Arrière de la Cathédrale, un peu plus tard...
John était parti de chez lui. Il avait traversé une partie de la ville et était arrivé à la Cathédrale. À peine était-il rentré à l'intérieur de celle-ci qu'un homme d'église était venu le voir pour lui indiquer que Rosa se trouvait à leur terrain d'entraînement. L'homme lui indiqua le chemin et John s'y rendit sans plus tarder. Il traversa la Cathédrale, passant rapidement par un tunnel souterrain, avant de se retrouver dans un autre bâtiment, derrière la Cathédrale. Enfin "bâtiment", cela était vite dit. En réalité, c'était plutôt une cour, en l'occurrence un terrain, entouré d'arcades avec des bancs sous celles-ci. John vit d'ailleurs Rosa sur l'un d'eux, à l'opposé de là où il venait de rentrer. Elle semblait lire la Bible. Tout naturellement, John alla vers elle. Le remarquant, elle ferma le livre et le rangea dans une de ses poches. Elle releva la tête en replaçant correctement ses cheveux derrière ses oreilles et sourit à John. Le fait qu'elle soit souriante peu de temps après l'attitude qu'elle avait au téléphone lui donna un sentiment étrange mais sa déprime l'empêchait de trop réfléchir.
<< R : Bonjour de nouveau, John.
J : Oui, re-bonjour...
R : Asseyez-vous donc.>>Rosa s'écarta légèrement sur le côté afin de laisser de la place pour que John s'asseye à côté d'elle, même si sa carrure le permettait déjà. C'était plus pour avoir un certain espace entre eux deux. John n'acquiesça pas spécialement mais il s'assit tout de même à côté d'elle.
<< J : Comment vous avez eu mon numéro ?
R : Mais enfin John...Vous vous doutez bien que je me suis arrangée pour l'avoir.
J : Oui mais bon...Vous auriez juste pu me demander.
R : Je me suis rendu compte que je ne l'avais pas pendant votre repos. Et comme je vous l'ai dit, je ne voulais pas vous déranger.
J : Et qui vous l'a donné ?
R : Ce n'est pas important voyons.>>Il la regarda, un peu perplexe, et celle-ci le regarda également sauf qu'elle affichait un grand sourire. Le genre de sourire qui semblait dire "Ne vous en faites pas." mais d'une étrange manière. Un sourire qui cachait quelque chose. John s'en doutait déjà mais visiblement, elle avait clairement une idée derrière la tête. Cela le mettait un peu mal à l'aise.
<< J : Donc...Vous pouvez m'expliquer ?
R : Tout à fait, j'allais y venir.>>Elle soupira et regarda en face d'elle.
<< R : Comme je vous l'ai dit, j'ai fait la rencontre de Seuchen Königin dans la soirée d'avant-hier. Il me semble que c'était dans l'est de la ville.
J : Comme d'habitude...Comment l'avez-vous trouvée ?
R : Mais patience John, laissez-moi parler. Bref...Je l'ai trouvée dans une ruelle après avoir entendu des cris, enfin des gens parlant assez fort plutôt. En me rapprochant et en entendant mieux les voix, j'en ai distingué trois dont deux qui parlaient comme des fans. Et quand je suis arrivée sur les lieux, j'ai constaté que ces trois personnes étaient Seuchen Königin et deux autres personnes d'à peu près son âge. C'était eux qui semblaient être fans d'elle. Puis je vous épargne les détails mais disons que Seuchen Königin n'a pas eu le temps de se défendre face à mon assaut et il a fallu que Hell's Bird arrive pour m'empêcher de la tuer. Je n'ai malheureusement pas pu voir où ils allaient.
J : Ah... Attendez. Des...fans ? Vous êtes sûre ?
R : Oui, et ils ne semblaient pas effrayés, ni par elle, ni par moi, ni par notre combat et ni par Hell's Bird. Ils sont juste restés là à regarder jusqu'à ce que je parte. D'ailleurs, ils ne semblaient pas être avec elle.>>John ne comprenait pas. Comment des gens comme ça pouvaient exister ? Même si ce n'était que des civils, que faisaient-ils là et pourquoi n'avaient-ils pas juste fui ?
<< J : Vous savez quelque chose à propos d'eux ?
R : J'ai leur nom et je peux vous en faire une description mais mon intuition, qui ne se trompe jamais, me dit qu'ils ne sont pas importants ou problématiques.>>
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The City of Waltsa
ParanormalWaltsa, capitale du pays fictif de Naradie, situé en Europe de l'Est. Pays de paix et de commerce pour certains, pays instable et gangrené de l'intérieur pour d'autres, il est clair qu'il ne laisse pas indifférent. Ce qui ne laisse pas non plus indi...