Os Football ;)

° Is this love that I feel ° Ramos x Pique

Omniscient

Le stade résonnait de chants et de cris passionnés, une marée humaine agitant drapeaux et écharpes.

Sur le terrain, l'atmosphère était électrique, chaque mouvement chargé de tension. Sergio était au cœur de l'action, sa passion pour le jeu se mêlant à une colère sous-jacente.

Le match était déjà tendu, avec des fautes contestées et des décisions d'arbitrage controversées. Sergio sentait sa frustration monter en flèche, chaque fois qu'il pensait qu'une décision ne tournait pas en faveur de son équipe. Chaque sifflet semblait une provocation personnelle, chaque obstacle une barrière infranchissable.

Puis, dans une séquence rapide, tout dégénéra. Un tacle maladroit d'un joueur adverse fit chuter Sergio, le faisant atterrir brutalement sur le gazon.

Il se releva en un éclair, les yeux emplis de rage, la colère coulant dans ses veines comme une lave en fusion. Il se tourna vers l'arbitre, hurlant des mots qui n'étaient que des cris inintelligibles de frustration.

Le public retint son souffle alors que Sergio continua à rugir, agitant les bras comme s'il voulait déchirer l'air lui-même. Les veines saillantes sur son front et son cou trahissaient l'intensité de ses émotions. Ses coéquipiers tentaient de le retenir, de le calmer, mais il les repoussa violemment.

C'était comme si une tempête s'était abattue sur lui, un tourbillon d'émotions incontrôlables qui le submergeait. Il n'était plus vraiment là, emprisonné dans cet état de rage aveugle. Ses poings se serrèrent, et il les abattit sur l'herbe, laissant échapper un cri de frustration.

Les supporters, bien que habitués à ses moments de colère, ne pouvaient s'empêcher de se sentir secoués par cette explosion de fureur. La tension dans le stade était palpable, chacun retenant son souffle en attendant de voir comment cette scène allait se dérouler.

Soudain, les yeux de Sergio se posèrent sur Gérard, son coéquipier ainsi que l'objet de touts ses désirs. Dans ce regard, il y avait une lueur de reconnaissance, une étincelle de lucidité au milieu du chaos.

Les hurlements de Sergio commencèrent à faiblir, comme si sa présence exerçait une influence apaisante sur lui.

Gérard s'approcha lentement, ses mains tendues devant lui comme un signe de paix. Il n'y avait pas de paroles, seulement une connexion profonde entre eux.

Les yeux de Sergio rencontrèrent les siens, et quelque chose sembla se briser en lui. La colère, aussi puissante soit-elle, était submergée par l'amour et la tendresse qu'il ressentait pour cet homme.

Les épaules de Sergio s'affaissèrent lentement, et il laissa échapper un soupir épuisé. Les derniers échos de sa colère se dissipèrent alors qu'il se tournait vers Gérard, les yeux brillant d'une émotion complexe.

Dans ce moment de vulnérabilité partagée, il n'était plus simplement un joueur enragé, mais un homme déchiré entre ses émotions et sa dévotion envers celui qui avait toujours été sa lueur d'espoir.

Le stade, qui avait été témoin de cette tempête émotionnelle, était désormais empreint d'un calme inattendus. Les supporters attendaient avec anticipation la suite du match, mais pour Sergio, le plus grand combat venait de se jouer à l'intérieur de lui-même.

Le coup de sifflet final retentit soudainement, mettant fin à un match tumultueux.

Les joueurs quittèrent le terrain, les visages fatigués et les émotions à vif. Sergio marcha rapidement vers les vestiaires, son cœur battant encore fort dans sa poitrine.