29: La Guerre Pourpre

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FRANCOIS BONNEFOY
C'est un événement malheureux que d'avoir été réveillée par une sensation d'humidité au niveau de ta 'zone féminine'—d'autant plus que tu comprends que ce sera à nouveau quelques jours de terreur, pour toi en tout cas. Un gémissement irrité quitte ta bouche alors que tu te lèves du lit, encore plus agité lorsque tu te forces à quitter le confort de ton lit et à regarder le champ de bataille étendu sur les draps d'un blanc immaculé.

En jetant un coup d'œil à l'horloge de grand-père près de la porte, tu apprends qu'il est midi passé de trente minutes. Dieu merci, François est parti plus tôt pour une réunion privée—maintenant, il y a une chose de moins à craindre. Il ne faut pas qu'il le sache, (T/P)—il ne faut surtout pas qu'il le sache.

Revenant sur ton désordre sanglant, tu te grattes la tête d'un air stressé. Laissant échapper un soupir de frustration, tu te diriges vers la salle de bain, car tu penses qu'il serait plus facile de nettoyer ce bazar si tu étais un peu plus calme.

Après une douche relaxante, tu sors de la salle de bains, vêtue seulement d'un épais essuie blanc et d'un autre enroulé autour de tes cheveux. Un cri de surprise s'échappe de tes lèvres lorsque tu vois soudain trois femmes de chambre remplacer les draps de lit par de nouveaux. Une poussée de chaleur atteint tes joues, teintée d'une teinte rougeâtre à cause de l'embarras qui t'envahit. "Oh mon dieu... je suis vraiment désolée," tu serres ton essuie contre ton corps en te précipitant au chevet du lit pour les aider à remettre les nouveaux draps en place.

Elles secouent doucement la tête et insistent pour faire leur travail, t'invitant à t'éloigner tandis qu'elles finissent de disposer les oreillers. Alors que les trois femmes de chambre repartent avec la couette tachée, un majordome entre en poussant un chariot d'argent, suivi de Siméon. Pendant que le majordome commence à rassembler ton petit déjeuner sur le plateau, Siméon te donne quelques médicaments et de l'eau pour soulager ta douleur, tandis que tu t'assieds sur le lit.

"Ne soyez pas si surprise..." dit-il simplement alors que le majordome s'en va et que tu vides le verre d'eau et les médicaments. "Il s'occupe de tes règles..." tes yeux sortent presque de leur orbite à ces mots, ce qui le fait rire. "Il a aussi donné les ordres, mais ne lui dites pas que j'ai ruiné son image auprès de son amante," te fait remarquer Siméon en te faisant un clin d'œil, ce qui te fait lâcher un petit 'Wow'.

"Oh, et tu devrais t'habiller avant que ton sang ne tache à nouveau les draps..."


ALLEN JONES

Il est vite devenu évident que tu n'étais pas la seule à souffrir pendant les jours et les nuits d'horreur qui se déroulaient dans ton département d'en bas—du moins, Allen aimait y penser de cette façon.

À bien des égards, il se tordait et s'affligeait sans fin pendant que tu traversais ton cycle mensuel. À vrai dire, il doutait un peu de sa capacité à rester sain d'esprit—si cette merde devait durer plus longtemps.

"Encore combien de temps, meuf!?" entends-tu son cri lointain depuis le salon, alors que tu coupes des pommes dans la cuisine. Presque instantanément—surtout à cause de tes règles—tu roules des yeux d'irritation. En t'entendant trépigner dans le salon, Allen observe chacun de tes mouvements—de tes pas rageurs à ta prise ferme sur le bol de céramique contenant les tranches de pommes. C'est presque comme s'il avait peur, ce qui, en toute honnêteté, est tout à fait vrai—s'il n'a jamais eu le courage de l'admettre.

"Tu ne me veux que pour mon corps?" dis-tu en t'asseyant sur le canapé à côté de lui. Allen se force à te fixer droit dans les yeux, voyant que tes lèvres tremblent et que tes yeux débordent de larmes. Un jour ou l'autre, peut-être que l'une des choses qui lui faisait perdre la boule était tes constantes sautes d'humeur. Un instant, ton regard pouvait le tuer et l'instant d'après, tu étais en larmes—et Dieu qu'il déteste te voir pleurer.

2p!Hetalia Boyfriend ScenariosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant