Chapitre 5

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Pdv de Chishiya

-a..accélère Niragi..-
Je sens mon corps trembler d'excitation, sous les coups de bassin du brun. Ah... putain, ça faisait longtemps que je l'avais pas fait, je ne me souvenais pas à quel point c'était agréable.
Pff.. pourquoi faut-il qu'il soit aussi bon?
Ce sadique semble prendre un malin plaisir à me dominer. Le pire, c'est que moi aussi j'aime ça. Mais hors de question que je l'admette devant lui.

Il accélère encore. Je me sens perdre la tête a chaque coup supplémentaire. Je n'entend même plus mes propres cris... c'est foutu pour la discrétion que j'essayais de maintenir au début.
La suite me paraît comme une succession d'actions lointaines.
Pendant que nos corps s'agitaient frénétiquement sur les draps blancs hôpital,
il me semble que je suis venu, d'un coup, rejoint peu après par Niragi. Ensuite, la lumière de chevet rouge s'est éteinte, et je ne distinguais que nos souffles chauds dans le noir. J'ai senti Niragi m'embrasser en me mordant la lèvre. Je crois que j'ai gémis. Puis plus rien.

[Le lendemain]
J'ouvre péniblement les yeux, aveuglé par la lumière du soleil matinal. Pff on a oublié de fermer les rideaux hier. Des images de la nuit dernière me reviennent. J'aurais jamais cru que j'étais attiré par Niragi à ce point. Mais je ressens alors cette éternelle sensation de déjà vu : la nuit d'hier semble se mélanger avec des images différentes, lointaines. Dans ces image, je vois un grand brun penché au dessus de moi, il enlève son T-shirt. Niragi..?
Je tourne la tête vers lui : il est en train de se rhabiller, mais il galère avec son bras droit : le bandage est déchiré. Quand il aperçoit que je suis réveillé il me le montre et me lance, dans un sourire narquois :

-La faute à qui, si mon bandage est en lambeaux ?

-Je vois pas de quoi tu parles.

-Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire peut, être ?

- D'accord, d'accord j'avoue : ce n'est pas impossible que pendant que je sentais tes doux et tranquilles va-et-viens, je me sois peut être agrippé à ton bras et aie arraché ton bandage.
Je répond d'un ton sarcastique.

Il hausse les sourcils :

-Ah? Pourtant il me semble avoir entendu des cris de plaisir quand je t'ai pénétré violemment. Mais j'ai dû halluciner, mmh?
Répond-il sur le même élan ironique que moi.

Je ne peux me retenir de frissonner lorsqu'il ajoute tout bas :
- Mais fais pas semblant blondie, t'as aimé ça.

Je mens si mal que ça? Je détourne le regard. Merde, il est chiant.
Pour changer de sujet, je m'approche de lui et saisi son bras blessé.

-Donne. Je vais te refaire un bandage et on en parle plus, bichette.

-Comme vous voudrez docteur.

Nous pouffons face à notre conversation, il se fou clairement de ma gueule.
J'aperçois qu'il n'y a plus assez de bandage pour recouvrir son bras :
-Bouge pas, je vais en chercher plus.

Je sors dans le couloir et me dirige vers la pièce réservée au personnel médical. Comme il est encore tôt, il doit y avoir personne, c'est parfait : je vais pouvoir me servir.
Une fois arrivé, je saisi des bandages puis j'aperçois la machine à café : je décide de m'en faire un rapidement. J'ai bien besoin de ce café, ma tête est dans le brouillard à force de penser à ce que j'ai fait avec Niragi. Qu'est ce qui m'a pris ? En plus, avec cet idiot : je regrette, mais en même temps je me suis senti étrangement soulagé quand j'ai vu qu'il était toujours dans la chambre, ce matin.
Mais pendant que je m'assois a une table pour boire mon café, j'entends la porte qui s'ouvre. Merde, cet endroit est interdit aux patients à la base. Donc, interdit à moi techniquement.

•Dans cet autre monde• {Chishiya x Niragi}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant