Jude Bellingham
Je me tenais sur le terrain d'entraînement, les rayons du soleil de l'après-midi éclatant dans le ciel d'azur. Mes pieds frappaient le gazon avec une intensité régulière, mais mon pas semblait lourd, mes mouvements moins fluides que d'habitude. La sueur perlait sur mon front et mon dos, et pourtant, mon teint était pâle, comme si l'énergie m'abandonnait peu à peu.
Les cris d'encouragement de mes coéquipiers résonnaient en fond sonore, mais je les percevais à peine. Mon estomac émettait un grondement sourd, rappelant avec insistance mon manque de nourriture. Les vagues de nausées devenaient de plus en plus fréquentes, chaque foulée que je faisais faisant monter une sensation de malaise qui me nouait les entrailles.Soudain, je m'arrêtai net. Ma main vint se plaquer sur ma bouche, mais je ne pus retenir un haut-le-cœur violent. Mon visage se tordit dans une expression de souffrance, et je m'éloignai en titubant, traversant le terrain avec une démarche chancelante. Mes coéquipiers s'interrompirent, perplexe, observant ma détresse silencieuse.
Je parvins finalement aux toilettes du stade, mon souffle court. Je me précipitai à l'intérieur, agrippant le rebord du lavabo, les yeux fermés, comme si j'essayais de repousser les vagues de douleur qui me submergeaient. Mon corps se plia en deux, une main agrippant fermement le rebord de la cuvette des toilettes. Les nausées atteignirent leur paroxysme, et je ne pus résister davantage.
Ce qui suivit était le résultat d'une lutte intérieure, un combat désespéré entre mon corps épuisé et l'instinct de rejet. Les hoquets m'emplirent l'air, ma respiration haletante se mêlant au son misérable de mes sanglots étouffés. Chaque vague de nausée me secouait de spasmes, faisant trembler mon corps affaibli.
La scène semblait interminable, le temps s'étirant dans une lente agonie. Finalement, après ce qui sembla être une éternité, les spasmes cessèrent. Je restai à genoux, le front collé contre la cuvette, les yeux clos, mon souffle épuisé et irrégulier. La sensation de vide dans mon estomac était presque aussi déchirante que la douleur que je venais de traverser.
Tout autour de moi, le monde avait continué de tourner. Les bruits de l'entraînement avaient repris, les voix de mes coéquipiers flottaient dans l'air, mais j'étais resté seul, perdu dans ma propre misère.
Je me relevai enfin, chancelant légèrement, puis m'aspergeai le visage d'eau froide pour me rafraîchir. Mon reflet dans le miroir me renvoya l'image d'un homme épuisé, marqué par la souffrance.
La lumière pâle des toilettes révélait les contours fatigués de mon visage. Les carreaux froids sous mes mains tremblantes semblaient ancrer ma tristesse.
Mon regard était rivé sur mon téléphone, que je pris suite aux nombreuses notifications qui le fit vibrer, les commentaires blessants sous ma dernière publication me retournèrent l'estomac
"Trop maigre."
"Tu ressembles plus à un mannequin qu'à un footballeur. J'espère que tu travailles sur tes muscles et non sur ta garde-robe."
"Aucune énergie sur le terrain avec ce corps."
"C'est impossible que tu aies assez d'énergie sur le terrain. Tu devrais revoir tes priorités."
"Pathétique."
Les mots tapés par des inconnus semblaient s'insinuer dans mon esprit, déchirant ma confiance en morceaux.
La tension dans ma poitrine montait, et l'air semblait s'appauvrir. Je me sentais pris au piège dans un tourbillon d'anxiété et de chagrin, enfermé dans un labyrinthe de doutes et d'insécurité. Les troubles alimentaires qui avaient longtemps dansé en périphérie de ma vie semblaient maintenant s'emparer de moi, leur emprise insidieuse devenant plus forte.
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Os Football ;)
Fanfictionbxb donc si ça ne vous plaît pas ne lisez pas ! (; Commande ouverte, proposez vos différents ships en messages privés. Mon objectif est de traiter de plusieurs sujets importants pour chacun des os que j'écrirais, pour sensibiliser un maximum de gen...