Partie 5 - Fin /!\

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/!\ Scène à caractère sexuel /!\


Je viens m'asseoir auprès de Rhéa, je claque des doigts pour faire apparaître une carte, je souris en la voyant : Roi de Coeur. Cette enflure de Faucheuse a tout calculé, c'est pas possible.

Ainsi donc, la prochaine étape pour vaincre mon frère, c'est d'ouvrir mon coeur à "ma" Reine de Coeur. Je regarde Rhéa puis je me penche vers son visage pour déposer mes lèvres sur les siennes.

— Comme dans les Disney, murmure-t-elle en ouvrant les yeux.

— T'es bête, rié-je en me redressant.

Elle vient caler ses jambes de chaque côté de mes hanches, passe ses bras autour de ma taille puis pose sa tête contre mon dos. La chaleur qu'elle émet m'apaise instantanément. Je ferme les yeux en venant saisir ses mains. J'en ramène une au niveau de mon cœur, elle tressaute en relevant la tête.

— Ton cœur... chuchote-t-elle.

— Il bat. Comme un vivant.

Je suis aussi étonné qu'elle. Je ne pensais pas que ça puisse arriver, ce n'est pas dans la logique des choses. Mort signifie que tous les organes cessent de fonctionner, or là, ce n'est pas le cas.

Elle se rend également compte que ma blessure a disparu mais ne pose aucune question, elle change de position et vient s'asseoir à côté de moi.

— Il serait peut-être temps de manger, ça va refroidir, dit-elle en pointant du doigt le plateau.

— Tu n'as pas tort ! Mais on va descendre manger dans la cuisine, je n'ai plus de raison de dîner ici.

On se lève au même moment puis on part tous les deux prendre notre repas sur le bar de la cuisine.

— Au fait, dit-elle avant de se servir son assiette, tu as fait tombé ça.

Elle me tend la carte du roi de Coeur, j'esquisse un sourire avant de la récupérer. Celle-ci se désintègre une fois en main. Rhéa tressaute en voyant cela :

— C'est normal, rassure-toi, fis-je

Une fois servie, elle commence à me demander ce que je compte faire maintenant.

— Me repencher sur les meurtres, chose que j'ai négligé depuis quelques jours, annoncé-je.

— Tu sais qui est derrière tout ça, cela devrait simplifier l'affaire, non ?

— Nope, cette enflure utilise des personnes pour arriver à ses fins, je dois trouver ce réseau, les abattre et m'occuper de lui à la fin.

— Il en manipulera d'autres.

— Je dois tout faire pour que ça n'arrive pas. J'vais déjà me pencher sur le cas de Teru. Ce bâtard a changé de camp en simulant sa mort.

— Je ne comprends pas comment on peut trahir un ami, questionne-t-elle.

— Car ce n'en était pas un. Tout simplement.

On termine notre repas tranquillement puis pendant que je fais la vaisselle, Rhéa prépare le canapé.

— Tu peux dormir dans le lit... Avec moi, si tu le souhaite, hésité-je.

— Ça ne te dérangera pas ? Je ne veux pas empiéter sur ton espace personnel.

— Si je te le propose...

Elle acquiesce puis une fois que j'ai terminé, on monte ensemble dans ma chambre. Je sens mon corps trembler, cette situation m'est inconnue. Malgré tout, je masque mon état d'esprit. 

 — De quel côté veux-tu dormir ? demande-t-elle

— Côté droit, dis-je en m'avançant.

Elle hoche la tête puis m'informe qu'elle part prendre une douche avant, mon cœur rate un battement mais je me ressaisis rapidement. Je m'installe dans le lit pendant qu'elle s'enferme dans la salle de bains. Mon esprit se met à réfléchir à tous les scénarios possibles et inimaginables concernant la situation. Un lit, c'est fait pour dormir. C'est tout. N'est-ce pas ? De toute façon, y' a rien de plus, chacun dort de son côté. Quelques minutes après, elle me rejoint dans le lit, j'essaie de masquer le plus possible ma gêne.

— Bonne nuit ! dit-elle en prenant sa position pour dormir.

— Bonne nuit !

Je tape dans mes mains afin que la lumière s'éteigne puis je m'installe à mon tour tout en essayant de ne pas trop penser à autre chose.

— T'es capable d'éteindre la lumière comme ça ? s'étonne-t-elle.

— Je suis capable de faire pas mal de choses.

Pitié Rhéa, dort.

Je finis par ne plus l'entendre, signe qu'elle s'est endormie. Je me tourne doucement vers elle, la lueur de la lune me permet de la voir. Elle semble dormir sereinement, sa respiration est au ralenti, ses paupières ne bougent plus, elle dort, effectivement.

Je ne peux m'empêcher d'amener ma main caresser son visage, elle réagit à mon contact sans ouvrir les yeux. Cette fois-ci, ce sont mes lèvres qui viennent se poser sur les siennes. Elle approfondit notre échange en venant chercher ma langue, mon coeur commence à battre fortement et rapidement. Ses mains viennent se poser contre mon torse puis l'une d'elle monte vers mon cou. La mienne glisse le long de sa taille, nos respirations s'accélèrent, notre baiser devient plus passionné, plus intense. Tout comme nos mains qui découvrent le corps de l'autre. Des frissons me parcourent le corps entier jusqu'à ce qu'une de ses mains vienne caresser mon sexe déjà durcit. Les mouvements qu'elle entreprend commencent à me faire perdre la tête, je décide donc de diriger ma main vers son intimité à mon tour. Elle tressaute légèrement, je peux sentir son souffle sur mon visage, son regard vient se poser dans le mien.

A ce moment-là, je devrais tout stopper, tout arrêter mais l'envie de me sentir en elle est plus forte. Je la veux, et dans son regard, elle le souhaite aussi.

Je lui ôte les vêtements qui recouvrent son corps et je peux enfin l'admirer. Je viens me mettre au-dessus d'elle pour commencer à l'embrasser d'abord dans le cou puis je descends jusqu'à ses seins galbés, ma langue vient jouer avec l'un de ses tétons, je lui arrache un cri de plaisir. Après cela, je descends encore plus bas, jusqu'à son intimité. Dès que ma langue effleure son bouton de rose, Rhéa est parcouru d'un frisson. Ma douce torture prend fin quand elle se cambre en jouissant.

Elle se redresse et m'aide à ôter le reste de mes vêtements, on s'embrasse de nouveau puis une fois qu'elle m'a aidé à enfiler la protection, elle s'allonge. Je pose mes mains de chaque côté de son visage :

— Tu es sûre Rhéa, chuchoté-je pour m'assurer qu'elle ne le regrettera pas.

— Vraiment sûre, répond-t-elle.

Je l'embrasse tout en commençant à pénétrer doucement en elle jusqu'à atteindre la garde. A ce moment, son corps se cambre de nouveau, elle vient placer ses mains sur mes fesses et accompagne mes coups de reins. Malgré l'excitation qui s'est emparé de moi, j'essaie de me contrôler, car je ne veux pas lui faire de mal. Mes mouvements de bassin se font de plus en plus rapide et s'accompagnent de plusieurs à-coups qui lui arrachent un cri de plaisir. Je sens que je n'arriverai pas à tenir plus longtemps, je viens m'emparer de ses lèvres tout en accélérant.

— Noah, souffle-t-elle en me caressant le visage, je ne vais pas tenir plus longtemps.

Moi non plus. Un courant électrique parcourt nos corps et on finit par atteindre l'orgasme.

Kingdom of CardsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant