ERAH« Avec le temps, un mystère sans espoir de révélation devient une frustration »
Je lui avais jeté toute ma colère ainsi que ma frustration. Comment osait-il ?
Il ose me donner des ordres, m'empêcher de connaître la vérité alors que bordel c'est MON histoire, ma VIE !
J'étais obligée de lui cracher à la gueule sa phrase dite tantôt dans son bureau. Il m'avait blessé et en remontant dans le van, une boule de colère s'est transformée en des larmes.Pas de tristesse, mais de colère.
Il monte dans le van et le chauffeur reprend le volant avec Lorenzo côté passager. J'ai le coeur lourd et une envie meurtrière. J'ai besoin de me défouler au plus vite, Karel ne m'avait pas reparlé mais je sentais son regard sur moi. J'avais qu'une envie : le gifler.
Toute ma vie on m'a vu comme étant une meurtrière, désormais on me voit comme étant une victime mais avec cette consonance péjorative. Et ça, ce n'était pas moi. Je ne voulais que personne ait de la peine pour ma personne. Qui suis-je pour qu'on ressente ce type de sentiment envers moi ?
Une fois devant la villa, je n'attends même pas qu'on vienne m'ouvrir, je sors brutalement et me dirige vers la chambre pour me changer. En enfilant mon short de sport, la porte du dressing s'ouvre sur Karel. Je suis en soutien-gorge mais je ne calcule pas cela et fais comme s'il n'existait pas.
Karel - On doit parler
Moi - Va te faire foutre Karel
Karel - Je ne cours derrière personne alors tu vas poser tes fesses et m'écouter
Moi - Et moi je n'écouterais dorénavant personne. Je vais trouver cette putain d'organisation seule. J'ai pas besoin de ta pitié pour ça !
Karel - C'était pas mon intention bordel !
Moi - Mais tu l'as dis
Karel - Tu n'avais qu'à pas écouter aux portes
Moi - Mon instinct avait donc raison.
Karel - Ton père m'a demandé de te protéger alors c'est ce que je ferai !
Moi - Ça c'est une excuse et tu le sais mieux que quiconque ici ! Une personne qui te fait de la peine tu l'épouses pour la protéger ?
Karel - T..qu'est-ce que tu veux que je te dise merda !
Moi - Je veux que tu assumes comme un putain d'homme
Karel - Erah ne joue pas avec moi
Moi - À partir de maintenant, tu verras si un jour ne serait-ce qu'une seconde tu éprouveras encore de la pitié pour moi.
Et je m'en vais en le bousculant. Ouais, on m'avait fait tant de mal, on m'avait humilié, battu, fais des attouchements. Mais sa phrase m'avait fait un mal de chien.
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TRAPPOLA
Ficción GeneralErah, enfermée à tord depuis 6 années dans l'une des plus dangereuse et criminelle prison d'Italie. Entre mensonges et vérités, la vie d'Erah s'engouffrera dans un terrible tourbillon de violence et de manipulation. Jusqu'à ce qu'elle fasse la renc...