Mister Haaland

Chapitre 11 - Pas cette fois

-« Quoi ? » lui dis je
-« C'est les maillots de foot de ton père ?! Transformé en couverture ?! » me dit il en criant presque.
Je me mis à rire.
-« C'est un cadeau de mon père à mon départ pour Manchester » dis je en rigolant .
Il tira sur la couverture pour m'en défaire et regarda en détail chacun des maillots.
-« Incroyable ... » chuchota t-il « Tu penses qu'un jour j'aurais autant de sélection que lui ? » me dit il sérieusement.
-« Je te le souhaite en tout cas. » lui dis je. Ma voix se teinta de tristesse. Et les larmes me montèrent. Il le ressenti direct et tourna la tête rapidement vers moi.
-« Qu'est ce qui se passe ? » me dit il en se rapprochant de moi.
Je secoua la tête de gauche à droite.
-« Tu sais que tu peux tout me dire. » me dit il en me prenant par les épaules.
-« C'est un cadeau vraiment inestimable qu'il m'a fait et je mesure à peine la moitié des sacrifices qu'il a dû faire pour en arriver là où il en est. Mais ma mère en a aussi beaucoup souffert. Je pense que c'est ça qui me tracasse aujourd'hui. Dans n'importe quelle situation il y a toujours une part de négatif. » lui dis je en souriant tristement. 
Il me tira contre lui, m'embrassa le front et je m'allongea la tête posé contre son torse. Son cœur battait si lentement ! Il nous couvrit de ma couverture et se saisit de la télécommande pour mettre quelque chose à la télé.

Je ne tarda pas à m'endormir ....

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Je fut réveillée par les premiers rayons du soleil qui perçait les nuages et la brume du matin. Je sursauta et tomba presque du canapé. Merde ! Quelle heure il est ? Je regarda mon téléphone 6:30. Ouf ! Ça va on est sauvés.
Erling était là endormi. On aurait dit un dieu, il avait les traits si reposés. Quel bel homme. C'est indéniable il était carrément mon style, sa taille, sa carrure, sa façon d'entre. Il était simple et sans prétention. Il savait au fond de lui, qu'il était l'un des meilleurs joueurs au monde mais il ne s'en ventait pas autre mesure. Il restait humble et poli. Mais il fallait que je me rende à l'évidence, notre relation était impossible. Il ne fallait rien de plus qu'actuellement. Dès dîners de temps en temps, un peu de contact et basta rien de plus. Je pris la décision de le réveiller. Je posais ma main sur sa joue et le caressa doucement en lui disant :

-« Erling, il faut que tu te réveilles... » dis je d'une voix douce. Au bout de la deuxième fois, il saisit ma main brusquement, la serra fort et se releva sur le canapé. Je fût surprise et essaya de le faire lâcher prise en tirant mon bras de toute mes forces. Il reste ainsi quelques secondes qui me parurent de longues minutes. Au bout d'un petit moment il secoua sa tête et lâcha ma main. Il semble enfin revenir à lui.
Je frottais mon poignet là où il avait auparavant tant serré fort.
-« Ca va Erling ? » lui dis je surprise.
-« Je suis vraiment désolé... »dit il en prenant sa tête entre ses mains.
-« Non t'en fais pas, est ce que tu es sûr que ça va ? » dis je d'une voix inquiète.
-« Je suis vraiment désolé... J'ai eu une mauvaise expérience avec un réveil auprès d'une personne et depuis j'ai du mal par moment... » me dit-il gêné.
-«t'en fais pas. »lui dis je en frottant toujours mon poignet. J'avais une sacré marque.
Quand il lèva la tête il me vi en train de frotter mon poignet il s'en saisit et fronça les sourcils.
-« Erling c'est pas grave, vraiment. Il faut juste que je cache ça pour le travail aujourd'hui. »lui dis je en me levant.

Je commençais à marcher vers la cuisine quand Il se leva à son tour et le suivi de prêt. Il me saisi par les épaules et me fit tourner vers lui. Il me saisit par la nuque et colla son front contre le mien, mon rythme cardiaque s'accélère, ma respiration et la sienne aussi. Je me hissais sur la pointe des pieds. J'étais à deux doigts de faire le première pas et de saisir ses lèvres. Je ferma les yeux et entrouvrit les lèvres pour chopper les siennes quand là sonnette de la maison retentit.
Je sursauta comme une enfant surprise en train de faire une bêtise. Erling jeta sa tête en arrière et frotta son front.

-« Tu ferais mieux de monter prendre une douche ou un truc du genre... » lui dis je en me dirigeant vers la porte d'entrée.
Il hocha la tête et monta les escaliers.
J'ouvris la porte et tomba sur mon garde corps.
-« Jake bonjour. » lui dis je en souriant
-« Tout va bien Madame Karlsen ? Une voiture est garée dans votre jardin depuis hier soir. » me dit il avec inquiétude.
-« Oui tout va bien Jake merci, comment puis je faire pour ne pas vous inquiétez à l'avenir ? » dis je en me tortillant, gênée.
-« Envoyez moi un petit texto et je vous laisserais tranquille. Je veux surtout pas m'initier dans votre vie privée. Je veille juste à votre sécurité. » me dit il
-«  Merci Jake, a toute à l'heure. » lui dis je en souriant.
Il me rendit mon sourire et s'en alla. Je ferma la porte et souffla un grand coup. A l'étage j'entendais le bruit de l'eau. Erling doit prendre une douche.
Je pris un café et rangea le canapé. J'étais nerveuse à l'idée de le croiser.
Au bout d'un moment, je l'entendît descendre les escaliers. Il était changé,en tenue d'entraînement.
Il me regarda et sourit en coin.
-« Bon... je vais y aller. Merci encore pour hier soir. » me dit-il en s'approchant de la porte d'entrée.
Je lui dit un signe de la tête, il posa sa main sur la poignée de la porte.
-« Je peux te voler un dernier câlin? »me dit il en levant la tête vers moi.
J'attendis quelques secondes et j'avança vers lui.
J'ouvris mes bras en souriant doucement il se jette sur moi et me souleva du sol et me serrant contre lui.
-« À toute à l'heure Kjære. » me dit il en m'embrassant la tempe.
Il rangea une mèche de cheveux derrière mon oreille et parti.
Je regarda ma montre 7:15, en 45minutes Erling avait faillit me casser le poignet , m'embrasser et avait réussi à me fondre toujours un peu plus pour lui.