Chapitre 4 - Danaé

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Des mains provenant de derrière moi montent le long de mon ventre, elles frôlent ma poitrine et viennent se déposer sur mon cou. Elle font pression sur celui ci, je n'arrive plus à respirer et le visage de Brad vient se refléter dans un miroir qui nous fait face. Je n'ai plus d'air et j'ai l'impression que je vais mourrir.

Je me réveille en hurlant, essayant de reprendre mon souffle coute que coute. Je frotte mon coup, comme pour essayer de vérifier si ces mains n'y sont plus. C'était un cauchemar. Mon père déboule dans ma chambre paniquer.
- Ça va aller ma chérie, me dit-il en me serrant fort dans ses bras. C'était encore un mauvais rêve, mais ça va aller.
Je m'effondre en larmes dans ses bras. Depuis l'incident qui c'est produit à mon ancien lycée, je ne cesse de faire ce genre de cauchemar le plus souvent avec Braden Strom. Le capitaine de l'équipe de rugby de mon ancien lycée, à qui j'ai osé plaire. Si seulement j'aurai pu éviter que tout cela se produisent. Ma vie n'aurait pas autant changer.

J'ai passer toute la journée à dormir. Hier soir j'ai du me rendormir à six ou sept heures puisque le soleil était déjà lever. Mon père n'a du coup pratiquement pas dormi de la nuit. Je m'en veut tellement. C'est la seule personne sur cette terre qui compte pour moi. Le reste du monde n'a aucune importance, je m'en fiche.

Heureusement pour moi, je n'ai qu'un cours aujourd'hui à cause d'un grève des enseignants ou quelque chose comme ça. Lorsque j'arrive au lycée je sens que je ne suis pas arriver par le bonne endroit. Je me retrouve vers les gradins du stade. Ça y est, je suis perdu. Comment je fais pour regagner les couloirs et les salles de cours ? Je regarde autour de moi et aperçoit un groupe de jeunes assis sur les gradins, ils ont l'air de beaucoup rigoler. A la vue de cette scène nombreux flashback de mon ancienne vie me reviennent, je les efface vite. Tu ne veux pas te rappeler, c'est du passé Dana.

Après avoir demander à certaines personne qui avait l'air complètement shooté et des petits intellos à lunette comment je faisait pour aller au cours de Mme Salomon, je trouve enfin mon chemin. J'arrive dans la salle en avance et je m'installe au fond près de la fenêtre. Éducation citoyenne, je me demande ce qui m'a pris de prendre cette matière. Peu a peu la salle se remplie, les élèves s'installe et les regards viennent se poser sur moi. Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait pour attirer autant d'attention ? Une fille débarque devant moi, avec un regard déterminer. Derrière elle se cache une binoclarde au air franchement de sainte ni touche.
- C'est ma place ! S'exclame t-elle.
- Ce qu'elle veut dire, reprend la binoclarde limite en chuchotant, c'est que depuis le début de l'année nous nous asseyons là.

Je me lève sans faire d'histoire et change de place. Je suis tellement énerver de leurs avoir céder, mais il le faut. Je ne peut pas attirer l'attention sur moi comme ça. J'ai envie de frapper tout le monde. J'ai envie de tout casser, comme à chaque fois que je suis en colère. Le cours se déroule dans un ennuis des plus agaçant, ça aurait dû calmer ma colère, mais elle persiste. Dans mon ancien lycée jamais une tel chose ne se serait produite. Mais si c'est le prix à payer pour avoir la paix et être la plus discrète possible, il va falloir que je paye et que je ferme ma bouche. Lorsque le cours se finit je suis la première dehors, j'ai envie de rentrer chez moi et de prendre une bonne douche pour calmer mes nerfs.

Je marche tellement vite que je ne vois personne à côté de moi. Soudainement des mains m'arrête et remonte le long de mes hanches. Je me retourne brusquement et plaque violemment une de mes mains autour de son coup. L'instant de quelques secondes je vois le visage de Braden là devant moi, j'enfonce mes ongles dans sa clavicule. Je veux qu'il suffoque, qu'il souffre. Puis je détache ma main de son coup en voyant une autre personne. Une fille s'approche en courant.
- Ça va aller Steve ? Demande t-elle inquiète.
Lui se contente d'acquiescer la tête, en se grattant le coup.

La panique m'envahit, je suis paniquer. J'ai envie de mourir. Qu'est ce qui lui a pris de me toucher de cette manière ? Je ne le connaît même pas bordel. J'aurai dû marcher plus vite et me calmer. Tout le monde me regarde, ils sont choqués. Je le suis plus qu'eux. J'entends les professeurs essayer d'atteindre le cercle en poussant les élèves, c'est alors que je me met à reculer. Je pousse tout ceux qui me bouche le passage et m'enfuis en courant. Je veux partir, loin, très loin.

J'arrive à la maison et il n'y a personne, comme d'habitude. J'ai l'impression que suis seule au monde quand mon père n'est pas là. Les cartons de déménagement trainent encore dans le couloir et là où ils ont la place de traîner. Va bien falloir les déballer un jour, même si cela ne fait que quatre jours que nous avons déménagé ici. Je me précipite dans les escaliers, balançant mes fringues sur celui ci. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je suis sous ma grande et spacieuse douche. Le jet d'eau froid me fait horriblement souffrir, mais c'est comme ci il éteignait le feux qui était monter en moi une heure auparavant.

La nuit vient de tomber. Je sors le plat de côte de porc que j'ai mis au four il y a un moment et je le dépose à côté du plat de potatoes. Je sort les couvert lorsque mon père arrive enfin, mais accompagner de quelqu'un.

Cette personne ressemble à mon père presque comme deux gouttes d'eau sauf qu'elle est un peu plus vielle à en juger le gris ornant sa chevelure. Mon père dépose un baiser sur mon front et commence les présentations.
- Danaé, je te présente Phil, Phil je te présente Danaé ta nièce.
- Nièce ? dis je supris. Comment ça nièce ! Tu m'avait jamais dit que t'avais un frère Papa !
- Phil installe toi. Et toi calme toi dit il en me pointant du doigt.

Phil s'assoit et me sourit généreusement. Pourquoi mon Père ne m'a t-il jamais parler de lui ? Vous vous demandez bien qu'est ce que sa peut bien foutre, mais le faite que quelqu'un vienne s'introduire dans notre vie à mon Père et moi, me met tellement en colère.
- Dana, tu te souviens de la grande maison de poupée que tu as eu pour tes huit ans ? Eh bien c'était ton oncle Phill. Si tu n'as pas vraiment de souvenir de son existence c'est parce que quand il était souvent là, tu était toute petite. Puis quand les choses sont devenue plus difficile avec ta mère, je l'ai exclus de ma vie, ainsi que tant d'autre personne.

Mon père et moi, on est pareil ! Depuis la mauvaise passe que l'on à endurer. On a mis tout le monde de côté. On a volontairement disparu de certaine vie pour vivre la notre plus tranquillement sans que l'on viennent nous ressasser le passé. Et nous avons construit cette vie à deux. C'est pour cela que le faite qu'il veuille réintroduire quelqu'un dans nos vie me fait péter un plomb.
- Je sais ce que tu as endurer Dana, mais...
- C'est Danaé, le coupais je. Dana c'est pour les intimes.

Il me sourit alors que je viens de lui parler comme une connasse. Putain où est ce que j'ai atterrit.
- Je comprend que tu ne sois pas habituer à se genre de situation, mais j'espère à l'avenir que nous pourront former une famille. J'ai deux enfants une fille et un garçon, ainsi qu'une femme. Ça serait amusant si l'on s'entendait tous finit il, en même temps qu'il finit son assiette.
- Ouais génial dis je, en faisant en sorte qu'il lise bien de l'agacement dans ma voix. Cette journée est vraiment pourrie !

Loves me as I hate you (crossover of Sinder) : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant