𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟒: 𝐎𝐛𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧

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Tout le monde trouva refuge dans le salon des majordomes alors que la nouvelle d'un nouveau Zoldick en approche ne parcoure les rangs. Sans oser le révéler à vox haute, beaucoup avaient peur pour leur propre vie. Aucun secret concernant les pulsions meurtrière de Irumi, un seul faux pas pouvait signer un arrêt de mort en quelques secondes et tout l'entrainement du personnel de cette prestigieuse lignée, ne pourrait prévenir d'une de ses attaques. Certains redoutaient que le simple fait d'avoir saluer Kirua et sa jeune sœur, ne les avait pas déjà perdus aux yeux de l'aîné. Seule Kanaria gardait la tête sur les épaules et continuait de donner des ordres pour préparer la réunion de ses maîtres. Il était prévu que l'on organise un thé sobre, bien que la scène risque de se transformer en une véritable arène de combat.

L'argenté tapait nerveusement du pied dans le petit salon avec ses deux compagnons. Aucun mot ne fut prononcé pour le moment. On ne savait pas quoi dire en même temps. D'un côté, nous avions une jeune femme qui avait été séquestrée par sa propre famille, coupée du monde. Au milieu, un frère qui avait torturé et manipulé toute sa vie par les pouvoirs de son ainé et qui avait dû trouver une force mentale surhumaine pour se défaire de son emprise. Et enfin, un jeune guerrier qui lui avait brisé le bras lors de leur premier échange pour ce qu'Irumi avait osé faire à son cadet.

Autant dire que chacun produisait une angoisse propre et que l'atmosphère pesait sur le trio. Par chance, c'est Aruka qui finit par rompre le silence en premier.

- C'est bien normal qu'ils envoient Irumi. Je pense que c'est même lui qui a décidé de venir de force. Il est le seul à vouloir nous contrôler, notre père sait qu'un autre membre aura plus de faiblesse en voyant Kirua revenir à la maison.

- Ou alors il a simplement décidé de nous achever lui-même, siffla l'assassin en mettant les mains dans ses poches.

Les deux se regardèrent un instant avant de soupirer, peut importe la raison de la venue de cette ombre noire, il fallait maintenant penser à ce qui allait suivre. Et comment le contrer.

- Il me faut la parole pour que Nanika et moi puissions le soumettre, annonça la brune en se relevant. Gon, tu devras me servir de bouclier humain, sinon je n'ai aucune chance.

- D'accord, répond le concerné, de toute façon, je ne comptais pas partir bien loin.

- Donc on va l'attendre bien gentiment ? s'emporte Kirua. On ne va pas réfléchir à une stratégie ?

- Non, j'ai décidé de venir ici pour prendre la tête de la famille mais je n'ai jamais dit que je porterais le premier coup. Si cela doit se passer dans le sang et les larmes, ce sont eux qui l'auront décidé.

Un coup léger à la porte stoppa la réplique de son frère, on venait d'annoncer l'arrivée de Irumi.

(...)

A la surprise générale, celui-ci attendait sagement dans un des sièges du salon, une tasse à la main. Avec les années, son expression impassible demeurait au milieu de ses légères rides. Il portait une des anciennes tenues de leur père, celle aux couleurs de la famille Zoldick. Irumi avait passé un peu plus de temps dans cette montagne qu'avant et de ce fait, s'était rapproché du chef du clan. Quand la nouvelle du retour de son frère lui était parvenu, il avait immédiatement réagi.

Que l'on croit qu'il ait changé, est une belle erreur. Pendant neuf ans, l'aîné avait nourrit une rage et une obsession encore plus fort pour le fils de la lune et le coup qu'il avait osé lui faire avec Aruka. Kirua était devenu sa folie, son Némésis et en même temps sa plus belle œuvre. Il ressentait le même frisson que son ami le joker à l'idée de revoir celui qu'il avait façonné à son image pendant des années. La nature l'avait-elle bien élevé ? Le hasard avait-il fait de lui un joyau inespéré ? C'est ce que l'assassin était impatient de voir.

Il n'eut pas à attendre longtemps puisque leur venue fut annoncée. Ses yeux de chat s'accrochent à la porte qui semble s'ouvrir lentement, comme dans un rêve. Oh son cœur s'emballe, il meurt à l'idée de devoir attendre encore. Entre ses doigts, l'accoudoir de son fauteuil menace de se briser.

Oh Kirua, Kirua. Toi qui longtemps a osé me désobéir. Toi qui a pensé un jour pouvoir vivre sans moi. Te voilà revenu auprès du seul maître capable de te construire. Je te briserai à nouveau. Morceau par morceau. J'enlèverai chaque miette de courage que tu semble sûr de posséder. Et nous vivrons ensemble. Pour toujours.

Il en fantasmait presque et menaçait de se jeter sur cette porte qui s'ouvre enfin. Mais tout se brise, lorsque la silhouette de Gon se dévoile alors. Un fier sourire sur le visage. Et il était seul.

- Comment va ma poupée désarticulée préférée ? demande alors le fils de la baleine.

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