Chapitre 24

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- tu m'en voudrais pas j'espère de m'absenter ce week-end? Lançai-je en prenant mon frère dans mes bras.

Il souffla lentement avant de me dire: je sais que tu ne seras pas seule et je sais que tu as besoin de ce week-end pour te ressourcer et te retrouver qui sait avec ton mari. Il se détacha de moi et m'offre un large sourire. Je pris ça pour un consentement et me sentais à présent beaucoup plus légère, à ma mère je lui avais simplement dit que j'avais besoin de ces deux jours pour être seule, me retrouver et me réconcilier avec moi même.
Ce n'était pas du tout faux, j'en avais besoin.

J'ai pu faire ma valise juste après avoir quitté l'hôpital avec mon frère qui voulais rentrer prendre une douche se changer, avant d'y retourner. Fallou ne tarda pas à m'envoyer un message pour me dire qu'il était devant chez moi. Je m'apprêtais à sortir avec ma petite valise lorsque mon frère s'en empara et me lance un "allons-y!". Arrivés devant la voiture de Fallou, il mit ma valise sur le siège arrière et se tourne vers lui.

-As Salam Aleikum! Est-ce que je peux te parler pour un instant? Dit-il sèchement.

-Wa Aleikum Salam... Biensur!

Il sortit de la voiture et les deux hommes s'éloignèrent de moi de quelques mètres. Leur discussion dura un bon bout de temps avant que je les vois se serrer la main et se diriger vers moi. Mon frère me pose un bisous sur le front avant de retourner à la maison. Fallou l'air tres sérieux, m'ouvrit la porte sans prononcer un mot. Je m'installais silencieux et mis ma ceinture perplexe vue leur comportement. Il pris place à son tour et démarra la voiture tout en restant silencieux. Je ne savais comment me comporter devant cette situation qui devenait de plus en plus gênante. Je me rappelais alors de tous ces moments de silence que nous avions partagé dans le passé et qui était si agréable. Celui-ci n'en fera certainement pas parti. Je saisi mon téléphone et rentrai dans mes messages et vu un message de Souadou qui me décrocha immédiatement un sourire. C'était écrit: «ma chérie! Nam nala deh... fais moi signe quand tu peux. Bisous».
Je lui répondais: «Malaraw puce... je suis en route ni pour un week-end ak Fallou... je te ferai signe à mon retour Insha'Allah.». Sa réponse fut instantanée: «Wa diank ehhh.... Bo gneuwei il faut que tu me racontes tout dans les moudre détails Insha'Allah... retrouvailles 🔥😌 day doywar». Elle le don de toujours m'arracher un sourire. «Cas bi deh doko top ... ciao. Bisous.» répondis-je tout sourire.

- Tu me sembles bien souriante là! Mr a alors enfin remarqué ma présence.

- Yaram Mangi sant Yallah! Dis-je simplement pour le faire payer un peu de m'avoir ignorer.

- Alhamdoullilah! Dit-il simplement pour ne pas plus pousser le bouchon certainement.

Nous arrivions 2h plus tard devant une petite villa complètement hors de la grande ville et au bord de la mère, un lieu paradisiaque. Les portails du garage s'ouvrît dès notre arrivée, dévoilant devant nous une large piscine. La baie vitrée tout au long de la piscine nous offrait un coup d'œil sur un salon très moderne et une cuisine américaine. L'architecture était juste somptueuse. Un monsieur très aimable, nous accueilli en donnant des clés à mon mari. Cela sonnait tellement bizarre de m'entendre encore dire mon mari et il l'était, Encore! Je poursuivais mon exploration des lieux fascinée par la beauté des lieux. Je ne dirigeais vers le petit jardin juste à côté du portail. Un banc était installé là, j'y pris place aussitôt et fermai les yeux afin d'inspirer intensément l'odeur de la terre me manger aux plantes et aux fleurs. Je me sentais à ce moment même apaisée d'être loin de tout et de tout le monde. Le parfum Dior Sauvage, me sorti de ce petit rêve me rappelant que je n'étais pas seule, qu'il était là. Mon mari. J'ouvrai les yeux lentement et fus surprise de le voir me scruter de haut en bas le regard remplis de tristesse, de compassion, de désir ? D'amour ? Je n'en étais plus sûr.

- tu veux qu'on se fasse livrer ou qu'on aille dîner dehors? Demandait-il certainement pour me sortir de mes pensées.

-je préfère sortir stp! Dis-je en me levant.

Il me fit le tour de la villa et je constatais avec beaucoup d'incertitudes qu'il y avait qu'une seule chambre. Je lui proposais qu'il prenne en premier sa douche avant que je puisse en faire de même. La situation était quand même un peu gênante. Je ne savais ni comment me comporter ni quoi dire. Je ne voulais pas aussi envenimer la situation. Nous nous apprêtions avant de quitter la maison incapable de soutenir le regard de l'autre. Arrivés devant la voiture, il restait debout devant moi un moment avant de me demander s'il pouvais me prendre dans ses bras. Je hochais la tête pour signifier un oui. Il s'approchait de manière hésitante, je me blottis aussitôt dans ses bras comme si ma vie en dépendait. Ses étreintes m'avaient tellement manqué, son odeur, la chaleur de son corps et même les battements accélérés de son petit cœur.

- mon amour! Murmure t-il.

Je levais la tête vers lui pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. Il s'empare aussitôt de mes lèvres, je le laissais faire au début surprise par ce baiser. Je finis par répondre à ce baiser tendre, doux et rempli de sentiments que je ne pouvais expliquer. Il serra ma taille plus fort contre lui avant de mettre fin à ce baiser qui commençait à être dangereux.

- tu m'avais manqué. Laissai-je échapper sans faire exprès.

-moi aussi mon cœur! Dit-il en me faisant successivement un bisous sur le front, le nez et la bouche avant de rajouter: «on va manger ?».

Il se détacha de moi et m'ouvrit la porte de la voiture. J'étais comme sonnée après ce qui venait de se passer. La soirée promettait d'être pleine de surprise....

Lemarqueur

Lueur obscurcieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant