La porte d'entrée s'ouvre quand je remarque des talons à côtés des chaussures de mon mari. Je ne savais pas que nous avions de la visite, mais quand j'avance dans le salon les lumières sont éteintes et je ne vois aucune occupation physique du canapé à part des affaires traînant sur celui-ci.
- Tom tu es rentré ?
Aucune réponse, je me dirige vers la cuisine pour constater la même chose, aucune présence. Le stress commence à monter, j'ai peur. Pourquoi ne serait-il pas en bas ? Pour quelles raisons seraient-ils occupés en haut ? Je me dirige vers les escaliers pour siffler encore une fois le prénom de mon mari, mais aucune réponse distincte n'a par un gémissement. Je ne veux pas être de préjuger, peut-il s'être blessé et ils sont en haut pour le soigner ? Je monte un par un les marches jusqu'à être dans le couloir principale de notre chambre. Des sous-vêtements joncent le sol et je n'ai plus de doute. Non, pourquoi m'aurait-il fait ça ! On s'aime à la folie, j'ai toujours été parfaite avec lui, j'ai repris le travail à fond pour éponger ses dettes ! Je m'approche de la porte la poignée sous mains en écoutant les gémissements. Féminin comme masculin, je ne l'avais jamais entendu prendre autant de plaisir. Je sens mes joues s'humidifier et reste là avec le metal froid de la poignée sous les doigts. Je me sens faible, qu'est ce qui peut m'attendre derrière cette porte après une dure journée de travail.
- Tom...
Rien ne put sortir de vive voix seulement un souffle en sortie. Je dois ouvrir et l'affronter. Je dois le faire, ou je peux faire comme si de rien n'était et continuer à penser à passer une vie parfaite. Non, je ne pourrais pas, il l'a fait dans notre lit bordel ! Je prends mon souffle et compte jusqu'à 3.
- 1...2...3... VRAC !
À peine, j'ouvre la porte, je fus choquée de trouver mon mari de dos avec une chevelure à la main que je reconnais entre mille. Maria ! Ma meilleure amie était, là sur mon mari visage devant moi surprise. Leurs sous-vêtements étaient éparpillés partout, autour du lit comme s'ils avaient marqué le territoire, c'était écoeurant et abject. Ils furent surpris et Tom se mit à se rhabiller en furie pour me laisser entendre cette fameuse phrase.
- Norah, ce n'est pas ce que tu crois ma chérie ! C'est un malentendu !
- Comment tu peux me faire ça Tom, et toi Maria, tu te crois meilleure ? Tu as réussi à me piquer tout dans ma vie même mon mari ?
- Ce n'est pas ce que tu crois, Norah, on est amie nan ? On se partage tout !
- Espèce de cinglée ! Je vais te tuer !
J'allais me jeter dessus quand un buste me bloque le passage.
- Norah si tu touches un seul cheveu de Maria, je te tue.
- Ah ouais t'es comme ça alors, tu tombes amoureuse d'une nénette qui fait le tour de la terre en kilométrage de cul et va y arrange toi pour choper une mst au passage !
Une douleur aiguë s'abat sur ma joue mouillée, il venait de me frapper sans aucun regret. Ce n'était pas Tom devant moi, mais un autre homme. Il n'avait jamais levé la main sur moi auparavant.
- Ne parle plus jamais comme ça de Maria où tu le regretteras.
- Ose et je te promets que je vous maudirais toi et elle jusqu'à la fin des temps. Quel scandale ça va être quand tes parents et le travail vont apprendre ton adultère avec elle.
- Non, Norah, s'il te plaît, ne fais pas ça ! Si le travail l'apprend, je vais être ruinée et je vais perdre tout ce que j'ai !
Elle était la suppliante à mes genoux comme-ci la chose la plus importante était son boulot alors qu'elle venait de trahir sa plus proche amie d'enfance. Et Tom était planté là sans aucune réaction, il me dégoûtait.
- Tu te soucies seulement de ton travail et pas de ce que tu as fait ? Ce n'est pas la première fois, c'est ça !
Ils me regardèrent tous les deux sans aucune réponse à ajouter, j'avais raison alors. J'entame un pas pour faire demi-tour, mais Tom vient refaire la porte et me bloque le passage.
- Tu n'iras à nulle part sans qu'on ne discute.
- Tu as le culot de me tromper dans mon propre lit avec l'autre pute et de plus, tu m'empêches de partir ? Tu n'es pas mieux intelligent qu'elle en fait. Vous êtes de grosse merde, je vous maudis !
- Tu ne veux pas laisser les gens vivant vivre leurs vies tranquillement au lieu de les faire chier, crève tiens, tu ne m'as jamais rien apporté.
- Quoi ?
Je ne peux dire plus de choses que je me fais violemment pousser au coin de la pièce en cognant le coin de la commode. Je m'écroule par terre en ayant une vive douleur au crâne, je sens du chaud, mais j'ai froid en même temps. Je les vois debout, mariai recoquillée par terre en larme et mon mari en état de choc. Qu'est-ce qu'il m'arrive, pourquoi je ne peux plus bouger, pourquoi je n'entends pas les pleures sur ma soit disante amie ? Je commence à avoir des points blancs sur ma vision comme des particules, mais qui grossissent de plus en plus a chaque clignement de mes yeux. Je me sens légère, apaisée même, j'essaye de parler, mais juste un murmure sortie.
-Vous...Vous.
Et plus rien...
Il fait froid, très froid. Où suis-je ? Pourquoi je me retrouve dans un couloir blanc ?
J'essaye de me relever, mais mon environnement change pour me laisser dans une forêt. Il fait sombre, j'avance par le seul chemin qui a l'air marchable. Mais au bout d'un certain moment, je remarque que je tourne en rond en passant plusieurs fois devant un grand arbre à plusieurs centaines de branches. Je m'arrête pour m'y adosser quelques secondes pour reprendre mes esprits et essayer de comprendre ce qui se passe et où suis-je. Après une durée interminable, j'entends des pas ce rapprocher. Une silhouette se démarque de plus en plus, au vu de sa démarche, il m'a l'air d'un certain âge. Puis il sort du sentier pour se pointer devant moi, et là, j'ai vu qu'il m'était familier.
- Papa ?
- Ma fille chérie vient là dans mes bras.
Je me dépêche de venir l'enlacer après tant de temps sans lui.
- Mais qu'est-ce que tu fais là papa ?
- C'est à moi de te dire ça ! Tu devais être heureuse et finir ta vie en paix, pas malheureuse et ici !
- Ce n'est pas ma faute papa, j'ai fait de mauvais choix...
- J'ai vu ça, écoute fais moi plaisir... Ne refais pas les mêmes erreurs et promets moi d'être heureuse maintenant !
- Oui Papa je vais être heureuse maintenant !
- C'est ma fille ça, écoute prend ceci avec toi, c'est mon petit cadeau et j'espère te revoir un jour où tu seras heureuse !
J'entrouvris la main dans laquelle il me donne un bonbon.
- Papa je ne suis plus une enfant tu sais ?
- Je sais mais tu resteras toujours ma petite fille, à bientot !
- Hein comment ça, PAPA ?
La seule réponse de sa part et son sourire envers moi avant de disparaître. Où va-t-il ? Je ne veux pas être toute seule ici ! Je... Tout d'un coup, tout bascule et tout devient noir.
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The Way Of Death
RomanceNorah une femme ambitieuse et à l'avenir prometteur se retrouve un soir à l'entrée de la porte de sa chambre. Des affaires d'hommes et de femmes se multiplient dans l'appartement. Que se passe-t-il ? Elle n'osait ouvrir la porte la main sur la poign...