Cafuné Pedro&Pablo

17. -Je ne comprends rien.

Auteur: fcloverofmine
Traductrice: fan_de_Pedri_8
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Gavi s'est réveillé le lendemain plus tôt que prévu car il devait aller aux toilettes et n'en pouvait plus. Il se dégagea du corps du canari, prenant soin de ne pas le réveiller, et se précipita vers la salle de bain avant de revenir. Il regarda son téléphone portable remarquant qu'il était à peine 9 heures et décida qu'ils avaient le temps de dormir un peu plus. Il s'assit sur le lit et regarda Pedri qui avait bougé et avait un bras tendu dans le trou où se trouvait Pablo, comme s'il l'avait cherché dans ses rêves. Il sourit doucement et écarta doucement ses cheveux de son front pour ne pas le déranger. Il passa ses doigts sur sa joue et sentit son coeur battre plus vite lorsque Pedri sourit d'un aire endormi. Il se souvenait de la nuit précédente et à quel point il avait été à l'aise à tout moment. Il resta quelques minutes à l'observer, examinant du regard le visage complètement détendu du canari, tout en essayant de comprendre ce qui lui arrivait. Pedri soupira en tournant son visage vers sa main comme s'il demandait inconsciemment plus de caresses et Pablo sentit que son cœur allait bondir hors de sa poitrine. Il ne l'avait pas vu venir, la pensée qui envahissait son esprit à ce moment-là, il n'était pas capable de l'arrêter et il savait qu'une fois qu'il l'aurait admis, il n'y aurait plus de retour en arrière.

Je pense que je tombe amoureux de toi, peut-être que je l'ai toujours été.

Et il était essoufflé quand il a réalisé ce qu'il ressentait vraiment pour Pedri. De combien il l'aimait et de tout ce qu'il signifiait pour lui. Il ne pouvait pas se tromper et continuer d'appeler ça de l'attirance, son chéri, ou n'importe quelle autre bêtise qu'il essayait de se dire pour ne pas admettre qu'au fond de lui il savait que c'était de l'amour. L'amour avec chacune de ses lettres. Le canari avait pris possession de son esprit et de son cœur en très peu de temps et il était terrifié par la rapidité avec laquelle ses sentiments avaient grandi. Et si avant il avait déjà peur de ce qui pouvait se passer entre eux, maintenant il semblerait qu'il s'étouffait à cette pensée. Ils n'avaient même pas nommé ce qu'ils avaient et Pablo avait déjà hâte de passer toute sa vie à ses côtés. C'était trop. Trop intense et trop et trop tôt. Il savait qu'il ne pouvait pas contrôler ses sentiments et qu'il était inutile d'essayer de les arrêter. Mais dire que pour Pedri ce n'était pas la même chose, que peut-être il ne ressentait pas grand-chose pour lui ou qu'il le regretterait à un moment donné, ça le rongeait intérieurement et le remplissait de peur. Il retira sa main de l'adversaire et la passa sur ses yeux en essayant de se calmer, mais sa respiration s'était accélérée et il commençait à être submergé. Il regarda une fois de plus Pedri et la pression qu'il sentit à nouveau dans sa poitrine le fit sortir du lit et fouiller la chambre à la recherche de ses vêtements. Il avait besoin d'espace, il avait besoin de réfléchir, il avait besoin de s'éloigner de la présence du canari qui embrumait son esprit. Alors il s'habilla aussi vite qu'il le put et se força à ne plus regarder le lit en quittant la chambre, faisant attention à ne pas faire de bruit. Son cœur avait l'impression qu'il allait exploser et il s'appuya contre le mur du couloir essayant de respirer normalement. Il ne voulait pas être seul et il ne pouvait penser qu'à un endroit où aller, alors il se dirigea vers la chambre de son ami en priant pour qu'il soit réveillé. Il frappa à la porte avec impatience, plusieurs fois de suite, jusqu'à ce qu'enfin il entende des pas s'approcher et des protestations de l'autre côté de la porte.

-Pour une journée où je peux dormir plus- Ansu s'est plaint en ouvrant la porte et se frottant les yeux avant de regarder le sévillan, mais dès qu'il fixa l'expression de son visage, il se réveilla brusquement en le regardant avec inquiétude. -Gavi, qu'est-ce qui ne va pas ?

-Ansu- Murmura-t-il en le regardant avec un débordement et une envie de pleurer qui lui a serré la poitrine.
.-Viens, entre- Dit-il en prenant son bras pour le faire entrer dans la pièce et fermer la porte, posant ses mains sur ses épaules et cherchant son regard en fronçant les sourcils. -Que s'est-il passé ?