Le lendemain...
Salima et El avaient passé la nuit ensemble, au calme, dans la chambre de celui-ci. Nul ne savait s'ils avaient fait quelque chose de spécial ou juste simplement dormis ensemble, et nul ne le saura sans doute jamais. L'important c'était qu'ils soient heureux, non ? Enfin, c'est ce que se disait Gisela pour combattre sa curiosité. Sa pouliche, sa petite sœur de cœur, avait enfin ouvert son cœur à un homme justement et elle voulait voir ce que ça donnait !
<< Ri : Gisela, tu les laisses.
G : Maaaaiiiisss ! Je veux savoir...
Ri : Elle a 20 ans, et lui 21, ils sont assez grands alors laissons-les faire ce qu'ils veulent.
G : Grrr...C'est bon, t'as gagné...En plus elle est pas dans sa période, je vois pas pourquoi ils le feraient...
Ri : Exactement. Alors tu te calmes.>>Ils se trouvaient dans le réfectoire à une table complètement quelconque. Gisela, qui était avachie sur la table, se redressa.
<< G : Et ils sont où là ?
Ri : Ils sont partis faire leur ronde habituelle.
G : Mais Sal' est encore blessée !
Ri : Non, justement. Toutes ses blessures ont guéri.
G : Rah...D'accord...>>Dans les rues de Waltsa...
Nos jumeaux préférés marchaient dans la ville. Cette fois-ci, ils n'avaient pas vraiment de but. Simplement, ils repensaient à hier soir, quand ils ont vu Salima se faire molester par Rosa.
<< L : D'ailleurs, c'était qui cette nana ?
T : Je crois que c'est un paladin de l'Eglise. Genre l'élite de l'élite de leurs combattants. Son nom c'est Rosa Fio-machin-truc, je sais plus trop.
L : Chaud chaud...Mais du coup...On garde notre objectif de rejoindre Seuchen Königin ? 'Fin elle s'est quand même fait défoncer fort sans pouvoir rien faire hier.
T : Bah bien sûr, c'est encore plus excitant non ?
L : Je suis tout à fait d'accord, je posais juste la question pour la forme.>>Ils étaient dans une grande avenue et il y avait pas mal de monde. Ils marchaient tranquillement, passant devant des cafés ou des petits commerces.
Ils passèrent alors devant la vitrine d'un magasin de vêtements tout à fait normal. En regardant à l'intérieur de ce-dit magasin, les deux virent Cecylia avec un homme du même âge un peu plus grand qu'elle, aux cheveux marron et surtout à la peau olive. Ils ne purent voir ses yeux mais ils se doutaient qu'ils avaient une couleur sombre. Ils n'avaient pas été encore vus alors ils allèrent rapidement dans une toute petite impasse juste à côté du magasin.<< L : Oh putain tu l'as vu aussi ?
T : Ouais.
L : C'est qui ce gars ?
T : Son frère ?
L : Non je pense pas...Ou alors son demi-frère tout au plus, et encore. Et puis elle nous a dit qu'elle avait pas de frère mais juste une grande-sœur.
T : Hum...C'est son mec alors ?
L : Peut-être...Quoique non ! Tu la vois en couple toi ?
T : Maintenant que tu le dis...Mais du coup ce serait qui ?
L : Juste un pote ?>>Tobias haussa les épaules et, au même moment, Cecylia et cet homme sortirent du magasin. Visiblement, ils n'avaient rien acheté. Ils se dirigèrent ensuite, très proches l'un de l'autre, vers un café. Les jumeaux quant à eux sortirent de leur cachette en décalé, histoire de les suivre mais de plus loin, bien plus loin, pour ne pas être vu et pour arriver quand ils seraient bien installés.
Ce fut donc quelques minutes plus tard que les jumeaux arrivèrent à peu près au niveau de la table où Cecylia et l'homme étaient installés, et où ils avaient déjà été servis. De loin, ils purent voir qu'elle avait pris un chocolat et que lui avait pris un café. Ils s'approchèrent dans le dos de Cecylia alors que l'homme les remarqua. Voyant celui-ci lever son regard d'elle, Cecylia se tourna pour voir ce vers quoi il regardait et elle tomba nez à nez face aux jumeaux qui venaient de s'arrêter en prenant un faux air de surprise. Elle sursauta légèrement mais rapidement, elle sembla un peu s'énerver.
<< C : Mais qu'est-ce que vous foutez là ?! Pourquoi j'ai l'impression que vous me suivez ?
L : Oh désolée. On passait par là et on t'a vu, c'est tout...
T : Ouais, on voulait juste te dire bonjour.>>Cecylia soupira. Elle avait compris que ce n'était pas totalement la vérité mais elle ne voulut pas continuer cette pseudo dispute.
<< C : Oui bah bonjour.
L : Ouais, salut.
T : Yo.
C : C'est bon maintenant vous pouvez partir.
H : Enfin Cecyl'...Calme-toi. Ce sont des amis ?
C : Oui...
H : Et bien...Enchanté vous deux. Je m'appelle Hector Baleblé.
L : Hector ? Moi c'est Lotte.
T : Et moi Tobias Doppzwil, comme elle. Du coup, oui on est ses amis.
H : Enchanté encore une fois, Tobias et Lotte. Je suis son...
C : C'est mon ami.
H : Enfin Cecyl', tout de même ! N'aie pas honte ! Je suis son petit ami.>>Cecylia n'écouta pas les conseils de ce Hector et enfouit sa tête dans ses bras, gênée. En même temps, les jumeaux prirent une chaise chacun et s'installèrent rapidement à la table.
<< L : Et vous vous connaissez depuis longtemps ?
H : Oh oui, depuis un moment effectivement.
T : Tu as quel âge Hector ?
H : J'ai 21 ans. Et vous deux ? Je constate que vous êtes jumeaux, non ?
T : Oui, c'est ça. Et nous avons...
L : 19 ans !
H : Je vois.>>Ils discutèrent ainsi pendant une dizaine de minutes de pures banalités, n'apportant absolument rien d'intéressant aux jumeaux. Ils avaient même l'impression que ce Hector faisait en sorte d'esquiver les questions plus précises.
Les jumeaux se regardèrent alors et Tobias fit mine de regarder sa montre. Cecylia releva la tête en même temps, elle avait retrouvé son visage froid et fermé habituel.<< T : Oh bah on va devoir y aller nous hein.
L : C'est vrai qu'on a un truc à faire !
C : Ah. Bah à la prochaine du coup...
H : Vous m'en voyez navré. Bonne journée à vous alors.>>Les jumeaux leur souhaitèrent également une bonne journée puis partirent. Mais pas bien loin. En effet, ils se mirent dans un coin, cachés, histoire de pouvoir suivre Cecylia et Hector dès qu'ils s'en iront.
Et ils le firent, pendant tout le reste de la journée. Alors que Cecylia et Hector se baladèrent innocemment en ville, faisant les boutiques, admirant des monuments tels que la Cathédrale, ou le château du roi du pays, les jumeaux les suivaient partout mais de loin. Cette fois-ci, leur discrétion s'était nettement améliorée, comme s'ils avaient suivi les conseils de quelqu'un.
Cette filature dura jusqu'à l'appartement de Cecylia. Comme à leur habitude, les jumeaux observaient l'intérieur de celui-ci depuis un toit un peu plus loin. De leurs emplacements, ils voyaient Cecylia et Hector vivre comme un couple normal. Ils rigolaient et s'amusaient ensemble.<< L : Je trouve ça trop bizarre qu'elle ait un mec.
T : T'es jalouse qu'elle en ait un et pas toi ?
L : Nan ! Juste qu'elle a clairement pas le caractère pour.
T : Je sais, je rigole. Mais t'as raison, puis même le gars est trop chelou.
L : Carrément.>>Ils restèrent ici un quart d'heure environ avant que Lotte ne sembla arrêter l'espionnage.
<< L : Juste une proposition comme ça mais...On devrait peut-être y aller.
T : Ouais...C'est vrai que ça me fout mal de les regarder comme ça. C'est un peu malsain là.
L : Moi aussi. Surtout qu'il y a pas grand-chose d'intéressant.
T : Donc on s'en va ?
L : Ouais.>>Les jumeaux sautèrent du toit et partirent très rapidement d'ici, sans que personne ne les voie.
À suivre...
---
Ri : Rick
G : Gisela
L : Lotte
T : Tobias
C : Cecylia
H : Homme / Hector BalebléNdA : À noter que quand Gisela parle de "période" elle fait référence au fait que les Morphasms femelles ont des périodes de chaleur, comme les animaux. Tous les six mois à partir de leurs 17 ou 18 ans, les femelles entrent en chaleur pendant deux semaines. Pendant cette période, elles peuvent se reproduire et émettent des phéromones captées par les mâles mais aussi par les Humains, qui ne les perçoivent cependant simplement que comme une odeur agréable et enivrante...D'ailleurs, ces phéromones rendent également les mâles agressifs, surtout entre eux, de même pour les femelles qui ont tendance à bien se monter les unes contre les autres...Ouais le lore va loin.
VOUS LISEZ
The City of Waltsa
ParanormalWaltsa, capitale du pays fictif de Naradie, situé en Europe de l'Est. Pays de paix et de commerce pour certains, pays instable et gangrené de l'intérieur pour d'autres, il est clair qu'il ne laisse pas indifférent. Ce qui ne laisse pas non plus indi...