How I fell in love

Chapitre 11

Je suis le conseil de Tess : faire la tête à Tiago.

Je m'assois donc à côté d'Ambre.

Il me jette aussitôt un regard noir.

Les deux derniers cours de la journée se passent dans la même salle tandis qu'on essaye de suivre le cours tout en rigolant.

Je sors de classe après avoir dit au revoir à Ambre et Elias.

Quelqu'un m'attrape par le bras assez violemment.

Tiago : Tu m'attends pas ?!

Moi : Il faut que je rentre au plus tôt chez moi.

Tiago : Je t'accompagne.

Parfait c'est une bonne occasion pour lui parler.

Il me prend par la main et on commence le chemin.

Moi : Tiago, je voulais te parler.

Tiago : Oui bébé ?

Moi : J'ai l'impression qu'on va trop vite... Enfin, on est ensemble depuis un jour et tu me tiens déjà par la taille... Me caresse la cuisse et ma... Poitrine. Ça me gêne... je suis vraiment pas à l'aise.

Tiago : Tu sais que c'est normal dans un couple ma belle. Je t'aime, c'est pour te montrer mon amour que je fais tous ces gestes. Et puis t'as même pas de poitrine, alors pourquoi ça te dérangerait.

Je me sens vraiment mal, c'est comme si on m'enfonçait un couteau dans la poitrine.

Comment une personne qui est censée m'aimer peut me dire ça ?

C'est peut-être vrai après tout... Je devrais me taire... Il a sûrement raison. Comparé aux autres filles, ma poitrine est vraiment plate.

Moi : Oui tu as... Tu as raison, mais je n'ai pas trop aimé le fait que tu m'ordonnes de ne plus porter cette jupe. Et comme on est ensemble... Je me suis dis qu'il fallait que je te parle de ce qui ne me plaît pas.

Il me regarde un sourcil froncé.

Tiago : C'est pour ton bien que je te l'ai dit. Après quand tu te seras faite agresser, tu viendras pas pleurer.

C'est vraiment la goutte de trop qui me blesse profondément.

Je fonds en larmes.

Tiago : Mais ne pleure pas bébé, je suis là. Ça va aller, c'est pour ton bien que je dis ça. Je t'aime de tout mon cœur mon amour. Regarde moi, ça va aller.

Il me serre dans ses bras tandis que je lève ma tête vers lui.

Tiago : Je t'aime, ok ? Tu comptes vraiment pour moi. On va passer notre vie ensemble, je te ferais des enfants, et on sera le plus beau couple de tous les temps.

Il essuie mes larmes avec sa main ce qui me redonne le sourire.

Mais je m'aperçois soudainement qu'on est devant chez moi.

Tiago m'embrasse de ses douces lèvres, sa langue passe dans ma bouche pour rejoindre la mienne.

Ses mains sur ma taille se serrent tandis qu'on continue de s'embrasser.

Je retire lentement ma bouche.

Moi : Il faut que je rentre, mon beau père va s'inquiéter sinon.

Tiago : Ah tu as un beau père. Faut vraiment qu'on en apprenne plus sur nous hein. Allez on s'appelle, à toute.

Je lui fais signe de la main et rentre dans la maison.

Je jette mes chaussures et lave mes mains.

Tandis que je sors une canette du frigo, j'entends mon beau père.

Arnaud : Alors comme ça tu as un petit ami ?

Moi : Euh... Non, je sais pas de quoi tu parles.

Je vide la canette dans un verre et me sors un paquet de cookies.

Arnaud : Je t'ai vu embrasser un garçon, à moins que ce ne soit pas encore ton petit ami.

Moi : Parce que tu m'espionnes maintenant ?!
C'est ma vie privée ça te regarde pas. T'es pas mon père, t'es rien.

Arnaud : Parle moi correctement Mélissa ! Je suis peut-être rien pour toi, mais en attendant, je suis un adulte et tu me dois le respect. Tu ferais bien de te calmer parce que moi je peux rien dire mais ta mère elle oui. Et non, je ne t'ai pas espionnée. J'ai ouvert le rideau et c'est tout, t'avais qu'à pas te mettre devant la maison. Maintenant je te laisse en parler à ta mère ou je le ferais moi-même. File dans ta chambre faire tes devoirs, parce que vu tes résultats de l'année dernière, je ferais un effort si j'étais à ta place !

Je prends mon verre et les cookies en soufflant.

Je m'enferme dans ma chambre et mets en route ma playlist.

Je reprends mon goûter, énervée, dans mon lit.

Quand est ce qu'il va sortir de ma vie et me laisser tranquille ?!

J'en ai marre de ce putain de beau père.

Il sert à rien à part me faire chier.

Après avoir évacué ma colère en tapant mon oreiller, je m'installe à mon bureau pour faire mes devoirs.

Soudain, Tiago m'appelle.