Le lendemain matin, sous-sol de la Cathédrale, dans une grande salle de réunion...
John venait d'ouvrir la porte et d'arriver dans la salle de réunion principale de l'Église de Naradie, dans les sous-sols de la Cathédrale, là où Rosa à organiser la réunion dont elle avait parlé hier, à l'infirmerie. Rosa était déjà là, assise en bout de table, avec l'évêque Gunther à ses côtés.
La salle quant à elle était circulaire et toute de blanc, avec des piliers, aux sommets et aux bases d'or, disposés de manière régulière le long des murs. Au centre, trônait la fameuse table, ovale, en marbre et bois massif avec des dorures finement ouvragées. Des chaises, cinq pour être plus précis, d'aussi bonne qualité et sûrement aussi chères que la table qu'elles entouraient. Enfin, la salle était très bien éclairée par des lampes sur pied, disposées en alternance avec les piliers. Bien sûr, elles étaient toutes aussi luxueuses que le reste. Les richesses de l'Église devaient être importantes au vu de cette simple pièce...
John n'avait pas spécialement envie d'être là. Plus précisément, en plus de ne pas forcément tenir l'Eglise dans son cœur, au même titre que Rosa d'ailleurs, il n'aimait pas trop non plus parler dans un cadre comme celui-ci. Pour lui, ce n'était pas vraiment la richesse qui le dérangeait mais plutôt l'inutilité d'une telle décoration. Pourquoi faire autant dans le luxe alors qu'on pourrait avoir une salle beaucoup plus sobre et chaleureuse ?<< R : Bonjour, John.
J : Bonjour...
G : Bonjour. Je suis très surpris tiens...Je ne pensais pas que ce serait vous qui arriveriez en premier, au vu de la personne qu'est Monsieur Krüger.
J : Comme quoi, le monde peut être très surprenant.
R : Tout à fait. Prenez place, les autres ne devront pas tarder.>>John se dirigea vers une chaise, celle à côté de Gunther, qui se trouvera donc entre lui et Rosa mais celle-ci l'arrêta, tirant la chaise libre qui se trouvait à côté d'elle.
<< R : Venez donc plutôt vous asseoir ici.
J : Pourquoi donc ?
R : Je préfère vous avoir proche de moi.
J : Si vous voulez...>>Il se retint de soupirer. John fit donc le tour de la table et alla s'asseoir à côté de Rosa. Pourquoi diable le voulait-elle proche d'elle ? John ne le sentait mais il ne pouvait rien dire pour l'instant, et encore moins en face d'elle.
<< G : Et donc mademoiselle, qui avez-vous donc convié en plus de cet élégant et vaillant jeune homme ? Histoire qu'il le sache.
J : Hum...
R : Monsieur Hanz Krüger et le président du Groupe Amis des Morphasms.
J : C'est tout ?
R : Oui, je pense que cela est suffisant et que toutes les personnes conviées à cette réunion pourront m'apporter toutes les connaissances qui me sont nécessaires.
J : Tout à fait mais pour Monsieur Proditorus. Enfin, je ne doute pas de ses compétences au sein de l'Église mais...
R : Il est également ici pour apprendre. En plus, il sait encore moins de choses que moi, quand bien même je lui ai déjà fait un bref résumé.
G : Exactement. Non seulement j'ai besoin de combler la soif de connaissance propre aux Humains mais j'ai également envie de...
R : Excusez-moi mais je vous coupe, même si vos propos se dirigeaient vers une réflexion philosophique qui, et je n'en doute point, devait être passionnante mais quelqu'un est arrivé.>>La porte de la salle s'ouvrit, laissant alors entrer deux personnes, les deux hommes que Rosa avait appelés, Hanz et le président du Groupe Amis des Morphasms, Ludwig Hanes. Celui-ci avait un corps mince et lâche. Son costume, vieilli, était légèrement trop grand pour lui. Quant à son visage, il était pâle, mince et avait les joues creusées. Il avait une barbe courte et mal taillée. Ses yeux marron avaient d'énormes cernes et ses cheveux châtains, courts, avaient été coiffés à la va-vite. Cela se voyait qu'il était très fatigué. En soit, son apparence était affreusement banale et oubliable.
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The City of Waltsa
ParanormalWaltsa, capitale du pays fictif de Naradie, situé en Europe de l'Est. Pays de paix et de commerce pour certains, pays instable et gangrené de l'intérieur pour d'autres, il est clair qu'il ne laisse pas indifférent. Ce qui ne laisse pas non plus indi...