L'arrivée

6 1 0
                                    

Il ya tellement de choses qui ont changés depuis que j'ai quitter mon village.

Seulement au niveau des bâtiments, les habitants sont les mêmes.

Ils sont restés semblable à mes souvenirs.

Ce sont d'ailleurs les souvenirs qui m'ont fais revenir, dix ans après avoir quittés Plécy.

Mes parents sont partis il ya des années au Portugal, ils ont vécu une fin de vie paisible et simple.

Exactement à l'image de qui ils étaient.

Mon ami d'enfance a fini par racheter la maison de ces parents.

Un plein pieds avec des combles aménagés.

Lui aussi vis une existence sereine et simple.

Ce ne sont pas eux qui m'ont fais revenir ici.

J'ai quelque-chose à terminé avec cet endroit.

Depuis bien trop d'année je suis habité par une sensation d'inachevé.

Ce village doit brûler.

Tout ces habitants avec.

Je dois paraître fou de dire ça.

Voir dérangé.

Je le suis sans l'ombre d'un doute.

La seule ombre, celle ci pesante et dévorante, sont tout les traumatismes et les pleurs que ce lieu me font vivre depuis ma naissance.

Mes parents ont beau tentés de comprendre, ils ne sont pas arrivés.

Dans un sens, ils ont réussis car ils sont partis une fois que j'ai pu acquérir mon petit studio.

Je me souviens du sourire de ma mère lors de la pendaison de crémaillère.

Pour la première fois, je l'ai vue fière de moi.

Mon père était heureux mais le montrait moins, il n'as jamais eu besoin d'être expressif pour montrer ces émotions.

Je dois tenir de lui.

Ce côté impassible que je tient à l'heure actuelle, mon fiancé tentant de déceler ce que je pense.

Il n'y arriveras pas malgré qu'il me comprend plus que quiquonque.

Devant l'église du village, il tente maladroitement de me tenir la main.

Ce geste ne me paraît pas approprié.

Cette simple démonstration d'affection me donne envie de le frapper.

Ici, le pire de moi jaillit.

Être victime de la pire facette de moi est injuste surtout lorsque celle ci se manifeste seulement à cet endroit.

Il a remarqué que j'ai rejeté sa main.

Nos regards s'affrontent même si il n'est pas dans un désir de confrontation.

Dans ces yeux, je vois mon visage et toute la haine et la tristesse que je ne peut contenir.

La mort m'attend sans doute à la fin de ce retour au bercail.

-On peut encore faire marche arrière mon amour.

-Jamais. Cet enculé dois mourir.

Son regard est à la fois compréhensif et effrayé.

-Tu es sûr de pouvoir le tuer ?

-Non mais je dois essayer.

Une vieille femme qui promène son chien nous observe.

Elle avais pris à l'époque, un plaisir presque pervers à torturé ma mère à cause de ma sexualité.

Cette garce à bien devinée que Jeremy est l'homme que j'aime.

Les regards ne trompent pas. Le sien montre qu'elle aimerais que je sois cloué à une croix et transpercé plutôt que le prophète qu'elle idolâtre.

Prophète qu'elle ne comprend pas.

Pour la faire chier, je pose ma main sur la joue de l'homme que j'aime et lui dépose un baiser sur ces lèvres.

J'aurais pu lui rouler une pelle, cela aurais été plus drôle mais je ne suis pas à provoqué plus qu'une situation le mérite.

-Tu aurais mieux fais de mourir ! Quand je pense que j'ai aider ta mère à te mettre au monde. Si j'avais su qu'elle aurais engrangé un dégénéré, je l'aurais laisser crevée...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le triste ramassis de chair qui lui sert de corps ce mit à flotter.

-Mickaël !

-Maman me remercierais.

Son corps finit par se fracasser contre le mur d'une maison.

Elle n'as pas eu le temps d'émettre un seul cris.

La traînée de sang et de chair qui se forme sur la bâtisse me remplissent d'un sentiment de satisfaction.

-Tu aurais pu te retenir de faire ça.

-Non.

Je saisit sa main et nous commençons a emprunter la ruelle qui mène au city stade.

Il regarde le reste du corps explosé de Madame Grandjean.

L'odeur de la chair lui fait lâcher ma main et le son de son vomi sur le goudron de la rue me laisse indifférent.

Je continue à marcher.

-Tu peux au moins m'attendre.

-Le vomi est encore trop bon pour elle.

Un silence ce crée tandis que le soleil vient illuminée la ruelle.

-Je ne suis pas prêt à ça.

-Tu peux encore m'attendre dans la voiture.

Je me retourne et lui jette les clés.

Elles atterrissent sur le sol.

-Vas te faire foutre, dit il tout en regardant les clés de la 208 à ces pieds.

-Surveille ton langage, jeune homme.

-C'est toi le jeune homme.

-Tu n'as que cinq ans de plus que moi, dis-je en avançant vers lui. Allez, roulez jeunesse !

-Il ne manque plus que tu dises "Djeuns" pour annuler le mariage.

-Tu n'auras sans doute pas besoin de ça.

Je ramasse les clés de la voiture et lui tend.

-Vraiment, tu n'as pas besoin de venir. Il ne te feras rien à toi mais si tu interviens, il pourrais te massacrer.

-Je n'ai pas peur.

-Je le sais.

Les rayons du soleil font ressortir ces beaux yeux verts.

Comment un homme aussi beau et gentil à pu tomber amoureux de moi ?

-Je te hais.

-Tu ne le penses pas, petit con dit il tout en souriant.

Sa main saisit de nouveau la mienne afin de m'accompagner jusqu'à la forêt.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 09, 2023 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Le villageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant