Chapitre 1 : Un jour comme les autres

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Vingt heures, j'ouvris mon téléphone pour y apercevoir, sans surprise, un message de ma mère.

De Maman :

Ari, rentre à la maison. Il est tard.

Moi, Arianne, du haut de mes quinze ans, ne peut pas sortir trop tard la nuit...

Pas étonnant vu le métier de mon père... Pourtant je le fais !

Vingt-et-une heure quarante cinq, j'ouvrai la porte en y voyant du coin de l'œil ma mère, cloîtrée dans le couloir, les bras croisés et ses yeux bleus perçant qui exprimaient sa colère. Ses cheveux blonds ondulés dont j'ai hérités prenaient le peu de vent qui entrait dans la maison. Je roulais des yeux en fermant le passage de la maison derrière moi.

- Je t'avais dis de rentrer ! me dit alors ma mère en coupant le silence pesant. Tu ne m'as pas écoutée. Tu sais très bien que je m'inquiètes très vite...

Oui, je le sais tu t'inquiètes beaucoup trop vite mais si tu n'avais pas épousée un homme comme mon père, on en serait pas là ! Et d'ailleurs, moi non plus, je ne serais pas là.

Ce qui était sur, c'est que je ne voulais pas entendre sa leçon de morale. Je passai devant elle et montai dans ma chambre. Celle-ci était peinte en noir avec des taches rouge ; ma mère m'avait interdit de mettre du vrai sang.

Quel dommage...

Sur les murs, j'avais entreposée des photos de mes amis, Ashley, Maël et Mathieu, ainsi que des posters de beaux mecs torses nus.

Bah oui, je n'abandonne pas l'amour !

J'avais un lit double avec des draps de New York City avec deux petites tables de chevets en bois accolées à mon lit de chaque côtés. Sur la droite de ma chambre, il y avait trois canapés en cuir blanc avec une table basse en verre en face. Une grande télévision était posée sur la table. A gauche de ma chambre, près de ma porte, j'avais demandée à avoir deux armoires en bois peint en blanc pour y mettre tous mes habits, ce qui avait été accepté. Tandis qu'entre l'armoire et mon lit, il y avait un bureau en bois non peint avec mon mac, un pc portable, dessus et une chaise de gaming en cuir noir.

Arrivée dans ma chambre, je jetai mon portable sur mon tapis rouge en dessous des trois canapés avant de m'affaler sur l'un d'eux. Mais pas longtemps car ma mère toqua à ma porte pour me dire que mon père rentrerait tard, encore... Il était toujours occupé avec son travail que l'ont ne pourrait pas réellement classifier dans la catégorie « travail normal d'un citoyen honnête et riche ».

Comme tous les soirs, maman, arrête de me prévenir à chaque fois. Ça en devient risible.Il faut toujours qu'elle lui coure après. C'est peut-être ça, l'amour.

Deux heures du matin, j'avais cours dans quelques heures à peine mais je ne trouvais pas le sommeil. Je m'attardais sur mes " pour toi " de Tik Tok quand j'entendis la porte d'entrée claquer, signe que mon père était rentré et qu'il n'était pas mort au travail. Dix-sept pourcents, c'était ma batterie de téléphone. je pris mon chargeur et le branchai près de la prise accolée à l'une de mes tables de chevets où je posais mon appareil.

Réveillée par mon alarme atrocement bruyante, je sortis de mon lit aux draps New York City en hurlant toutes les insultes possibles et inimaginable.

Je ne veux pas sortir de ce lit douillé, laissez moi dormir par pitié !

Il était six heures du matin et je commençais les cours à sept heures. Je n'avais pas beaucoup dormis et ma première matière était les mathématiques.

Super... La matière que j'aime le moins ! Elles sont compliquées au lycée...

Je me dirigeai vers la salle de bain familiale mais je grognai en remarquant qu'un de mes six grands frères était dedans.

𝐄𝐍𝐈𝐕𝐑𝐀𝐍𝐂𝐄.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant