Confuse.

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Aujourd'hui Tyler ne m'a pas beaucoup parlé, je crois qu'il essaie de s'éloigner de moi, malgré qu'il dise le contraire.

J'appelle Adèle et lui demande si je peux passer, évidemment elle me dit oui.

J'arrive devant chez et sans attendre sa mère vient directement m'ouvrir et me fait signe de monter à l'étage. J'arrive dans sa chambre, aujourd'hui elle ne lit pas, elle se contente de regarder la rue à travers sa fenêtre. Je m'assois sur le fauteuil près de son bureau.

- Adèle, j'ai peur qu'il m'oublie en essayant de s'éloigner de moi.

- Ce n'est pas le cas, il ne s'éloigne pas.

- Je suis si facile à oublier tu sais...

- Arrête de dire des conneries Emma...

- Je ne suis pas assez spéciale peut être...

- Emma...

- Tu sais Adèle, sans lui je me demande ce que je deviendrais, je pense que je serais juste une adolescente pommé, ce que je suis déjà mais en pire... Je sais que tu me trouves ridicule, je le vois dans tes yeux.

En vérité ce n'est pas ça que je voyais dans ses yeux, mais de la tristesse. Comme si ce que je lui racontais la blessait. Mais elle reprit la parole :

- Je sais... Mais il te fait tellement de mal, il te torture, involontairement il te détruit intérieurement.

- Je sais Adèle...

- Tu es sa meilleure amie Emma.

Elle me coupe la parole, sans que je puisse finir ce que j'avais à lui dire.

- Emma! ça me rend malade, ça me rend malade parce que tu ne te rends pas compte que certaines t'aiment bien plus que tu ne le penses.

- Ah oui!? Cite moi au moins une personne!

- Moi! Je me demande comment tu as pu y échapper, tu ne vois rien, c'est tellement visible qu'une fois quelqu'un m'a demander si je comptais te demander qu'on se mette ensemble, je ne conaissais même pas cette personne!!! Vas t'en, s'il te plaît.

Je suis bouche bée, j'ai tellement de choses à dire, mais rien ne sort. Mon coeur bat la chamade, mes mains tremblent et je n'arrive pas à réfléchir correctement.

Adèle est en pleure, je ne sais plus quoi faire. Je tente de la prendre dans mes bras, mais elle me repousse et me fait signe de partir. Après quelques secondes d'hésitation, je m'en vais, les yeux débordant de larmes.

Il faut que je m'explique en vers Adèle, alors arriver chez moi je lui envoie un message parce qu'avec ma lâcheté accompagnée de ma faiblesse, impossible de lui dire en face.

"Je ne sais plus du tout où j'en suis, tout me perd. Jusqu'à maintenant, tu étais mon seul repère et je t'ai perdu. En me révélant tes sentiments, tu as fait remonter les miens. Je suis désolé. Sache que je t'aime beaucoup. Bisous."


Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant