unique chapitre

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j'ai mal à m'en fendre l'âme et la peau, et tu n'y aides en rien.
les yeux qui brûlent et les pupilles en flammes, le firmament ne m'attend pas et ce depuis longtemps, je l'ai abandonné au profit de l'éternité en terre du styx.
la douleur qui écorche et le stress qui hurle mon nom au beau milieu du brouillard, my love tu m'as trahie pourquoi lui et pas moi. je ne suis pas un vrai garçon, est-ce donc ça la raison ? ou ne m'aimais tu tout simplement pas, jamais, je bois je bois je bois et l'alcool me noie.
les paupières rouge sang comme les yeux injectés de terreur et de mal ce mal qui colle à l'âme, ne veut pas s'en séparer, jamais.
quand t'en iras-tu, malheur, la douleur crie et moi je hurle, je hurle dans tout ce bruit qui éclate mes oreilles et déchire mes pensées.
je bois je bois je bois, et l'alcool me noie.
la vie ne se suffira-t-elle donc jamais de ce que je tente en vain de lui apporter ? des notifications qui défilent les unes après les autres et pas une seule goutte de bonheur, pas une seule trace de joie, je me meurs et mon cœur se noie. c'est toi qui l'assassine, toi et ton my love destiné à un autre, un faux vrai garçon, plus vrai que moi à tes yeux.
ne suis-je donc pas légitime d'être aimé ?
ne serais-je donc jamais légitime d'exister ?
who are you quand les barrières tombent et que la fausseté entache, que les larmes dévalent avec vitesse le visage pour en creuser des passages indélébiles à l'acide.
alors je bois je bois je bois et l'alcool me noie.
du café pour masquer le goût du rhum sur la langue, jess serait déçu mais qu'est-ce qui demeure important dans un monde où tout n'est que désespoir et peine écorchés à vif, comme mon corps qui se meurt, mon corps qui a mal même si jamais aussi mal que mon esprit qui lui se suicide chaque seconde les unes après les autres, un suicide par seconde sans s'arrêter sans ralentir le rythme, jamais, ça te ferait bien trop plaisir.
le plaisir, tu le ressens de me voir ainsi amorphe dans un coin de sombre des méandres de l'enfer ?
just pretend de bad omens illustrait au mieux ce que je ressentais pour toi, mais va te faire foutre au final, ne me délaisse plus et tue moi si ça te chante mais reprends moi une dernière fois dans tes bras avant que je ne meure totalement, noyée de la douleur criarde qu'est capable d'infliger un amour trop fort.

douleur criardeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant