Chapitre 16

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‼️Tw sujets sensibles ‼️
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Après avoir passé l'après-midi à installer nos affaires, nous avons regardé le programme et sommes allé à la scène pour le « Pot d'accueil ». D'après Maxime, c'est quelque chose qui se fait dans les campings. Présentation des membres du personnel, du programme et du camping en général. Je m'assis sur un des bancs qui dominaient le plateau et Maxime nous pris des bières au bar d'à côté. Arthur vint se présenter amicalement à moi. Je lui répondis d'un ton sec et froid, ne pouvant pas me laisser battre à son petit jeu et me laisser attendrir par sa gueule d'ange.

Il s'échappa peu avant le retour de mon copain ce qui eu le don de m'agacer encore plus.
Il me tendit un des deux verres et s'assit à côté de moi.

M : Le barman il m'a demandé ma carte d'identité pour prendre de l'alcool. Dit-il en se buvant une grande gorgée avant de tourner ses yeux énervés vers moi. Ma carte d'identité, j'ai 26 ans frère !

Voyant que je riais, il s'énerva encore plus et me frappa l'épaule d'une force ridicule, laissa échapper un petit rire et posa son front sur mon épaule. On resta comme ça un moment. La présentation commença, les gens tapaient dans leurs mains au rythme de la musique et criaient. Tout ce joyeux monde me mettaient de bonne humeur mais Maxime s'était maintenant penché en avant et cachait son visage entre ses doigts fins.

D : Ça va Max, c'est juste une carte d'identité hein. Le rassurais-je tout en posant une main sur son dos.

M : C'est pas ça, on peut rentrer ?

Je me leva, de ma main gauche je tain la sienne, posée au dessus de mes épaules et de l'autre main, j'attrapa sa taille, l'aidant à marcher jusqu'à la maison. Arthur qui nous avait vu partir, s'éclipsa du plateau et nous rejoignit.

A ( Arthur ) : Ça va ? Vous voulez que je vous ramène en voiturette ?

D : Ça ira merci on peut se débrouiller.

M : Sid s'il te plaît.

J'accepta a contre cœur et installa Maxime a l'arrière à côté de moi. Arthur nous faisait la conversation mais l'incapacité physique de Maxime à lui répondre m'obligea à parler. Il nous déposa et attendit qu'on rentre pour repartir.

M : Les médicaments dans ma trousse de toilette, donne-moi les.

Je m'étonna qu'il prenne des médicaments et le contourna pour me diriger vers la salle de bain les chercher.

Il les pris puis s'assit sur le canapé pour souffler un peu.

D : C'était quoi ça ?

M : Ça ? Répéta-t-il dubitatif, la tête penchée en arrière.

D : Depuis quand tu prends des médicaments ?

M : Depuis la mort de ma sœur y'a 2 ans, j'ai des phases et quand ça m'arrive je dois prendre ce médoc.

Je ne répondis pas et il me fixa.

M : T'es pas obligé de répondre, je voulais juste que tu le saches.

Je m'assis à côté de lui sur le canapé, attrapa son épaule et allongea sa tête sur mes jambes.

D : Dors un peu.

Il lutta quelques temps puis finit par tomber dans les bras de Morphée. Je me surpris à vérifier s'il respirait bien. Je le vis comme ça sans défense et je ressentis toutes sortes d'émotions que je n'avais jamais ressenti auparavant. Je l'aimais mais là c'était plus, je voulais le protéger, lui donner l'amour qu'il n'avait pas reçu, lui montrer qu'il avait quelqu'un sur qui compter à chaque instant, que s'il veuille parler, pleurer, s'énerver, s'amuser ou juste une épaule pour se reposer je ne sois jamais loin, qu'il puisse me parler à cœur ouvert, qu'il se sente protégé, rassuré, en confiance. Qu'il ait son cocon bienveillant avec moi.

Je murmura calmement.

D : Je te promets de rester même si tout le monde part, Maxime. Je te promets de t'écouter toi avant les rumeurs, je te promets de veiller sur toi chaque soir, je te promets de t'aimer dans cette vie et dans toutes les autres que j'aurais.

Je passa délicatement ma main dans ses cheveux bruns et déposa un baiser sur le sommet de son crâne.

Sa bouche à demi ouverte témoignait de son sommeil profond. Je mis la musique qui me berçait plus jeune, « La petite fille de la mer » de Vangelis puis m'endormis avec lui en me calant sur sa respiration.

Vers 4h du matin, des bruits de pas me réveillèrent. Maxime s'était levé, avait enfilé des vêtements un peu plus chauds et était sorti. Je fis semblant de dormir pour ne pas qu'il ait à m'expliquer quoi que ce soit. Je savais qu'il avait parfois du mal à dormir et qu'il sortait faire des balades nocturnes alors je me leva et me recoucha, dans le lit cette fois. Moi aussi il m'arrivait de mal dormir, voir des fois pas du tout. Je repensa à ma dernière nuit blanche, celle où j'avais fait un Karting avec Imrân et qu'il m'avait avoué qu'il aimait Elias. Ma main sorti de la couette et attrapa mon téléphone qui chargeait sur la table de nuit. Je fouilla rapidement dans mes contacts et mes doigts s'arrêtèrent sur le numéro d'Imrân. Je tapota quelques secondes, m'arrêta pour réfléchir, effaça un ou deux mots puis repris de plus belle avant d'envoyer mon message et je savais que la réponse ne tarderait pas, dû à ses fréquentes insomnies.

Imrân

Comment ça se passe avec Elias ?
Vu.

J'avais raison, à peine mon téléphone éteint qu'il se ralluma pour afficher la notification d'un message de mon ami. C'était une photo de lui, dans son lit, à côté d'Elias qui dormait la bouche grande ouverte. Il affichait un grand sourire et un pouce sur le cliché. La photo était suivie d'un message très bref mais voulant dire beaucoup de choses.

Au top 👌
Vu.

J'esquissa un sincère sourire avant de me rendormir.

Maxime ne rentra qu'au matin, un peu alcoolisé.

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Chapitre un peu plus long parce que vous êtes les plus beaux, j'ai déjà la fin en tête il faut juste que je prenne de l'avance. Vos retours me font grave plaisir merci à vous, bisous 🫶🏼

J'aurais dû - Djilsi x MaximeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant