16 : Réveille

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Inaya

Je me réveillais doucement avec un mal de tête d'une douleur inexplicable. Mon corps était lourd comme du plomb. Je sentais un vent frais sur mon épiderme, j'apercevais une fenêtre ouverte avec une vue sur la plage de Miami. J'observais un reflet sur la fenêtre, je reconnu la silhouette de Guadeloupe. Elle courrait jusqu'à moi et me sauta presque dessus.

- Qu'est-ce qui c'est passé ? Demandais-je étourdi.

- Tu as été emp-, commença-t-elle.

Nous sommes interrompu par le bruit de la porte-fenêtre qui s'ouvrit sur Case une cigarette à la bouche. Il avait les falanges couverts de bandages.

- Tu as été empoisonné par Ace, finit-il en allumant sa cigarette.

Je les regardais avec incompréhension, quand je me souvenu de la dernière phrase qu'il m'a dit avant le trou noir.

« Il a été tuer par ce fils de pute de Case »

- Je suis désolée, je n'aurais pas dû te pousser à aller au rendez-vous, dit Gua'.

- Vous avez été têtus, voilà la vrai raison, rajouta Case par dessus.

Donc je me suis retrouvé à l'hôpital par la faute de Case et maintenant il m'accuse d'avoir été têtu. Je rigolais de nervosité, mes mains tremblaient, j'entendais la machine de mes battement de coeur s'affoler. J'essayais de me redresser.

- J'ai été trop têtu ? Demandais-je sarcastiquement. Tu as tué son frère et tu me rends coupable du faîte que je sois cloué dans un lit d'hôpital.

Je voyais leur visage impassible, Gua'
esquivait mon regard. Je présume qu'elle était au courant. Comment peut-elle couvrir son frère, il a pris la vie d'un homme. Je la regardais avec dégoût, elle qui pour moi avait des principes et des valeurs.

- Sortez de ma chambre, dis-je froidement.

- Attends écoute nous d'abord, supplia-t-elle.

- Sortez d'ici, me répétais-je.

- Écoute là attentivement ce qu'elle va te dire pourrait te permettre de rester en vie, dit Case d'un ton menaçant.

Je le défiais du regard quand la concerné prit la parole.

- Je t'ai dit que mon père était directeur de plusieurs hôtels de luxe, dit elle.

Je la fixais l'incitant à continuer.

- Mon père tire en partie aussi sa fortune de la vente d'armes et de drogues, dit-elle honteuse.

Je la regardais incrédule, leur fortune est basé sur ces merdes.

- Pourquoi vous avez tué son frère ? Posais-je déçu.

- Il nous a trahi, il fallait bien que je le fasse taire, dit Case énervé par ma question.

Il me criait comme un père sur sa fille.

Don't let me love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant