou une autre ? Ou des autres ?

— Hé du calme Lana. Ce n'était pas Jennie. C'était, une ancienne, personne, avec qui, j'avoue avoir déjà eu des relations. Mais il ne s'est rien passé. En essayant de faire quoi que ce soit, je l'ai appelé par ton prénom.

Je ne sais pas si je dois me sentir soulager ou juste péter un câble.

— Merci de m'avoir dit la vérité.

— Je t'en prie Lana. J'entends à ton ton que tu es fâchée mais je t'en prie, c'est du passé et il ne s'est rien passé.

Ouais comme avec cette catin de Jennie.

— À chaque fois que nous avons un soucis tu te noies dans l'alcool. Et tu as embrassé une autre personne que moi. Après c'est toi qui me fais des crises de jalousie. Tu trouves ça juste ?

— Hé Lana. Je t'aime. Je n'aime que toi. Et nous les hommes nous sommes plus cons. On fait des choses puis on les regrette. J'avoue que je me suis dit que jamais t'oublier avec une autre mais j'ai lamentablement échoué comme t'as pu le voir. C'est ta bouche que je voulais embrasser et ta peau que je voulais caresser.

— Mouais.

— Je t'aime. Tu me crois ?

J'acquiesce. De toute façon, nous avons décidé de faire table rase pour pouvoir avancer. Je n'ai pas donc d'autres alternatives. Mais ça me fiche en rogne. Malheureusement, il est clair que si je veux vraiment avec lui, je dois accepter son passé.

— Je te crois.

— Tu m'aimes toujours ?

— Et qu'est-ce que je fiche ici selon toi ?

— Réponds-moi !

— Oui idiot. Je t'aime.

Mais je le hais aussi. Parfois.

*

À la sortie des cours, Louka et moi sortons, main dans la main. Je suis tellement contente d'avoir retrouvé cette sensation qui me fait tant de bien.
Soudain, j'aperçois Yuki.

— Ah salut Lala !

Visiblement, il ne s'attendait pas à me voir avec Louka.
En parlant de lui, il ne dit rien, mais sa main se fait plus pressante sur la mienne.

I hate you I love you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant