chapitre 11

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Une semaine plus tard.

Élya

Ce matin, et comme tout les matins, la cloche retentit à sept heures, nous réveillant encore en sursaut.

Comme chaque matin, chacun se précipite hors de son lit et s'habille en vitesse, de notre uniforme commun.

Vert kaki, mais confortable, c'est le plus important.

Je me suis rapidement habituée à cette endroit et à toutes leur règles, stricts soient-elles. J'ai commencé à prendre mes marques et à connaître les douze autres personnes qui m'entourent, dont la plupart ont tous mon âge.

Nous sommes neuf filles et il y a sept garçons. Je ne retiens pas encore tous leur prénoms, mais on s'entend bien. Ils sont simples, et tout comme nous, ils pensent qu'on nous cache des choses.

On a souvent le même avis, si bien qu'on a commencé à se raconter des histoires ou encore à élaborer un plan.

La plus jeune de notre groupe possède quinze ans, et la plus âgée a atteint l'âge de la maturité.

C'est triste de réaliser qu'au lieu d'avoir un travail et d'aller faire des études, nous sommes coincés ici, à devoir écouter ce qu'on nous apprend et obéir à ce qu'on nous demande de faire.

Une semaine est déjà passée depuis la dernière fois où j'avais revue Hugo.

Je ne pensais pas qu'il était sérieux quand il me disait ce qu'il comptait faire mais finalement, je ne dois pas le connaitre tant que ça. Il ne m'avait même pas envoyé un seul message pour me donner de ses nouvelles

Mais sa présence dans l'entreprise m'a tout de même surprise. J'espère que de son côté, il est resté le même et qu'il obtient les réponses à ses questions.

J'espère aussi qu'il ne prend pas trop de risques, pour éviter de se mettre en danger.

Mais son comportement m'a tout de même marqué. Je pense que ça ne doit pas être facile de travailler ici, et il ne peut pas répondre à toutes nos questions d'après ce que j'ai compris, ou du moins c'est ce qu'il nous avait laissé croire lorsqu'il n'avait pas répondu à celle que Ouma lui avait posée.

"es-tu de notre côté"

Je pense que oui.

Mais se serait trop de risque de nous répondre. Alors il a dû écouter les consignes et ne rien dire à propos de cela.

Je me demande ce qu'il a le droit ou non de faire, ainsi que toute son équipe et ceux qui travaillent ici. D'après ce que j'ai remarqué, ils s'occupent de certaines tâches, tout comme nous, lorsqu'ils ne sont pas occupés à rendre service à l'entreprise.

Mais déjà, je pense que s'il a obtenu un post c'est qu'il s'est appuyé sur de bons arguments , et qu'ils l'ont accepter.

De plus, je n'ai toujours pas revue Louane, ni Sam qui n'est autre que le frère de Hugo. Cela m'est revenue dès que le regard de son frère avait croisé le mien ce soir-là. Ils ont exactement les même yeux, c'est pour cela qu'il me semblait si familier: je l'avais déjà croisé à la fac.

Mais depuis qu'ils m'avaient parlé dans le couloir, je ne les ai plus du tout recroisés. Même pas lors de nos missions ou encore de nos tâches communes.

Et puis un jour, grâce aux personnels chargés de nous informé ce dont nous avons besoin de savoir, nous avons su pourquoi cet endroit, situé au quatrième étage, était si peu éclairé. C'est parce que c'est une zone qui est dit "interdite". Et ils nous déconseillent d'y mettre les pieds si nous tenions un minimum à notre vie.

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