POINT DE VUE DE GEORGIA :
Mes parents devaient arriver d'ici une heure en Russie. Vitaly avait organisé un déjeuner au restaurant pour que l'on puisse tous parler.
Je savais très bien que je n'allais que très peu parler durant ce déjeuner parce que sinon, les assiettes risquent de voler dans tous les sens.
J'étais actuellement en train de finir de me lisser les cheveux. Ma robe m'arrivait au-dessus des genoux, elle était noire, en satin, assez près du corps. Il faisait vraiment chaud à Moscou en ce moment, pas autant qu'en Italie, mais c'était déjà mieux que rien.
Mes bottines à talons étaient blanches en similicuir, histoire de casser le côté trop noir de la robe.
— Tu es prête ? me lança une voix rauque.
Surprise, je sursautais et mon lisseur me brûla le cou. Je reposais l'appareil et posais ma main contre mon cou en fermant les yeux.
— Désolé, s'excusa Vitaly.
Je secouais la tête et croisais son regard à travers le miroir. Il était adossé dans l'encadrement de la porte de la salle de bain, les mains dans les poches.
Son regard glissa le long de ma silhouette et lorsqu'il croisa mon regard à travers le miroir, il esquissa un petit sourire malicieux. Avec la démarche d'un félin, il s'approcha lentement de moi et décala mes cheveux pour observer ma brûlure.
— Tu as mal ?
— C'est chaud, soupirais-je.
— Sans déconner ? se moqua le mafieux en souriant.
Je levais les yeux au ciel en retenant mon sourire.
Forcément que ça brûle, idiote.
Je retirais ma main et il toucha prudemment ma peau avec la phalange de son index.
— Tu vas survivre, souffla-t-il à mon oreille.
Il replaça mes cheveux correctement et se positionna derrière moi avant d'attraper la brosse pour me peigner les cheveux. Après avoir tout bien coiffer, il reposa la brosse pour finalement prendre le lisseur et de séparer une mèche de mes cheveux pour passer les plaques dessus.
Je l'observais exécuter sa tâche avec application à travers le miroir. Il avait l'air extrêmement appliqué dans son travail.
J'eus un petit sourire lorsque je le vis froncer les sourcils et pincer ses lèvres entre elles, en signe de concentration.
Quelques minutes plus tard, il débrancha le lisseur et repassa un dernier coup de brosse dans ma chevelure afin de la démêler une dernière fois.
— Parfaite, comme d'habitude, murmura-t-il.
Je me retournais lentement pour lui faire face avant de le remercier.
— Tu es anxieuse ?
— Un peu, avouais-je en me triturant les doigts.
— Ne le sois pas. Il ne t'arrivera rien.
Intérieurement, je savais que c'était le cas et qu'il ne me mentait pas. Je savais qu'il ferait en sorte que tout se passe parfaitement bien, pas pour mes parents, pas même pour lui, mais juste pour moi. S'il y avait bien quelque chose que Vitaly m'avait apprit, c'était qu'il ne laisserait jamais rien m'arriver et qu'il ferait toujours attention à moi.
— Pourquoi est-ce que ton père t'appelle Gia ? me demanda curieusement le mafieux en s'asseyant sur le lit.
Je me dirigeais vers la commode afin d'enfiler mes bagues et mes bracelets tout en lui expliquant :
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GEORGIA
أدب الهواةÀ l'âge de dix-neuf ans, Georgia Ferrari devient la femme du fils du parrain de la Bratva : Vitaly Varlamov. À peine mariée à lui, elle empoche immédiatement 72 milliards de roubles. Vitaly est quelqu'un de plutôt connu en Russie et les journaliste...