Chapitre 13 : Terreur nocturne

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Mes bras me tiraient, mes muscles étaient tendus à leur maximum, au point que certains étaient sur le point de se déchirer. Je sentais un liquide chaud et épais coulé le long de mes bras qui partait de mes poignets et qui glissait lentement vers mon buste sans oublier de tacher le sol sale en pierre.

Je voyais flou à cause de la douleur mais je devais garder la tête lever afin de regarder droit devant moi au risque de me planter une épine en fer rouillée dans le menton. Je n'avais donc aucun droit de m'endormir.

Mes pieds ne touchaient pas le sol, j'étais pendu par mes bras, mes poignets retenue par des menottes accrochées à des chaînes , mon corps pendait dans les airs à devoir garder la tête haute.

J'ignorais depuis combien de temps j'étais là mais sa devait faire quelques jours que j'étais plonger dans le noir avec pour seul lumière une bougie a l'opposer de moi. Devant moi se trouvais aussi une flaque de sang pas encore sécher dont l'odeur âcre empestait la pièce.

Tout d' un coup j' entendit des voix crier sur quelqu'un et instinctivement mon corps se mit à trembler. Ce n' était pas fini, ils allaient recommencer. Ça allait être la cinquième fois. Je ne voulais plus revoir ça.

La porte s'ouvrit dans un grand fracas me faisant sursauter, on poussa un jeune homme de onze ans dans la salle, il trébucha et tomba dans la flaque de sang.
Il fut couvert de sang, sur ces joue était creusée par la fatigue mais aussi par la déshydratation et la faim. On le releva avec brutalité, je l' entendit pousser un petit cri de douleur. Des hommes l'attachèrent dans la meme position que moi lors du processus on pouvait voir des bous de chair encore balant de la dernière torture qui lui avait été infliger. Certaines de ses blessures étaient pour la plupart que des croûtes qui allaient encore se rouvrir suite à la punition qu' il allait encore subir.

Un homme s' approcha de moi et vint poser ses mains sale sur mon visage, je le regardai droit dans les yeux, même si je voulais me montrer forte ça ne servait à rien mon corps trembler comme une feuille. J' avais peur.

Il sourit avec un air supérieur avant de commençait a balader  ces un peu partout sur moi. Je détestais cette sensation sans le vouloir et même si j' essayait de toute mes force de les retenir, mes larmes quittèrent mes yeux dans des pleurs silencieux.

La porte s'ouvrit une deuxième fois et la un homme de grande taille habillé tout de noir avec une grande cape de la même couleur entra dans la pièce. Il portait un masque qui couvrait le bas de son visage mais ses yeux étaient d'un violet perçant, et malgré son masque lorsqu'il tourna son visage vers moi et que ces même yeux se plissaient, je me doutais qu' il souriait. Ce qui ce passer lui faisait plaisir. Il demanda aux autres hommes de sortir de la pièce sombre.

Celui qui avait ces posez autre fois ses mains sur moi me chuchota à l'oreille que l'on se reverrait, que ce n'était que partie remise. Puis recula sans détourner les yeux de ma personne jusqu'à ce qu'il arriva à la porte et se détourna pour la fermer.

L'homme aux yeux violet nous regarda puis prit la bougie et alla allumer une torche pour éclairer un mur remplie de différent objets de torture, il prit l'un deux : le fouet.

Clac.

Il le fit retentir sur le sol accentuant la terreur en moi et mes tremblement avant de se retournait pour se placer devant le garçon et avec un petit rire sadique lui demanda:

- Pourquoi es- tu là?, dit-il d'une voix trop joyeuse pour être désolé de la situation du garçon.

Clac.

Le garçon ne répondit pas assez vite car un premier coup tomba sur le torse du jeune homme dans un bruit de sifflement puis de claquement sourd quand le fouet rencontra la peau tendre encore intacte du torse de l'enfant.

Les quatre pilier oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant