Chapitre 1 : La douleur

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Nue sur le sol glacial, je ne peux pas bouger mon corps le refuse le froid et la douleur me paralyse. Je ne saurais dire précisément combien de temps, mais pour moi, ce fut une éternité.

Les cafards s'amusent à monter et à descendre sur moi les rats eux reste me regarder puis reparte à travers les barreaux. Mon supplice, était-il enfin terminé ? Allais-je enfin mourir ?

- Lève-toi ! M'ordonne-t-il en rentrant dans la cellule.

J'essaye de bouger mes doigts, mais c'est peine perdue même ça, je n'y arrive pas.

- Ne m'oblige pas à me répéter ! Crie-t-il en me frappant dans le ventre avec son pied.

- Ahah. Hurlais-je à m'en arracher la gorge.

Les agrafes qui déchirent ma peau me font pousser des cris de plus en plus forts.

- Tu fais chier ! Crie-t-il à nouveau en quittant la cellule.

Il ne reviendra pas. Il va me laisser mourir... Lucifer vient me chercher s'il te plaît. La pièce se met à tourner la lumière devient plus lumineuse puis trous noirs.

Le bruit d'une explosion puis à nouveau le silence.

Une voix douce de femme.

- Tout va bien.

Quelque chose de lourd poser sur mon corps.

Une lumière aveuglante beaucoup de monde qui crie. Et le silence à nouveau.

J'ouvre les yeux, mais les referme immédiatement éblouie par la lumière de la cellule.

- Pourquoi je suis encore en vie ? Chuchotais-je.

Inconsciemment, ma main se pose sur mon ventre encore légèrement arrondi. Je me demande si la suture a été refaite et comment se fait-il que je ne ressente plus de douleur. J'ouvre les yeux, relève mon t-shirt et constate que la plaie est refermée. Mais qui m'a habillé ? Je lève la tête et réalise que je ne suis pas dans ma cellule, mais dans une chambre d'hôpital. Non, non, je dois sortir, il va me retrouver.

J'arrache la perfusion ainsi que les électrodes.

- Non, non, non. Marmonnais-je.

Je tire la couverture et essaye de bouger mes jambes pour partir, mais elles ne répondent pas.

- Aller réveiller vous bon sang. Dis-je en les frappant comme je pouvais.

Au même moment, la porte s'ouvre sur une femme brune, je m'enfonce dans mon lit comme si j'allais passer au travers pour essayer de lui échapper. Pourquoi est ce que je fais ça de toute manière si elle veut me faire quelque chose, elle le fera.

La jeune femme rouvre la porte passe sa tête et dit.

- Elle est réveillée.

Avant de venir vers moi les mains en l'air.

- Je ne vais rien te faire ne t'en fais pas. Je vais seulement m'asseoir ici. Dit elle en s'asseyant sur le canapé à côté de mon lit. Dit moi comment t'appelles-tu ?

Je reste la regarder, elle a l'air gentille, j'ai envie de le lui dire, mais j'en suis incapable, ai-je un prénom ?

- Je... je ne sais pas. Bafouillais-je.

- Est-ce que tu serais d'accord si un docteur rentré pour t'examiner ?

Un monsieur ? Non non, il va me faire mal, je ne veux pas, je ne veux pas. J'ouvre la bouche pour le dire, mais rien ne sort.

- J'ai compris ne t'inquiète pas, je vais lui dire que non et si c'était une femme ça serait mieux ?

J'acquiesce de la tête et elle se lève. Cinq minutes sont passées avant qu'elle ne revienne accompagnée d'une autre femme avec une blouse blanche. Elles viennent de chaque côté du lit.

Let's cry togetherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant