Une âme meurtrie au milieu de la foule

Chapitre 1

Vendredi 13 octobre 2000

Quand l'enfant de deux personnes qui s'aiment naît, la plus part de leurs pensées est que leur nouveau né sera le plus heureux des bébés, qu'il sera bien parmi eux, qu'il se sentira aimé. Mais parfois il peut y avoir des exceptions par exemple, quand l'enfant n'est pas voulu ou alors que les parents ne s'apprécient pas vraiment. Moi, je fais partis de l'exception. 

Je m'appel Diane, et je viens de naître...

17 ans plus tard

Dix-sept putain d'années que je vis dans ce monde de merde, dix-sept putain d'années d'existence pour que au final, je finisse par mourir comme tout les habitants de cette planète.  2548 jours que je vais dans des écoles de ringard pour que au final tout ce que ces profs de pacotilles nous ont appris ne nous servent à rien, mais nous, les enfants de la planète Terre sommes obligés de nous y rendre. 

Bref, je ne vais pas vous faire un dessin, un shéma ou tout ce que vous voulez, vous l'avez compris, je déteste l'école, enfin, je déteste à peut près tout. 

Comme tout les jours, je me dirige vers le lycée le plus proche de chez moi, toujours avec mon casque sur les oreilles, je vois tout les regards ce posaient sur moi des que je franchis les portes de verres de ce bahut. Pfff toujours à juger les personnes différentes des autres, toujours à critiquer alors qu'ils ne savent pas qui sont réellement les gens, franchement je trouve ça absurde. 

Tout ça me rappelle une fois où j'ai pété le nez d'un gamin quand j'avais huit ans parce qu'il s'était moqué de moi pour une chose stupide. Malheureusement, je ne peux plus frapper et donner des coups, au risque de me faire renvoyer encore une fois. 

Je me bagarrait beaucoup avant, mais j'ai dû stopper tout ça car je me faisait renvoyer de mes établissements scolaires à chaque fois et mon père à dû instaurer des règles pour le "bien être des autres". Que des débilités quoi. 

J'ignore les moqueries lancées par ces débiles et me dirige vers mon casier pour récupéré quelques affaires. Une fois fait, je m'apprêtait à le fermer lorsque celui-ci ce claqua violemment mais je ne sursauta pas pour autant. 

?? : Coucou comment tu vas aujourd'hui ?  

Je lui lâcha le même regard désintéressé que d'habitude ainsi que la même tête et lui répondis.

Moi : Comme d'habitude.

?? : Roooooh tu dis ça à chaque fois.

Moi : Et alors ? Qu'es ce que ça peut te faire ?

?? : Ca fait que ça me désespère de te voir comme ça et en temps que meilleure amie pour toujours je me dois de t'aider !

Elle, c'est Cassie, si elle traîne avec moi, c'est juste parce que je l'ai défendu quand un garçon du nom de Jack Lewis lui avait voler sa barrette en maternelle (évidement il avait dû passer un petit séjour à l'hosto), depuis, elle me colle aux basques et franchement ça me gonfle. Depuis ce fameux jour, elle croit qu'on ai super copines pour la vie mais moi je pense le contraire, je ne veux pas avoir de relation amicale avec qui que ce soit et je ne ferais jamais, mais alors là jamais amis amis avec une personne humaine. Ca fait bizarre dit comme ça, mais quand je parle que je ne serais jamais ami avec un humain, ça ne veut pas dire non plus que je serais pote avec un extraterrestre ou je ne sais quoi. Bref vous avez compris, enfin...j'espère parce que sinon vous n'êtes vraiment pas intelligent ( sans vouloir vous vexer ). 

Je partis vers ma salle de classe sans lui laisser le temps de parler, je ne veux pas lui parler.