Chapitre 7

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J'ouvre difficilement les yeux, un bras encercle ma taille, et je n'ai absolument pas la force de bouger. La lumière est estompé par les rideaux, je frotte mes yeux pour la quarantième fois, au moins. Je sens bouger à côté de moi, le bras me libère et j'attrape mon téléphone, je me rallonge et le rallume, je n'ai pas le temps de répondre à un message qu'il se met à vibrer, je réponds à l'appel entrant, la tête encore endormie, et le corps tout engourdi.

Sarah- T'es sérieuse, t'es pas rentrée. T'abuses franchement, j'avais pas les clés, j'ai dû faire tout Paris à 3h pour les chercher chez tout reuf.

Je n'ai pas fait attention à baisser le son, donc sa voix m'a explosé le tympan, je recule le téléphone de mon oreille, et ma meilleure amie continue sur sa lancée.

Sarah- T'aurais pu prévenir au moins, où me laisser les clés je sais pas. Je me suis inquiétée, et puis ton frère il a pas arrêté de poser des questions, je savais pas quoi lui dire moi.

Léna- Désolé, j'avais plus de batterie, je viens de me réveiller là.

Mathieu- Tu fais chier Léna.

Il râle et bougonne je ne sais trop quoi en enfonçant sa tête dans son oreiller.

Sarah- J'en étais sûr, putain, je savais. Vous commencez à me saouler les deux, tout le temps je trouve des mythos pour couvrir vos conneries.

Léna- Désolée, t'es la meilleure. On en parle tout à l'heure.

Je raccroche, et tourne ma tête vers le blond, il m'attrape par la taille et vient me coller à lui, je pose ma tête sur son torse, il garde son bras autour de moi.

Mathieu- Comment ça vous en parlez ?

Léna- Je lui raconte vite fait.

Je le regarde, et je vois son petit sourire en coin, je souffle comprenant qu'il ne lâchera pas.

Mathieu- Vite fait ?

Léna- On se raconte tout, même un vieux date qui mène à rien.

Mathieu- Vous êtes bizarre les meufs.

Léna- Tu parles de tes plan culs à tes potes, on peut faire pareil.

Mathieu- C'est pas la même wesh.

Léna- Tu vas pas envoyer ton pote vers une meuf pas bonne. Alors nous on envoie pas nos copines sur un clochard.

Mathieu- Genre là tu vas parler des bails qu'on a fait à ta copine ?

Léna- Tu me saoule Pruski.

Son sourire est plus prononcé, je sais que ça lui fait plaisir que je parle pas de ce qu'on fait, comme si je devais rester sentimentale ce qui m'énerve, tandis que lui fait une tête d'enfant qui vient de gagner quelque chose. Je mets ma main sur sa joue et enfonce sa tête dans son oreiller, il commence ensuite à me chatouiller, je ris le suppliant d'arrêter. Il s'arrête, il est appuyé sur ses avants bras au-dessus de moi, il commence à déposer des bisous dans mon cou, je passe ma main dans ses cheveux, me frottant un peu plus contre lui. Il commence à descendre un peu plus, quand une sonnerie l'arrête dans son élan, mon téléphone sonne, je le prends en main et voit le nom d'Elyo sur l'écran.

Léna- C'est Elyo.

Mathieu- Bah réponds, on sait jamais.

Il se décale et s'allonge sur le dos en râlant, il est trop mignon quand il est frustré, on dirait un bébé.

Elyo- Wesh mini, bien ?

Léna- Tranquille et toi ?

Elyo- Ouais. Tu peux me passer polak ?

you deserve more than meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant