XIX

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Cela fait maintenant 2 jours que je suis attaché dans cette chambre, je suis détaché que pour manger, me doucher, pisser et autre.

Et bien évidemment je suis surveillé par cet homme, c'est toujours le même il n'alterne pas avec un autre ce qui est vachement dommage et chiant à long terme.

J'aimerai bien voir un autre visage que celui-ci, depuis mon arrivé je l'ai vu plus que mon sois disant père.

Je suis désolée mais quel genre de « père » abandonne sa famille pour un putain de cartel ? Faut croire qu'on était pas si important que ça, et je ne ferai jamais partit du siens.

J'ai dis que j'étais dans celui à Noah, mais au fond j'ai dis ça sur le coup de la colère. Je ne sais pas si je le pense vraiment, et puis il a raison...ou est mon tatouage si j'en fais vraiment partit ?

J'étais sensé faire une mission pas rejoindre son sois disant cartel et...tomber amoureuse de lui ?

C'est n'importe quoi ! Putain, tout est vraiment partit en cacahuète.

Je sors de mes pensées et tourne ma tête vers Leo.

- Tu veux ma photo à me regarder comme ça ? Demande t'il en me fusillant.

- Certainement pas, j'en ai déjà marre de voir ta tronche c'est pas pour l'avoir sur moi, dis-je en rigolant.

Il lève les yeux au ciel et se lève, il ouvre la porte et commence à partir.

- Eh ! Tu vas ou ? Hurlais-je.

- Et bien, je sors, puisque tu en a marre de voir ma sois disant tronche comme tu dis.

- Sérieusement ?

- Quoi ? Demande t'il en se retournant.

- Rien.

Il hausse les sourcils et reviens s'assoir en fermant la porte, je lève les yeux au ciel par dépit et laisse tomber ma tête sur le lit en fermant les yeux.

- T'es fatiguée alors que tu fou rien ?

- Tu peux pas te la fermer sérieux ? J'aimerais dormir, mais bon avec toi qui me regarde ça va être compliqué, soufflais-je.

Ses traits du visage se fronce et il se rapproche de moi, il me détache et me prend par le bras pour me lever.

- Waoh, c'est ça d'être debout, dis-je en souriant.

Il ignore ce que je dis et me traîne hors de la chambre toujours en me tenant, nous descendons des marches et nous arrivons devant une porte, il toque et une voix nous dit d'entrer.

Je la reconnais directement, celle de mon géniteur.

- Que ce passe t'il ? Demande t'il en se levant de son siège.

- Elle est insolente, dit mon garde du corps.

- Quoi ? Tu as cas arrêter de me soûler.

- Vous voyez ? Dit-il en me montrant.

- Mais il n'y avait rien d'insolent ! Criais-je.

- Tais toi, tu fais exprès d'être gentille devant ton père, crache t'il.

- Lui ? Demandais-je en tournant ma tête, ce n'est pas mon père. Le miens est mort il y a 2 ans de ça.

Un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres et il se retiens de rigoler.

- On dirait des gamins qui se chamaillent, Léo rappelle moi ton âge ? Demande le chef.

- Vingt-six ans monsieur.

𝐈 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞𝐥𝐥𝐢 𝐧𝐞𝐦𝐢𝐜i Où les histoires vivent. Découvrez maintenant