L'ennui terrasse Dazai plus que jamais il ne l'avait fait auparavant. Là où il ne voyait déjà plus grand intérêt à ce « principe futile » - d'après lui - qu'est « vivre », il n'éprouve plus de plaisir avec ses amis de l'Agence, dans la luxure ou mêm...
Je vous reconseille de lire avec l'écran noir, je trouve que ça rend mieux. Bonne lecture ! ;)
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Assis parmi des draps crème désorganisés suite à des embrassades passionnées quelques minutes plus tôt, un homme grand, brun, observait la femme entre ses jambes, et se rendait compte qu'elle n'était pas si attrayante que l'alcool ne le lui avait laissé croire. Pourtant, elle avait tout pour plaire. Elle était petite, d'une peau dorée par le soleil de l'été passé, possédait une forte poitrine. Pendant qu'elle s'adonnait à lui donner du plaisir en le fixait de ses yeux émeraude, il se demandait ce qui avait pu lui plaire chez elle.
Peut-être ses cheveux de feux ? Les sourires en coin qu'elle arborait fièrement, tandis qu'elle lui jetait des regards en coin avant qu'il ne l'aborde ? Ou bien avait-il seulement besoin de réconfort ?
Quoi qu'il en soit, il avait plus l'impression de perdre son temps qu'autre chose.
Alors qu'il ouvrit doucement la bouche, la femme crut qu'il allait enfin lui donner un signe qu'elle non plus, n'était pas là pour rien. Jusqu'ici, en dehors des quelques paroles échangées en début de soirée, aucun son n'était sorti de ses lèvres. Alors, elle eut espoir que le brun pousserait au moins un soupire. Mais rien, il se contenta de porter sa main à sa bouche et de bâiller bruyamment.
C'en était un peu trop pour la jolie jeune femme, qui se releva, passa ses doigts sur ses lèvres avant de lisser les plis qui s'étaient formés sur sa robe quand elle s'était mise à genoux.
-Dazai.
-Mmh?
-Si tu ne me voulais pas, tu aurais simplement pu me le dire, j'aurais compris. Mais là, j'avoue que c'est un peu... Vexant.
Il fronça les sourcils, lui-même ne comprenait pas quel était son putain de problème. Il avait une femme magnifique en face de lui, à laquelle il n'aurait pas résisté longtemps auparavant. Mais maintenant, rien. Pas un frisson, pas une émotion, pas une pensée qui lui criait qu'il la désirait ardemment.
La seule chose chez elle sur laquelle il faisait une fixette était ses cheveux roux mi-longs. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais il avait toujours aimé les rousses.
-Désolé.
-Ce n'est pas grave. J'aurais juste aimé que tu me dises que je ne te faisais rien.
-C'est vraiment pas contre toi.
-Ça, je le sais bien. T'es le premier gars que je rencontre à être resté de marbre, donc ça me fait un peu bizarre.
Elle lui lança il petit sourire, auquel il répondit. Il aimait bien cette fille. Elle ne l'attirait pas, mais il ne pouvait nier que sa compagnie était supportable.
La rousse se vêtit de son manteau et avant de sortir, lui lança:
-T'as mon numéro dans tes affaires. Contacte-moi, si t'as envie de faire connaissance ou de parler. Mais par pitié, s'il te plaît, en tant qu'amis cette fois. Elle soupira.
