Chapitre 10 (partie 3): 1 mal pour 4 biens

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(Chapitre corrigé)

TW: Aucun!

2968 mots.




PDV William

Septième mois

-Hmm... Merci, Caramel...

Ma femme se blottit contre moi après une séance de sexe tendre. Je ne sais pas pourquoi, mais ces jours-ci, elle était insatiable. Depuis qu'on avait fait notre gender reveal party -qui s'était très bien déroulée-, elle me réclamait au lit pratiquement tous les soirs. Pas que je m'en plaignais, mais vous avez déjà essayé de satisfaire sexuellement une femme enceinte?

Un coup c'était trop fort, un coup trop faible. Un coup, c'était inconfortable, un coup trop confortable -la logique? J'étais trop passionné, trop passif, trop actif, trop ci, trop ça... Nos ébats duraient toujours plus d'une heure parce que madame Prayford n'était jamais satisfaite.

J'avais lu que les rapports étaient une bonne chose pour aider le conduit vaginal à être relativement ouvert, facilitant ainsi l'accouchement, mais quand même... Quand je finissais à vingt-trois heures et qu'elle était encore debout, je savais que j'allais passer à la casserole. C'était difficile de faire quoi que ce soit en étant fatigué.

-Tu te sens bien? lui demandai-je en caressant son ventre.

-M'oui... elle sourit et elle m'embrassa. Et toi?

-...À ton avis?

Elle se mit à caresser mon torse lentement, s'amusant à faire des cercles aléatoires sur ma peau de son doigt, et je frémis en soupirant.

-William... Est-ce que tu m'aimes? me demanda-t-elle soudainement d'une petite voix.

-Oui, répondis-je sans hésiter.

-Est-ce que tu aimes me faire l'amour?

-Oui.

-Tu es sincère?

-Oui.

-Alors pourquoi tu râles toujours quand je veux le faire?

Je soupirai en la serrant un peu plus contre moi. C'est reparti...

-Je ne râle pas, je te dis juste quand je suis fatigué pour que tu saches que je ne serais pas très actif.

-Ça s'appelle râler.

Je levai les yeux au ciel.

-J'aime te faire l'amour, ma puce, mais quand je finis tard et que tu veux le faire... Ça me rebute.

-Pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt?

-Parce que je t'aime et que je veux que tu sois heureuse.

Elle ne dit rien, mais elle arrêta de me caresser. Puis, elle se redressa difficilement après quelques minutes et elle s'assit au bord du lit. Je me redressai aussi, inquiet.

-Qu'est-ce qu'il y a?

-Rien.

Je l'entendis sangloter doucement. Pensant qu'elle avait mal quelque part, je vins m'agenouiller devant elle en lui prenant les mains.

-Chérie, qu'est-ce qu'il y a? lui demandai-je, les sourcils froncés.

Elle se mordit la lèvre inférieure, essayant de retenir ses pleurs. J'essuyai ses joues mouillées de ma main et je m'assis à côté d'elle en la serrant dans mes bras.

How to be Grown (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant