"Aussi grand que l'Espace" OS Malec

Aussi grand que l'Espace

NDA : Cet OS est spécial, il est destiné à une amie qui nous est chère à toutes les deux, pour te remonter le moral et que tu saches que même si nous sommes éloignées par les kilomètres le cœur y est.  

Alors sur une idée de notre @The_Lonely_Blue qui m’a proposé d'y participer et d’y mettre ma patte, voici ce que nous avons écrit pour toi @Newmoon301208. 

Merci à toi ma complice pour m’avoir permis de travailler avec toi, c’est toujours un réel plaisir. 

 

Quel idiot, mais quel idiot il faisait donc. Magnus tournait en rond dans le salon depuis dix minutes au moins, les nerfs à vif, l’esprit tourbillonnant de pensées contradictoires et floues qui se bousculaient les unes aux autres. Il avait l’impression d’être dans le brouillard et même ses oreilles bourdonnaient face au flux d’éléments qui assaillissait ses sens. Mais qu’avait-il fait… ? Il ne pouvait pas être idiot à ce point quand même, si ?  

  Soupirant lourdement, l’Indonésien se laissa lamentablement tomber dans le canapé en cuir bordeaux de son living room. Tout allait si bien, la veille encore, comment en étaient-ils arrivés là, tous les deux ? Fermant les yeux, le sorcier laissa ses pensées le ramener aux derniers événements survenus dans son existence et qui étaient en train de faire dangereusement basculer sa vie vers un chemin qu’il n’avait pas envie de prendre. La veille, Alec et lui avaient fêté leur neuvième anniversaire de mariage sur la plage où ils s’étaient mariés en compagnie de leur famille. Tout avait été parfait. C’était le noiraud qui avait tout organisé pour faire la surprise à son homme, Magnus adorant cet endroit, et le sorcier s’était laissé prendre au bonheur et à l'insouciance du moment, profitant de la soirée comme s’il s’agissait de la dernière. Avec du recul, l’immortel se disait que c’était peut-être, effectivement, la dernière de ses soirées avec son homme, et les larmes inondèrent ses yeux félins dorés qu’il chassa d’un geste tremblant.  

  Ce n’était pas la soirée en elle-même qui lui déchirait le cœur ainsi, mais bien ce qu’il s’était passé après, une fois qu’ils avaient décidé de rentrer à New York pour une dernière balade à Central Park au clair de lune. Les deux hommes s’étaient retrouvés main dans la main à bavarder de tout et de rien, à faire des projets, à parler d’eux, à se remémorer des souvenirs de leurs premiers rendez-vous, des bêtises d’amoureux qu’ils avaient fait dans les premiers temps de leur relation et qui aujourd’hui les faisait doucement rire avec tendresse. Ils étaient deux, ils étaient heureux, tout allait bien, jusqu’à ce que le regard de Magnus ne se pose sur une silhouette au loin, lui faisant plisser les yeux. Alec lui avait demandé si tout allait bien mais avant qu’il ne puisse répondre, son esprit avait enfin identifié l’inconnu qui, lui aussi, avait reconnu le sorcier et s’était approché de lui. Magnus se souvenait encore, avec douleur, de l’échange qui avait suivi. 

  La silhouette s’était rapprochée du couple à grandes enjambées. Le jeune homme avait un sourire charmeur voir même séducteur qui l’espace d’une seconde fit chavirer le cœur du sorcier. Malheureusement pour ce dernier, Alec avait vu et n’avait pas apprécié du tout cette seconde, lâchant la main de son mari d’un geste dur et agressif sentant une pointe de jalousie monter en lui. En effet, Alec a bel et bien vu la première réaction de Magnus mais pas la suivante qui fut beaucoup moins enjouée même s'il essayait de le cacher à son vis-à-vis. La jalousie de notre shadowhunter atteint son pic ultime, se transformant en début de colère, suite au coup de poignard que Magnus lui mit avec l’aide de sa tournure de phrase. 

  Le jeune homme qui se planta devant eux était magnifique et incroyablement beau. Sa peau était bronzée, ses yeux noirs brillaient de mille feux tout le temps qu’il regardait Magnus et ses cheveux noirs ébouriffés finissait son style de Dom Juan. Le shadowhunter comprenait que son sorcier ait craqué pour lui à un moment donné. Mais par la force des choses, Alec voyait d’un très mauvais œil cet homme qui se permis de faire une accolade à son mari qui dura un peu trop longtemps à son goût et qui le fit bouillir intérieurement voyant que l’inconnu en profitait grandement et apprécier vu le sourire et le regard que capta Alec qui le regardait sévèrement de son regard le plus noir possible.