Prologue - l'effroi de ma muse

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À tous ceux qui voyagent constamment entre le rêve et la réalité par peur du monde réel, ce livre est pour vous.

𓆝 𓆟 𓆞 𓆝 𓆟

2007, avril, mardi 03, 18h49.

Ma plus grande peur devient réelle. Azur, je suis entrain de devenir toi.

Ton nom dans sa bouche me rend malade, j'aimerais juste qu'une fois, rien qu'une fois, il se souvienne de mon prénom. Al, il ne me mérite pas. Al...

- Embrasse-moi.

Ses lèvres gercées me suppliaient de les rejoindre, alors pourquoi n'étaient-elles pas déjà posées sur les miennes ? Malgré ma demande, il ne bougeait pas. Je relevai mon genou et posai mon coude sur sa poitrine. Il ne bougeait toujours pas. Ses yeux gris se contentaient d'admirer mes cheveux blancs et d'envier mes mains qui elles pouvaient me toucher quand bon leur semblaient. J'avais envie qu'il me les vole, qu'il en prenne l'entier contrôle. Elles ne bougeront que pour lui. Je ne vivrai que pour lui. Alors pourquoi... ?

Mes doigts se baladèrent sur son torse pour déboutonner sa chemise, et comme émoustillé par mon geste il attrapa mes mains pour les serrer et leur donner de sa chaleur. Il me rendait hors de moi. Sa peau sur la mienne, il ne suffisait que de ça pour que je lui donne mon corps entier, pour que je sacrifie mon existence au prix d'une caresse ou deux. Son obsession ne prenait pas en compte mes sentiments. Peu importe ce que j'aurai pu dire ou faire, son simple désir faisait de moi sa marionnette. Et j'adorais ça. J'en voulais encore plus.

- Ne joue pas à ça avec moi... soufflai-je dans son cou déjà habillé de ma main affamée, tu sais très bien que je vais finir par m'y perdre.

Je couronnai sa pomme d'Adam avec mon pouce et jouai avec jusqu'à écouter son ordre d'aller plus loin. Mais il ne vint jamais. Ses mots ne m'atteignirent pas. Pourquoi... ? Je cherchai à me consoler dans ses yeux, désirant une explication à ma seule et unique question. Ils semblaient remplis d'un désir malsain. Ah, j'ai compris. Je souris d'un plaisir nouveau, me rapprochant ainsi de son oreille.

- Murmure-moi que tu m'aimes aussi.

- Je t'aime, Azur.

Mon sourire s'estompa. Ce n'était pas ça. Non. Je ne suis pas... Je glissai mes doigts dans ses longs cheveux bruns et remis mes lèvres à son cou pour y déposer mes plus tendres sentiments. D'accord, je suis Azur. Il gémit et s'accrocha à ma poitrine de ses mains tremblantes de désir. Je continuais à embrasser sa peau rougeâtre et remontai encore mon genou, jusqu'à toucher son entre-jambe. Ses genoux se rejoignirent, entourant ma jambe de ses deux cuisses. Je voyais flou. Il voulait vraiment me pousser à bout.

- S'il-te-plaît, balbutia-t-il en guidant sa main vers mon genou, je n'en peux plus.

- Oh ? Pourquoi es-tu si pressé ? J'ai tout mon temps tu sais...

Je posai ma main au-dessus de la sienne et ressentis ainsi toute la chaleur qui se dégageait de mon futur dominateur. J'en rougis. Il est vraiment adorable. Je m'assis sur ses hanches et dévorai ses lèvres du regard, je voulais jouer avec, je voulais en saigner. Je voulais ses yeux sur moi, je voulais ses mains sur moi, je voulais... tout.

- Tu sais, j'ai encore rêvé de toi hier, avouai-je en embrassant son front. J'aimerais que tu rêves de moi. Dis, tu rêves déjà de moi n'est-ce pas ? Al. Je te hanterai toute ta vie. Tu ne pourras jamais t'enfuir d'ici.

Son regard se noircit, ses lèvres se resserrèrent. Oui, c'est cette expression que j'aime tant. Il se redressa et recula contre le dossier du lit, son sourire mesquin semblait me regarder avec le plus grand des appétits. Je le veux. Je n'arrivais pas à imaginer autre chose, à imaginer quelqu'un d'autre, sans cesse, en boucle son visage me retenait. Il est enfin à moi.

J'attrapai tendrement sa mâchoire et jouai de mon pouce sur ses lèvres. Je lui avais fait perdre son sang froid, il était rouge de confusion, rouge d'obsession. Rien qu'à moi... Mais ma peau contre la sienne n'avait pas eu l'effet escompté.

Son visage pleurait. Je voulais dire par là que les larmes qui coulaient le long de ses joues n'avaient rien d'engageantes. Est-ce que je lui ai fait mal... ? Il fixait ses mains vides et posées le long de ses jambes, comme s'il était incapable de bouger à nouveau, comme si je lui avais enlevé toutes envies de se relever. Qu'est-ce que j'ai fait...

- Al... je suis désolé.

Je pleurai à mon tour en m'accrochant désespérément à lui, le front collé sur son torse, les mains agrippées à sa chemise ouverte. Il ne bougeait toujours pas, me laissant nu devant ma douleur. Aime-moi comme Azur...

- Je suis tellement désolée...


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OKAY HELLO GUYS

Je ne sais pas comment contenir mon excitation c'est incroyable, j'ai enfin posté mon prologue 😩😩
Le chapitre est très court mais un prologue c'est juste fait pour embrouiller les esprits, pas pour développer la vie de Gérard cinquantenaire trois enfants...

⚠️ Promis je vous ai pas vendu du rêve en disant que c'était une enquête policière, vous êtes sûrement en panique de voir une scène comme ça dès le début (ou alors vous avez kiffé 🤧) mais c'est hyyyyyper important pour la compréhension de l'histoire (surtout de la fin) ⚠️

Voilà je sais pas trop quoi dire à part merci d'avoir lu jusqu'ici !! 😔🙏 N'oubliez pas de voter c'est hyyyyyper important pour la visibilité de mon histoire et puis ça me fait plaisir au passage alors c'est cool 😀

Au fait, si vous avez remarqué une faute d'accord de genre à la fin, ce n'en est peut-être pas une... 😗
(Je m'excuse pour toutes autres fautes non-volontaires 😔😔)

W LOVE 🤍🤍
kisu.

NB : la date au début du chapitre c'est pour Ialy et Larsouninounet 😉
NB² : Pour la famille... paniquez pas s'il vous plaît promis mon histoire est clean 😔😔
NB³ : LES ZIGOTOS QUI SAVENT DÉJÀ TOUTE L'HISTOIRE JE VOUS INTERDIT DE SPOIL 😠😠

Les Précepteurs du Я - Âmes Sentinelles (Tome I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant