Traîtresse [Mikey bonten x reader]

002 Intru

- Je ne t'aime plus. C'est assez évident Mickey. Rappelle-moi, c'est quand la dernière fois qu'on a fait une sortie tous les deux?

Il se met à rire et se lève pour se rassoir sur sa chaise. Les mains croisées sur la table, son sourire narquois ne faisait que raffermir ta decision de partir.

- Quoi? T'es sérieuse? Tu remets nos 7 ans de mariage en question parce que madame a pas eu sa sortie hebdomadaire? Dit-il en allument son cigare d,un geste presque parfait.

Il est beau garçon, oui, mais jamais tu ne pourrais risquer de passer le reste de ta vie et risquer celle de ta fille pour un joli visage.

Tu serrais les poings, te demandant comment il pourrait être un bon père pour ton enfant, mais il fallait rester vigilante. Ton but c'est de le divorcer, pas de te faire égorger par ses sbires une fois partie. Il ne faut jouer ni les victimes, ni les sans-cœur. Mickey est imprévisible. Il n'a pas de cœur, pas d'empathie. Seul l'intérêt lui convient.

- Depuis que le bébé est née, on a rien fait ensemble. On ne dort même plus ensemble. Je sais meme pas ce que tu fais. Je suis malheureuse. Je ne veux pas de cette prison en or. Réponds-tu d'un temps neutre, habituer à rester professionnelle lors des discussions avec Mikey.

C'est très difficile le manipuler, car les règles de manipulation ne s'applique pas à lui.

- Si c'est une nuit que tu ve-

- Non! Je veux le divorce! Réponds-tu fermement en lui coupant la parole, impatiente de quitter son bureau. Terminer ce chapitre une bonne fois pour toute.

il fut surprit par ton comportement et hausse les sourcils. Il pousse un soupire et sort quelque chose de son tiroir. Tu le regardes, incrédule. Il va te tuer?

- Ma pauvre, je n'ai pas remarqué à quelle point être mère ne doit pas être facile pour toi. Tu dois être si épuisée que tu ne sais plus ce que tu dis. Viens ici ma chérie. Dit-il en écrivant sur un papier.

Tu te rapproches doucement de lui, les bras croisée. Il se lève de sa chaise et te prend par la taille avant de glisser un papier dans ta poche.

- Tiens. 50 000$ Fait ce que tu veux avec. Tu sais, tu aurais pu me le demander directement au lieu de me faire tout ce cinéma de divorce. Dit-il en s'apprêtant à quitter la pièce.

- Sano. Je ne veux pas de ton argent. Ton argent souillé par le sang. tu veux vraiment élevé notre enfant dans un environnement pareil!?! Dis-tu en te retournant vers lui, déterminée à avoir tes papiers signés.

Il lève les yeux au ciel et referme la porte, comprenant que la discutions durera plus longtemps que prévu. Il s'appuie contre le porte et te regarde d'un air blasé.

- Je fais tout ça pour Grace.

- C'est parfait! Maintenant tu n'auras plus à t'occuper d'elle! Je me porte garant pour m'occuper personnellement d'elle. Tu n,auras même pas besoin de verser de pension alimentaire si tu veux!

Il se met à rire en soufflant du nez avant de déposer ses yeux meurtrier dans les tien.

- Tu crois vraiment que c,est l'argent le problème? C'est ma fille aussi. Je ne passe pas de temps avec elle parce que je suis occupée.

- Pendant 3 ans!?!

- Arrête t/p! J'ai passé tous mon temps avec elle quand elle est venu au monde! Me fait pas passer pour le monstre ici.

- Arrête de faire semblant que tu l'aimes!! Et arrête de faire semblant que tu m'aimes! Pourquoi tu joues toutes cette comédie je comprend pas! Laisse nous partir!

- C'est non. Si tu veux, je te retire du poste de stratège si ça t'empêche d'être une bonne mère.

- Et toi?! Pourquoi tu ne quittes pas l'organisation pour être un bon père?

- Foutaise.

Tu pousses un cri de rage et te dirige vers la porte pour sortir, mais il te bloquait.

- Tu es un mari indigne. Tu n'es plus ce que tu étais. Mais ce qui me répugne le plus, c'est que t'es un mauvais père. Dis-tu en le poussant pour sortir.

Les larmes sentant monter, tu t'empresses de les essuyer en te dirigeant vers la chambre de ta fille. Tu la prends dans tes bras et te dirige vers ta chambre. Tu avais trop peur que quelque chose lui arrive après la discussion que t'as eu avec ton mari. Jamais tu n'as osé aller contre sa volonté, lui couper la parole ou l'insulter. Tu n'as aucune idée de comment il pourrait réagir. Le plus important, c'est ton enfant.

Pendant que tu la déposais sur ton lit, elle prit la parole.

- Mama? Je fais quoi dans ta chambre?

- Tu n'aimes pas dormir avec mama?

- Non... J'aime ça. Dit-elle encore dans les vapes.

- Demain on va faire du camping.

Elle ne te répond pas, semblant avoir déjà retrouvé les bras de Morphée. Tu l'embrasses sur le front avant d'enfiler ta robe de nuit. Une fois allongée sur le lit, tu la serres dans tes bras, de peur qu'elle s'enfuit, quand soudainement tu entends la porte s'ouvrir. Tu te figes, et t'empresse de cacher subtilement ta fille sous les draps.

- Faites que ce ne soit pas un assassin....