18. Bienvenue à Brest !

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7 Janvier

Ella

Le nouvel an et la semaine qui a suivi m'ont permis de décompresser. Pour ce qui est de mes recherches sur la police et la taupe, elles n'ont pas bougé. Mes journées se ressemblent toutes et ça a le don de me mettre sur les nerfs. Lever, manger, chercher, manger, rechercher, manger, dormir. Je regrette presque d'avoir pensé que la torture était quelque chose d'ennuyeux car ce quotidien de merde est littéralement la définition de l'ennui. J'attends le 30 Janvier avec impatience...

Fanny

On ne s'est pas reparlé depuis les événements du 28 décembre. J'ai surréagit, je le sais et maintenant, il me manque. Notre ancienne relation me manque. C'est à peine s'il m'a regardé au nouvel an... Ce soir-là et ceux qui ont suivi ont été les plus difficiles: insomnie, crise d'angoisse, pleurs... Je ne mange presque plus aussi et quand je mange j'ai l'impression que mon estomac n'en veut pas donc je vomis. Je sais que j'ai besoin d'aide mais je n'ose pas crier à l'aide.

Elio

Je ne vois plus Ella et c'est mieux ainsi. Je commençais à trop m'attacher à cette fille. Cette femme. Les journées se ressemblent toutes...comme avant sauf que je me surprends à compter les jours. Compter les jours avant de partir pour Brest. Là-bas je la reverrai.

Kai

Elle me manque...terriblement. Je me force à ne pas aller lui parler chaque jour, chaque heure de la journée car je sais qu'il lui faut de l'espace. J'ai merdé en beauté. Je ne sais pas pourquoi elle est si sensible au sujet du sexe mais je le savais et je lui ai quand même fait peur. Je regrette...tellement.

11 Janvier

1h30

Ella

Toujours aucune nouvelle et je commence à en avoir ma claque de ces journées de merde. Il me faut de l'adrénaline. C'est pourquoi ce matin je me suis réveillée avec l'idée d'un petit meurtre. Je prépare mon sac à dos noir dans lequel se trouve tout le nécessaire à cette petite promenade de santé. La victime de mon ennui sera Louis Friquet. C'est un jeune de 19 ans en pleine forme et qui réside non loin de la morgue. En plus, il a déjà fugué plusieurs fois donc ces incapables de la police penseront qu'il s'agit de la cause de sa disparition.

🖤

Je suis devant la vieille maison orange appartenant à la mère de Louis. Je fais le tour du bâtiment pour vérifier si l'une des fenêtres est ouverte.

- Oui!

Je mets ma main sur ma bouche. J'ai parlé un peu trop fort mais personne n'a dû m'entendre. Une des fenêtres est ouverte. Celle de la cuisine au rez-de-chaussé. Je rentre dans la maison et grimpe les étages sans que personne ne se réveille. Je pénètre ensuite dans la chambre possédant une énorme affiche "Pas de parents ici". J'ouvre la fenêtre de la victime puis je le pique pour qu'il dorme plus longtemps. Je prends ensuite son téléphone, et j'enroule Louis dans sa couverture tel un merveilleux Kebab. Je descends ensuite les escaliers puis je le jette à travers la fenêtre de la cuisine. Je sors à mon tour et l'enferme dans le coffre.

Je roule jusqu'à la forêt la plus proche puis je prends ma lame et lui tranche délicatement la gorge. Ça saigne beaucoup mais heureusement pour moi sa couverture prend tout le sang. Je referme le coffre et prends une pelle. Je n'ai pas l'habitude d'enterrer des choses mais là je n'ai pas vraiment le choix, après l'avoir déposé à la morgue je devrai me débarrasser de la couverture et j'ai un encore de la force pour creuser alors allons y.

🖤

Après plus de deux heures à creuser, je reprends la voiture et dépose le corps de Louis à la morgue en passant par la porte arrière comme me l'avait indiqué le légiste. Je lui laisse un petit mot pour qu'il sache que c'est bien moi puis je reprends ma caisse pour enterrer la couverture et le téléphone sans puce (que j'ai pris le temps de retirer, casser et jeter dans le port). Une fois le trou refermé, je reprends la route sourire aux lèvres et rentre chez moi pour dormir un peu.

The Creaminal (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant