Mariana
Une paire de gants, si un jour, je décide de partir faire du ski, non, je ne sais même pas skier. Alors peut-être que j'aurais besoin de cette culotte Pepa Pig où j'ai fait mes meilleurs pipis quand j'étais petite ? Non, trop la honte si l'une de mes colocataires tombe dessus.
Je ne savais pas quoi prendre. J'ai dévié mon regard vers mon armoire, pleins, beaucoup trop-pleins pour une personne qui doit finir sa valise ce soir.
Je ne savais pas quoi prendre, j'avais beaucoup trop peur de regretter de ne pas avoir empoché avec moi mes clous. On ne sait jamais s'il en manque de ses trucs là. J'avais déjà mis le nécessaire dans ma valise, ce qui se résume à de l'oxygène. Je n'avais qu'une hâte, s'était d'être avec mes nouvelles convives demain. On avait conversé que par téléphone, seuls mes parents les avait vus en personne. Car apparemment l'une d'entre elle serait très proche de mon oncle, si tu me dis que ça, c'est du bol. En tout cas, je ne vais pas pouvoir assister aux fêtes d'étudiants et me dandiner avec eux. Tout le monde le sait, tes ennemis sont souvent ceux qui sont proches de tes parents.
— Mari ma puce, tu as fini ta valise ? Il est 23 h 47 et tu n'as toujours pas dîné. Dit ma mère au rez-de-chaussée.
Juste après ça, j'avais entendu ses pas monter les escaliers.
Fallait pas m'en demander plus, je m'étais levé et avais balancé toutes les fringues qui se trouvaient à côté de moi dans cette satanée valise. J'avais très vite refermé le tout.
Ma mère était rentrée dans ma chambre en main, une spatule.
Oh putain, elle est venue armer.
— J'ai fini capitaine.
Elle m'avait regardé avec méfiance avant de se retourner vers ma valise.
— Tu n'as rien oublié ? Je te dis d'avance, si tu oublies quelque chose, tu peux oublier le fait de venir le chercher et ne t'imagine même pas que l'on viendra te le ramener.
— Oui, oui maman. Je n'ai rien oublié.
— Aller, viens manger, ton plat t'attend.
Après ça, elle était sortie de ma chambre en laissant la porte ouverte.
J'étais sur le point de me lever pour la suivre lorsque j'entendais des petits coups sur ma fenêtre.
Un sourire prit place sur mon visage en entend les cailloux taper sur ma fenêtre.
J'ai lancé un petit regard futile à ma porte pour m'assurer qu'il n'y avait personne aux environs lorsque je m'étais précipité vers ma fenêtre. Je l'ouvris en toute discrétion. Mon regard se porta immédiatement vers Lucas.
— Alors raiponce ? On ne répond plus à son prince charmant ?
Un petit rire s'échappa de ma bouche en l'entendant.
Lucas et moi sommes ensemble depuis le bal de fin d'année. Cela fait maintenant cinq mois que je lui avais déclaré ma flamme dans les vestiaires des garçons après son match de rugby. Il m'avait également dit qu'il ressentait la même chose, juste qu'il ne savait pas comment l'aborder. Je lui avais donc proposé que l'on apprenne à se connaître avant d'officialiser notre relation. Ce qui fut un succès, lui et moi nous sortions ensemble, et l'on avait décidé de quand même rester ensemble lorsque nous partirons. On s'appellera et l'on se verra lors des vacances.
— Raiponce a fini par être capturée par sa valise. Dis-je d'un air dramatique.
— Aïe, ça devait être long.
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MARIANA
Romance« Encore une rentrée, dans laquelle je ne sais pas ce que je vais faire. J'ai suivi tel un pantin, les envies de mes parents que j'ai finis par me perdre. J'ai choisi la médecine pour devenir médecin afin de rendre fière mes parents. Mais, moi, ce n...