𝙄 𝘼𝙈 𝘼𝙉𝙏𝙄𝙁𝙍𝘼𝙂𝙄𝙇𝙀 ʸᵃⁿᵍ ʲᵘⁿᵍʷᵒⁿ

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙩𝙚𝙧 다섯

" « Je n'en reviens pas que tu sois là..
D'une voix presque timide il répond:
- Moi non plus.
Puis il hésite avant de poursuivre :
- Tu viens toujours avec moi ?
Comment peut-il poser la question ? J'irai n'importe où avec lui.
- Oui.
Plus rien n'existe en dehors de ce mot, de cet instant. Il n'y a plus que nous.
Tous les évènements de cette année, nous ont menés là. Maintenant. "

- THE SUMMER I TURNED PRETTY - Jenny Han.

<3

Je me réveillais de bonne humeur. Je savais déjà ce que je comptais faire cette après-midi.
Je préparais mon sac histoire d'aller en cours. Les filles dormaient encore. A la base je les aurais réveillé avec de l'eau mais comme j'étais contente je n'allais pas le faire.

Mais comme on le dit, rien ne dure éternellement.

Je voyais la tête de Haerin près de Jungwon. Encore plus proche tant que t'y es ?

Ils parlaient et Jungwon semblait y porter de l'intérêt.

Son regard se posait sur moi et il se leva. Il se courbait et vient me rejoindre..

- Tu me sauves..

- Tu l'aimes pas ?

- C'est pas ça.. C'est juste que c'est un peu chiant au bout d'un moment.

Un léger sourire s'afficha sur mon visage.

La reste de la matinée se passait tranquillement, rien d'alarmant. Pour une fois..

Évidement les cours étaient compliqués et tout le monde était un peu déconnecté..

Il devait être midi quand je sortis de classe.

Félix surgit derrière moi.

- Hi the dwarf.

- Shut up.

- Are you mad ?

- Nah c'est juste cette prof de merde qui a tout pour remettre le moral des gens à 0.

- Pourtant quand j'ai vu les filles elles m'ont dis que tu étais parti tôt et que c'était sûrement parce que tu étais de bonne humeur.

- Rien ne dure éternellement..

Enfin.. je pensais.

Je mangeais à la cafétéria et les filles me rejoignaient à table. Félix et Christopher étaient assis aussi ici suivis de Changbin qui ne tarda pas à les rejoindre.

Il devait être 19h quand je rentre dans le dortoir je pose mon sac et cours vers la sortie. Je courrais jusqu'à l'arrêt de bus pour le prendre. Il s'arrêta 10 min plus tard et je descends toujours en se dépêchant.

Je ne voulais pas le rater.

Me voila, sur la plage. Devant le crépuscule et la légère brise qui venait faire voler mes cheveux. Cela faisait tellement du bien que je restais assise sur le sable pendant une bonne demi-heure.