Un doux réveil... (one-shot)

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Alors que les oiseaux commencent à se lever, tes paupières encore dans tes doux rêves commence à papillonner.

La soirée d'hier n'était-elle qu'un rêve ? Tu en doutes fort, tant les sensations sont présentes, ton cœur en est persuadé : tu n'as pas rêvé ! Tu te retournes doucement afin de t'étirer et un bruit te fais sursauter : quelqu'un se trouve dans la cuisine. Tu te lèves et t'y rends.

Là, se trouve l'être le plus splendide que tu aies jamais vu. Il ne t'as pas vu, aussi en profites-tu pour t'approcher discrètement. Tu lui tapotes le bras (sois dit en passant ces derniers sont les objets de tes fantasmes : tu sais que tu y seras toujours en sécurité). Il sursaute et de la farine s'échappe du paquet qu'il tient, un nuage blanc se forme entre vous 2.

Lorsque ce dernier se dissipe tu peux enfin admirer l'être qui hante tes songes, si beau, si... si parfait il faut le dire. En même temps, c'est un ulzzang donc voilà quoi ! Mais ne nous arrêtons pas à son physique.

Donc il te regarde de ces magnifiques yeux foncés et tu ne peux empêcher de plonger dedans... jusqu'à ce que sa voix, te fasse émerger :

« Bon sang !! T'es folle ? tu m'as fait peur ! Tu pensais à quoi ?? Heureusement que je n'avais pas de couteau dans les mains ! cria-t-il

-Oh eh zut ! T'avais pas à faire de cachotterie ! Qu'est-ce que tu fais ? »

Tu essayas de voir mais il fit exprès de te cacher la vue ! Puis, tu vis un livre de cuisine par terre. Tu te penchas mais il l'attrapa plus vite que toi.

« Rien, rien du tout, dit-il hâtivement

-menteur !

-je voulais te faire la surprise... rougit-il »

En le voyant si gêner devant toi et aussi rouge qu'une pivoine, tu rougis à ton tour et en l'observant cette honte qu'il semblait éprouver fit fondre le léger énervement qui pointait son nez et il fit place à un cœur débordant d'amour et d'amusement (surtout à la vue de la farine maculant son nez^^). Sans même t'en rendre compte, tu te jeta à son cou et l'embrassa fougueusement : ce que tu ressentais ne pouvait être dit avec des mots.

« Idiote ! Je suis couvert de farine ! dit-il lorsqu'il se libéra de ton étreinte et il sourit une lueur espiègle dans le regard, tu le vis s'approcher et crus qu'il allait t'embrasser mais non, il te mit de la farine sur le nez !

« Eh !!! Sale gamin ! Qu'est-ce que tu fais là ?! Attention à toi !! »

Et tel des gamins, une guéguerre éclata, c'était à celui qui mettrait le plus de farine sur l'autre ! Morte de rire, tu ne vis pas le lait qui avait été renversé et tu glissas, heureusement il te rattrapa de justesse avant que tu ne te fracasse le crâne sur le plan de travail.

Alors qu'il te tenait dans ces bras où tu te sentais si bien, il te chuchota :

« J'aimerai que chaque matin sois comme celui-là, mais je réussirai mes crêpes cette fois ! »

Ton cœur fit un bond à ces mots et ton visage prit une magnifique couleur coquelicots, il sentit ton trouble et te serra plus fort contre lui. Tu n'eus pas besoin qu'il en dise plus, ton cœur avait compris. Tu t'accrochas à lui et une larme perla au coin de ton œil. Sans trop savoir comment, une promesse plane dans l'air et tu espères que celle-ci sera vrai et ce à jamais. Il le confirme lorsque sortit de nulle part une petite boite apparaît entre ces mains et qu'il s'agenouille devant toi :

« Je sais qu'on est ensemble depuis un an et que tu vas trouver qu'on est trop jeune mais je sais aussi que je n'aimerai que toi. Tu as su trouver mes failles et les combler. Tu sais tout de moi, je ne te cacherai jamais rien, et je suis persuadé que nous c'est pour toujours. Je n'ai besoin de personne d'autre que toi pour vivre mais si tu venais à disparaître, je ne te survivrai pas. Tu es inscrit dans ma vie, en l'espace d'un an je me suis senti plus vivant qu'en 24ans d'existence. Je t'en supplie, dis-moi oui ! Veux-tu devenir ma femme ? L'être le plus important, celle avec laquelle je vais faire ma vie et qui sera mienne ? »

Sa voix vibrante d'émotion te fit frissonner et c'est les larmes aux yeux que tu lui répondis oui !

Il se leva le plus lentement possible, sortit la bague de son écrin et prenant délicatement ta main te la passa au doigt, c'est alors qu'il te regarda ; ses yeux brillaient autant si ce n'est plus que les tiens et prenant ta main il l'a plaça sur son cœur. Tu sentis ce dernier si affolé que tu ne sus que dire, alors de sa voix rauque, il te dit :

« J'ai eu si peur que tu me dises non ou que tu me repousses... ma femme, ce terme sonne si doux à mes oreilles, je t'aime !

Et avant qu'il ne puisse t'embrasser, tu le lui dis à ton tour :

« Tu étais ma moitié, je l'ai su dès la première fois. Je t'aime, mon cœur et tout ce que tu as dit est vrai pour moi aussi »

Il t'embrassa et comme la gamine que tu es, tu lui tournas la tête pour qu'il embrasse ta joue.

Un doux réveil ....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant