𝑹𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒏 𝒉𝒆𝒍𝒍

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Des larmes? Pourquoi ?

Pleuvait-il dans son cœur ? Pourquoi n'était-elle pas aussi insensible que son géniteur? Pourquoi ressentais t-elle du chagrin pour un inconnu ? Cette tristesse se justifie t-elle?

Et puis pourquoi pleurait-elle? Il n'a jamais été là, et son corps inerte couché dans ce cercueil témoigne a toute la terre l'éternité de son absence dans la vie de sa fille. Elle venait de perdre tout espoir de recevoir de l'affection venant de lui.

C'était a présent à son tour de témoigner. Que pouvait-elle dire? Qu'il était un père merveilleux ? Qu'il l'avait toujours aimé ? Et qu'il l'a chérissait comme un prêtre aurait chéri le saint grâal?

Elle ne pouvait pas.

Il ne la connaissait même pas. Il n'avait aucune idée de comment elle s'appelle, savait- il au moins combien d'enfants avait habités le sein de sa femme?

Sa femme ? Où devrait elle dire sa serpillière, son esclave, son ouvrière, son larbin.

Il est mieux où il est... qu'il brûle en enfer.
Se dit-elle en elle même.

- je...je

Fit- elle en haletant. Elle inspira, puis expira

- Contrairement a ceux qui qui sont passés ici, pour dire a quelle point Duncan Lee. Était un homme bon, moi je ne pourrais pas en dire autant. Malgré que cette homme soit mon père ou devrais-je plutôt dire mon géniteur je ne l'ai jamais connu, et lui non plus ne m'as jamais connu et n'a jamais cherché à nous connaître, moi et mes sœurs. Durant ces années auprès de ma mère il la battait jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus crier, ni se débattre, il l'a blessait, lui ouvrait le corps avec son petit couteau suisse puis le lendemain la couvrait de bijoux, il lui achetait des maisons, des manoirs un peu partout pour l'aveugler. Elle lui avait donné sa dignité et il l'avait jetté du haut d'un grâte ciel. Elle n'avait plus aucune valeur à ses yeux. Personne n'avait de valeur à ses yeux d'ailleurs... même pas ses enfants...Même pas nous. Cet homme était un meurtrier, un meurtrier car il a tué ma mère de l'intérieur. En l'a regardant dans l'iris, il lui a planté un sarbre dans le cœur et aujourd'hui il n'en reste plus rien. Elle est brisé, elle ne rayonne plus. Elle a fânné telle une tulipe en automne, et elle s'est givré telle une rose en hiver... Une fleur froide. À vos places je ne pleurerais pas, et j'aurais été soulagé que cette terre ait été libéré d'un assassin, d'un homme sans vergogne. Pour moi ce ne sont pas des funérailles, mais une cérémonie, où alors un festival. j'ai même ramené à boire si vous en voulez. En rentrant je m'arrêterais à une boîte de nuit pour fêter ça. Qu'il brûle en enfer pour l'éternité!

Elle ajusta son voile, puis elle quitta les lieux, laissant derrière elle la foule ahurie par son discours. Cela était une indignation et elle le savait. Il fallait respecter la mémoire des morts.

Mais pas celle de Duncan Lee.

Mais pas celle de Duncan Lee

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𝐌𝐀𝐊𝐄𝐃𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant