Chapitre 29

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Emma se dirigea vers la chambre 212.

Elle entra dans la chambre et vu le jeune garçon recroquevillé dans son lit. Un ourson était posé sur sa table de chevet.

Elle se demanda qui avait acheter cette douce peluche. Mais cette personne avait raison. Il ne pouvait décemment pas rester ainsi. C'était un enfant, il devait être entouré de choses qu'il aimait. Elle se promit d'aller acheter quelques jouets, pour qu'il puisse s'occuper.

Cette pensée lui fit naître des pensées parasites.

Emma se disait que si réellement Régina venait à disparaître, elle ne pourrait jamais assurer le rôle de parent auprès d'Henry. Elle n'avait pas cet instinct maternel.

Comment une chose si simple pour certaines, avait pu passer à côté d'elle.

Si elle ne pensait pas à dorloter cet enfant dans un moment pareil. Si elle ne pensait pas à lui apporter des affaires, comment envisager un autre avenir.

Toutes ses pensées, lui rappelèrent qu'elle n'arriverait pas à y survivre.

Elle était persuadée que le chagrin l'emporterait bientôt.

Elle embrasse le sommet du crâne d'Henry.

« Tu es bien le fils de ta maman. Si courageux. Si doux. Si beau. Écoute Henry. Je ferais le maximum pour te donner le sourire dans la vie.»

Puis elle quitta la chambre se dirigeant un peu plus loin dans le service, pour pénétrer dans une autre chambre, qu'elle commençait à bien trop connaître.

« Mon amour. Mon adoré. C'est moi. C'est Emma. Je... Tu sais... Oh. C'est si dur.»

Elle avait l'envie d'être assez dur pour résister à cette douleur qui l'envahissait. Mais dès qu'elle posait le regard sur Régina. Cela en était fini.

Elle se rua dans le lit, et se blottit contre son amour.

Emma resta un long moment à pleurer, enfouissant son visage dans les cheveux de Régina.

« J'espère que tu m'entends. J'espère que tu te bats. Que tu te bats pour Henry, pour moi, pour nous.»

Elle laissa quelques minutes s'écoulaient.

« J'ai le cœur tellement brisé. J'ai mal Régina. Si mal. J'ai besoin de savoir que tu vas te réveiller. Que je pourrai une nouvelle fois sentir tes lèvres se pressaient contre les miennes. J'ai envie de me dire que je pourrais encore voir et admirer ton beau sourire. Je crois même que je supporterais que tu me cries dessus.»

Emma pleurait. Ses larmes ne s'arrêtaient pas. Comment trouvait-elle encore assez d'eau en son corps pour les déverser ?

Le corps humain est fabuleux.

« Tu sais, je croyais que d'être ignoré par toi, était la pire chose. Non. C'est cette situation. Je donnerais tout. Je donnerais ma vie pour la tienne. J'offrirai tout à l'univers pour faire marche arrière et pouvoir changer tout ça.»

Cela était toujours un moment difficile de parler à quelqu'un sans avoir la confirmation qu'elle était en état d'entendre et de comprendre.

« Si je devais revivre notre première journée. Je ne sais pas si tu t'en souviens encore. Mais quand je suis arrivé dans les bureaux de New-York. Je me suis directement isolé dans les sous-sols. Tu es venue me réprimander mon comportement asocial et réfractaire. Ce que tu ne sais pas. C'est que tu m'avais déjà piqué dans l'œil. Je savais à ce moment-là que tu serais la femme de ma vie. J'aurais simplement te le dire. Ne pas avoir si peur de t'avouer ce que je ressentais. Tu sais quoi. Quand tu t'es détourné de moi ce jour-là. Je n'ai fait qu'observer ton merveilleux fessier.»

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