Chapitre 20

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Lorsque j'ouvre les yeux, je l'es referme immédiatement de douleur. Je ne sais pas où je suis mais je me sens incapable de bouger ne serait-ce qu'un seul de mes membres.

Je m'efforce d'ouvrir mes yeux et je suis frappé par une lumière extrêmement puissante et blanche, je lutte pour les garder ouvert finalement je remarque que je suis sur un lit et que je suis probablement à l'infirmerie. Je me relève difficilement du lit et je vois un lit à ma gauche, je plisse les yeux pour savoir de qui il s'agit et j'identifie rapidement Riyad.

Il était ici.

Je m'assois sur mon lit et le regarde, il est allongée sur le dos avec un bandage de couleur blanc autour de la tête. Il dort probablement puisque il a les yeux fermés.

Je me surprend à continuer de le regarder, il est beau, c'est un bel homme et les muscles de son visage sont détendus lorsqu'il dort ce qui lui donne cette image de bébé dans son berceau.

Au bout de quelques minutes il ouvre ces yeux et tourne la tête vers ma direction, je me sens immédiatement gênée qu'il m'ai surpris à le regarder et tourne la tête de l'autre côté en faisant semblant de prendre un verre d'eau.

Le malaise dans la salle se fait conséquent, je ne sais pas quand est ce qu'arrive l'infirmière mais j'espère qu'elle arrivera au plus vite afin de taire ce malaise.

— On est là depuis combien de temps ? brise-t-il le silence.

— Je ne sais pas, je me suis réveillée il y a quelques minutes lui répond-je.

J'étire chacun de mes membres doucement et petit à petit pour enlever les courbatures qui m'enveloppent. Une fois que je me sens plus dégourdie je me lève et me mets à la recherche de quelqu'un lorsque j'entend une onomatopée de douleur.

— Tout va bien ? lui criai-je

Je m'approche de la salle où nous étions et me dirige vers lui. Il grimace et je remarque que la cause de sa douleur est son dos.

— Tu as mal où ?

— Au dos, j'ai l'impression que 100 éléphants me sont passés dessus.

J'hésite un instant, mais finalement ma devise d'aider chaque personne dans le besoin reprends le dessus et je ne réfléchis pas.

— Retourne toi.

Il ne parle pas et s'exécute, une fois à dos je pose mes doigts fins sur son dos délicatement et commence à le masser. Je n'arrive pas à croire ce que je suis en train de faire mais il me faisait de la peine, je me devais de l'aider.

Je ne sais pas si je fais ça bien mais finalement, lorsque je le sens se détendre je me dis que je dois m'en sortir plutôt pas mal.

Au bout de 2minutes je décide de m'arrêter, étant extrêmement honteuse de ce que je viens de faire, je m'assois sur mon lit en étant dos à lui.

Je l'entend rire par derrière moi, je ne comprends pas alors je me retourne vers lui en le questionnant du regard.

— Pourquoi est ce que tu es gênée  ? me demande-t-il en étant mort de rire.

Un amour entre les barreauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant