Sorcière et métamorphomage TOME V

Chapitre 25 : Tout s'enchaîne.

Je viens d'écrire l'épilogue...

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Tout s'était vite enchaîné par la suite. Avec les hurlements de Neville, qui était prisonnier du choixpeau en feu, il avait fini par attirer Graup, le demi-frère de Hagrid qui cassa tout sur son passage pour sauver le demi-géant. Sauf que les autres géants avaient eux aussi réagi en repartant à l'attaque en voyant un ennemi de leur taille. Mais il n'y eut pas que Graup à ce moment-là... Les centaures avaient également fait leur apparition au plus grand étonnement de tous. C'était le chaos et les combats avaient repris.

Dans la précipitation, Luaine se dirigea vers Hagrid qui avait été laissé avec ses liens sans pouvoir se protéger. Elle ne fit pas attention à ce qui venait de tomber de sous son sweat, se concentrant pour briser les cordes de son ami et de surveiller alentour d'un potentiel mangemorts qui aurait le malheur de regarder vers eux.

– Hagrid allait vous cacher !

– OU EST HARRY ?! IL A DISPARU !

Le demi-géant était paniqué de ne plus voir le corps qu'il avait été forcé de porter. Luaine se tourna vers le sol, perplexe pour constater de ses propres yeux. Le corps de son ami avait disparu. Où était-il ?

– Luaine !

La concernée se retourna à temps pour éviter de justesse Neville, une épée à la main et la tête d'un énorme serpent séparé de son corps. Nagini était mort. Les centaures dispersaient les mangemorts, chacun tentait d'éviter les énormes pieds des géants, et plus près grondaient les renforts qui étaient venus d'on ne sait où. Luaine vit de grandes créatures ailées monter sur les têtes des géants de Voldemort, les Sombrals et Buck l'hippogriffe attaquant leurs yeux tandis que Graup les frappait et maintenant, les magiciens, défenseurs de Poudlard et les mangemorts étaient de nouveau dans le château.

Luaine se retrouva de nouveau seule. Ne trouvant aucun proche dans les alentours. Elle était à présent dans la Grande Salle et avait directement entamée un combat avec Dolohov qui semblait heureux de pouvoir faire plus de dégâts. Du coin de l'œil, elle avait pu voir l'entrée de deux centaures supplémentaires et des centaines elfes de maison qui étaient restés dans les cuisines depuis le début.

– Endoloris !

La métamorphomage esquiva de justesse lançant un bombarda dans la foulée qui atteignit sa cible. Le corps de Dolohov fut soulevé à toute vitesse et balança à l'autre bout de la salle, son dos se fracassant contre les colonnes en pierres encore debout. Luaine se tourna pour aller aider d'autres sorciers. Elle tomba sur Selwyn qui semblait également l'avoir dans sa ligne de mire depuis un certain temps.

– Langstone n'est vraiment qu'un incapable pour ne pas avoir réussi à te mettre six pieds sous terre. Il lança son premier sortilège sans que Luaine ne puisse lui répondre. 

Elle ne savait pas quel lien Nicholas entretenait avec ce sorcier mais l'entendre évoquer son ancien ami la rendait folle. Ils avaient été néfastes pour lui.

– Ne parlez pas de Nicholas de cette façon ! Vous devriez plutôt vous inquiéter pour vous.

– Oh et pourquoi donc ? Face à une petite élève de rien du tout j'estime que-

– Oh vous parlez trop vous !

Un stupefix arriva de nul part sur la gauche de Luaine, frappant en pleine poitrine le mage noir. En se tournant, elle put voir Georges et Lee Jordan accourant vers elle.

– Tu pourras nous remercier plus tard Lukas, Lee lui fit un clin d'œil.

Ce dernier repartit de plus belle en allant aider des sorciers qui peinent face à leur ennemis tandis que Georges était rester aux côtés de la violette. Sans s'en rendre compte, seuls deux combats avaient persisté, attirant l'attention de chacun. Celui de Voldemort face à McGonagall, Slughorn et Kingsley ainsi que du combat de Molly contre Bellatrix.

- Qu'est-ce qui arrivera à vos enfants quand je vous aurai tué ? assena Bellatrix, aussi folle que son maître, alors que la malédictionque Molly avait jeté dansait autour d'elle. Quand maman aura pris le même chemin que Freddie ?

– Vous ne toucherez plus jamais mes enfants ! cria Mme Weasley.

Bellatrix ria de la même façon vivifiée dont elle riait lorsqu'elle avait renversé son cousin Sirius derrière le voile, et la violette sut ce qui allait se produire avant qu'elle l'ait fait. La malédiction de Molly monta sous le bras de Bellatrix et la frappa carrément dans la poitrine, directement au-dessus de son cœur. Le sourire de Bellatrix se gela, ses yeux s'enflèrent : pour un bref instant elle sut ce qui c'était produit, elle se renversa, la foule des observateurs hurlèrent, et Voldemort cria. Il éclata avec la force d'une bombe, ce dernier souleva sa baguette magique et la dirigea vers Molly Weasley.

- NON MOLLY ! Luaine courut vers la matriarche de la famille Weasley.

La violette poussa cette femme, pour qui elle éprouvait un grand respect, sur le côté et ferma les yeux, attendant l'inévitable. Elle allait mourir ? C'était donc ici sa fin ? Luaine ne regrettait rien, elle avait sauvé Molly. La famille Weasley ne méritait pas une autre perte.

– AVADA-

– PROTEGO ! hurla une voix près d'eux.

Les hurlements, les acclamations, les cris perçants de chaque côté : « Harry ! » « IL est VIVANT ! » furent immédiatement étouffés.

La foule avait peur, et le silence retomba abruptement et complètement car Voldemort et Harry se regardèrent l'un l'autre, et commencèrent, au même moment, à s'entourer. Luaine n'en croyait pas ses yeux. Il était vivant. Son meilleur ami était vivant.

– Je ne veux pas que n'importe qui m'aide, dit Harry, et dans tout ce silence sa voix porta comme un appel de trompette. Ce doit être ainsi. Ce doit être moi.

Voldemort siffla.

– Potter ne veut pas dire que, dit-il, ses yeux rouges observant au loin. Ce n'est pas comme dans ton travail, n'est-ce pas ? Qui vas-tu employer comme bouclier aujourd'hui, Potter ?

– Personne, dit simplement Harry. Il n'y a plus d'Horcruxes. Il y a juste toi et moi. Ni l'un ni l'autre ne peuvent vivre tandis que l'autre survit, et l'un de nous est sur le point de partir pour de bon....

– L'un de nous ? railla Voldemort, et son corps entier était tendu et ses yeux rouges le regardèrent fixement, comme un serpent sur le point de frapper. Tu penses que ce sera toi, le garçon qui a survécu accidentellement, et parce que Dumbledore tirait les cordes ?

– L'accident, c'était toi, quand ma mère est morte pour me sauver ? demanda Harry. Ils se déplaçaient toujours de long en large, tous les deux, en cercle parfait, maintenant toujours la même distance entre eux, et pour Harry aucun visage n'existait sauf Voldemort. Un accident, quand j'ai décidé de combattre dans ce cimetière ? Un accident, celui où je ne me suis pas défendu ce soir, et toujours survécu, et retourné pour combattre encore ?

— Des accidents ! cria Voldemort, mais il n'avait toujours pas frappé, et la foule des observateurs étaient gelés comme pétrifiés, des centaines dans la salle, personne ne semblait respirer sauf eux deux. Accident et chance et le fait que tu te sois tapi et caché derrière les jupes des plus grands hommes et femmes, et me laisser les tuer pour toi !

– Vous ne serez pas massacré par n'importe qui ce soir, dit Harry comme ils se tournaient autour, regardant fixement dans les yeux l'un de l'autre, le vert dans le rouge. Vous ne pourrez tuer aucune d'entre elles. Vous ne les aurez pas car j'étais prêt à mourir pour vous empêcher de blesser ces personnes.