La vida es mejor contigo | Tome II

|Chapitre 30

— Ambre ! Désolée, je suis en retard mais je devais passer un appel et puis ensuite j'ai cherché mon téléphone pendant dix minutes pour me rendre compte que je venais juste de le remettre dans ma poche, et j'ai...

— Hey Luna t'inquiète ! Je te connais, rie-t-elle. C'est rien.

— Tant mieux, je soupire. Bon alors, on commence ?

Ce matin, nous avions prévu de nous occuper de la paperasse du Roller, et j'étais de la partie puisque Ambre m'avait donné un rôle dans la direction du Roller, ce qui m'avait beaucoup touchée. Je suis très heureuse de pouvoir participer au bon fonctionnement de mon endroit préféré du monde mondial.

— Bon, alors, quelles sont les nouvelles ?

— Eh bien, il n'y a pas grand chose de nouveau depuis deux jours, je réponds en riant légèrement. Et toi ?

Seul le silence me répond. Je lève alors la tête, déviant mon attention sur ma cousine et me désintéressant complètement du classeur que j'avais commencé à feuilleter.

— Ambre ? je l'interpelle en fronçant les sourcils.

La prénommée me regarde d'un air hésitant, se pinçant les lèvres.

— Dis-moi ! Tu m'inquiètes là !

Elle soupire puis se lance.

— Tu te rappelles de notre conversation sur le fait que je ne savais pas si je voulais connaître ou non mon père biologique ?

J'hoche la tête, toute ouïe.

— Eh bien j'en ai reparlé avec Simon ce week-end. Et après une très longue discussion, j'ai décidé que j'allais le rencontrer. Je t'avoue que je suis assez curieuse et puis il avait l'air de vouloir sincèrement me connaître. Et... Je me suis sentie seule et perdue pendant tellement d'années parce que je ne connaissais pas réellement mon histoire et que Sharon ne me parlait jamais de ça alors rien que pour ça, j'ai envie d'avoir une discussion avec lui, me confie-t-elle finalement.

Je lui souris, à la fois heureuse et fière d'elle, en me levant pour lui donner une brève étreinte.

— Je suis contente que tu puisses découvrir ton passé. Si c'est ce que tu veux, c'est la bonne décision.

Elle me sourit aussi lorsque nous nous détachons.

— Merci, cousine.

— Salut les filles.

Je me retourne et découvre une jeune femme de notre âge. Elle m'était complètement inconnue et elle nous souriait.

— On ne se connaît pas mais vous avez l'air de bien connaître cet endroit et vu que je viens de déménager et que c'est la première fois que je viens ici, j'aurais un petit renseignement à vous demander.

— Salut, lui répond Ambre. Bien-sûr, qu'est ce que tu veux savoir ?

— Eh bien, je voudrais m'inscrire pour apprendre à patiner. J'ai vu sur le site internet que vous alliez proposer des cours à partir de la semaine prochaine et je voulais savoir s'il restait des places.

Je jette un regard confus vers ma cousine. Des cours de patin ? D'où sort-elle cela ?

— Ah d'accord, répond la blonde. Eh bien... Tu peux me donner un moyen de te contacter s'il te plaît ? Je dirige le Roller et il faut que je regarde les effectifs mais je n'ai pas mon ordinateur avec moi.

La fille sourit et acquiesce avant de lui dicter son numéro de téléphone.

— Parfait, conclut ma cousine. Au fait, moi c'est Ambre.