À Travers Toi {LinkxKai}

chapitre 5: LA VÉRITÉ

Le clair de lune illuminait la vallée qui se trouvait en contre bas. C'était un paysage qui paraissait si paisible. Kai huma l'air, au son des criquets. Il y avait une odeur de tilleul qui flottait dans ce qui rendait ce moment enivrant. Link la fixa.

- Alors devant ce spectacle tu détestes toujours autant ce royaume ? Demanda t- il absorbé par l'attente de réponse de la
Jeune fille.

-C'est beau en effet, mais ça ne montre pas le vrai cœur des gens lâcha- t-elle en un souffle. Je ne vous fais pas confiance et vous me détestez.

- D'ailleurs comme nous sommes seul, je voulais te poser une question. Depuis notre rencontre tu ne cesse de répéter que je t'ai volé une chose. Quel est- ce ?

Elle tourna le dos à Link. Elle avait le visage fermé,les dents serrées, la lèvre pinçait et les larmes aux yeux.

-"Il y a trois ans je vivais une vie parfaite. Mon père et moi vivions au sein du clan Yiga sans trop nous en mêler, nous étions une branche éloignée du clans. J'avais reçu le même entraînement que les autres mais les missions étaient tout autres, moins importantes. Mon père quant à lui était quand même haut placé. C'était un homme bon et juste, qui ne partageait pas toutes les idées du clans mais il avait des principes. Ses missions pouvaient durer des semaines. Il ne me racontait jamais ses missions mais je savais que depuis quelque temps, il s'aventurer de plus en plus loin dans votre royaume à la con.
Puis un jour il n'est pas revenu. J'avais perdu ma famille et ma raison de vivre. L'enquête avait été mené. Il s'était avéré que la personne qui avait mis fin à ses jours, n'était autre que toi. Elle plongea son regard sombre rempli d'amertume et de tristesse dans celui du chevalier.

Link resta bouche bée. Il avait en effet mis fin aux jours d'une dizaines de Yigas. Il ressentie ce sentiment de culpabilité qui lui était si familier. Il ne su quoi répondre. Puis il sortit de son dos l'arme qu'il avait confisqué à Kai quelques jours plus tôt.

- Dis-moi ... dit-il la voix tremblante.

- Dis moi ton père ne se nommait il pas Igarashi Takeo ?

Hakai se retourna, surprise que Link connaisse le nom de sa victime.

- Je dois admettre que lorsque mes yeux se sont posés sur ton sabre, j'en ai eu la puce à l'oreille. Cette garde si particulière en forme dragon ne m'était pas inconnu.

- Je connaissais ton père, dit-il le regard remplit de regrets. Igarashi était mon informateur au sein de votre gang. C'était une taupe au service de la couronne.

Cette révélation eu l'effet d'une bombe. Kai s'effondra les yeux vide, comme si elle s'était mise en pause.

- Tu mens.... Lâcha t- elle dans un souffle de stupeur. Mon père n'aurait jamais trahi le clan. Link posa ses yeux azur sur l'horizon.

- Ton père ne partageait plus les idées Yigas, il pensait que lutter contre eux dans l'ombre, pourrait te protéger. Pour autant il n'aimait pas la famille royale et les Sheikas. Il voulait tout faire pour aider à faire disparaitre Ganon.
Pour cette raison, il était mon informateur. Seulement ce n'était pas sans risques. Au bout d'un moment le gang donnait des instructions de plus en plus étranges . Puis un jour, son corps a été retrouvé mutilé près du Plateau du Prélude.

- Il a fait ça pour moi.... Le tonnerre  retentit au dessus de leurs têtes. La pénombre cachait les larmes de la jeune femme. Elle renifla malgré tout. Toute énergies l'avait quitté.

- Link, dit - elle faiblement. Pourrais tu me ramener à l'auberge ? Sa respiration se faisait plus rapide et ses jambes tremblaient tellement qu'elle n'arrivait plus à bouger. Elle haletait, elle cherchait de l'air, l'angoisse l'avait envahi. Elle faisait une crise de panique.

En comprenant la situation, il passa un bras derrière les genoux de Kai et un bras dans le dos. Il la souleva et ils quittèrent leur point d'observation sur la vallée. Elle tremblait de tout sont corps et était parcourus de frisson.
Link ne pronça aucun mot, pensant qu'il en avait assez fait pour aujourd'hui.

Link ne pu s'empêcher de se remémorer les quelques rencontres avec Igarashi. En effet c'était un homme d'une quarantaine d'années qui c'était toujours comporté de manière protectrice envers Link au point  qu'il grondait le jeune héros de ne pas se reposer suffisamment. Le yiga avait toujours fait preuve d'une profonde gentillesse et il ne cessait de parler de sa fille qui était pour lui un vrai bijou. Link avait finit pas s'attacher à cet homme et la découverte de sont corps sans vie l'avait profondément attristé. Au point que cette semaine-là, Link avait fait éclater sa colère et avait attaqué le repert Yiga pour récupérer le masque du tonnerre. Ça rage avait été tellement forte qu'il n'avait aucunement hésité à supprimer ses adversaires.

Link serra les dents en se remémorant cet époque. Il posa les yeux sur la jeune femme dans ses bras, elle semblait s'être calmé. Elle détournait le regard, géné par la situation. 

Arrivé à l'auberge tout était vide, enfin semblant d'être vide le héro et sa prisonnieres arrivaient à persevoir la présence de plusieurs guerriers Sheikas.
Link fit semblant de rien et monta déposer Kai dans la chambre. Il la posa sur le lit mais voyant qu'elle était toujours agitée il fredonna un vieux chant hylien "Le chant des tempêtes". Il s'assit contre le mur et commença calmement à écrire dans son carnet.

Kai affaibli ses sanglots pour écouter la mélodie. Le fredonement du prodige était presque enfantin, ce qui lui rappela qu'il ne devait pas être plus âgé qu'elle.
Elle le contempla. Ils étaient tout deux des enfants du conflit, luttant pour des choses qui les dépassaient.  Sachant pertinemment qu'un jour ils perdraient la vie pour accomplir leurs devoirs sans pour autant partager les idées qu'ils défendaient.

La nuit toujours au-dessus de leurs têtes, elle ferma les yeux et se cala contre un coussin. Elle se demandait pourquoi son père avait choisi cette voie et pourquoi il ne lui avait rien dit. Il aurait dû savoir qu'elle l'aurait suivi dans toutes ses décision. Pourquoi avait-il agit seul dans l'ombre ?
Sous se sombre ciel orageux, la jeune femme laissa perler une larme sur sa joue. Une seule larme qui à elle seul exprimait le plus dévastateur des chagrins.